©Antonio Rudiger Luka Modric et Eden Hazard à l'entraînement du Real Madrid mardi à Manchester. Oli Scarff/AFP
Dos à dos à l'aller (1-1), Manchester City et le Real Madrid se retrouveront mercredi (22h00, Beyrouth) pour la demi-finale retour de la Ligue des champions, un match qui définira la saison des deux équipes, malgré des parcours différents.
C'est presque avec une forme de résignation que la perspective très probable d'un cinquième titre de champion d'Angleterre en six ans pour Manchester City a été accueillie.
Son sprint final échevelé avec 12 victoires consécutives pour prendre l'ascendant sur Arsenal n'a pas soulevé un enthousiasme à la hauteur d'un tel exploit, sans doute parce qu'il vient d'une équipe qui a déjà beaucoup démontré sa supériorité sur le plan domestique.
Un doublé national, en cas de victoire en finale de Coupe d'Angleterre, le 3 juin contre Manchester United, n'y changerait sans doute pas grand-chose non plus.
De même, la Coupe du Roi glanée par le Real (2-1 contre Osasuna) et sa deuxième place en Liga, surtout à 14 points d'un Barcelone déjà sacré, ne mériteraient même pas une demi-ligne dans la très riche histoire de la "Maison Blanche".
Seule une victoire en Ligue des champions pourrait donner un vrai relief à la saison des deux clubs, d'autant plus pour City, qui court toujours après son premier sacre.
Le "cas" Guardiola
Le recrutement d'Erling Haaland l'été dernier était spécifiquement pensé pour combler la dernière petite faille apparente dans l'effectif des Mancuniens.
Même s'il ne s'agit que de la première saison du Norvégien avec les Anglais, les nombreux records de buts déjà battus montrent que son adaptation est faite et ils ne pèseront pas bien lourd si la quête européenne de City termine en eau de boudin.
Plutôt discret à l'aller, il sera très attendu à l'Etihad, tout comme Kevin de Bruyne, auteur du but égalisateur à l'aller, mais qui, en club comme en sélection avec la Belgique, court encore après les titres internationaux les plus prestigieux.
Et il y a évidemment le "cas" Pep Guardiola.
S'il a déjà connu deux fois la victoire avec le Barça en 2009 et 2011, le Catalan n'a de cesse de répéter que son passage à City sera jugé sur la C1 et avec une seule finale en sept ans, son bilan n'a rien de flatteur.
Mais en face, il y aura le club le plus titré en C1 (14), dirigé par l'entraîneur le plus titré en C1, Carlo Ancelotti, qui a soulevé la "Coupe aux grandes oreilles" quatre fois: avec l’AC Milan, en 2003 et 2007, et avec le Real en 2014 et 2022.
Avantage Ancelotti
Si Guardiola est le seul entraîneur à avoir atteint plus de fois le dernier carré que "Carletto", l'Italien a un avantage statistique et psychologique de taille: il a franchi l'obstacle cinq fois contre trois pour "Pep".
Même si on a pu lui prêter des envies d'ailleurs, notamment de prendre en main la sélection brésilienne -- une piste qui s'est refroidie depuis --, l'attachement au Real et la soif de vaincre d'Ancelotti restent intacts, à 63 ans.
"Je veux aller au bout de mon contrat, jusqu'en 2024. Et si le Real est content de moi, s'ils veulent bien me garder, je resterais jusqu'en 2034", avait-il plaisanté début avril, agacé par les questions répétées des journalistes concernant son futur.
En contact permanent avec Florentino Pérez, le tout-puissant président du Real Madrid avec qui il entretient une relation chaleureuse, Ancelotti a remporté en 475 jours, soit en un peu moins de deux saisons, tous les trophées que le club pouvait décrocher, devenant ainsi l’entraîneur le plus rapide à réaliser cette performance.
Gestionnaire d'hommes reconnu et remarquable orateur, Ancelotti avait déclaré en début de saison qu'il finirait sa carrière d'entraîneur au Real Madrid, avant d'admettre, après le Mondial, qu'il ne ferait plus pareille promesse aujourd'hui.
Mais quel que soit son avenir, Ancelotti n'a qu'une idée en tête à l'heure actuelle: remettre le Real à "sa" place, au sommet de l'Europe.
C'est presque avec une forme de résignation que la perspective très probable d'un cinquième titre de champion d'Angleterre en six ans pour Manchester City a été accueillie.
Son sprint final échevelé avec 12 victoires consécutives pour prendre l'ascendant sur Arsenal n'a pas soulevé un enthousiasme à la hauteur d'un tel exploit, sans doute parce qu'il vient d'une équipe qui a déjà beaucoup démontré sa supériorité sur le plan domestique.
Un doublé national, en cas de victoire en finale de Coupe d'Angleterre, le 3 juin contre Manchester United, n'y changerait sans doute pas grand-chose non plus.
De même, la Coupe du Roi glanée par le Real (2-1 contre Osasuna) et sa deuxième place en Liga, surtout à 14 points d'un Barcelone déjà sacré, ne mériteraient même pas une demi-ligne dans la très riche histoire de la "Maison Blanche".
Seule une victoire en Ligue des champions pourrait donner un vrai relief à la saison des deux clubs, d'autant plus pour City, qui court toujours après son premier sacre.
Le "cas" Guardiola
Le recrutement d'Erling Haaland l'été dernier était spécifiquement pensé pour combler la dernière petite faille apparente dans l'effectif des Mancuniens.
Même s'il ne s'agit que de la première saison du Norvégien avec les Anglais, les nombreux records de buts déjà battus montrent que son adaptation est faite et ils ne pèseront pas bien lourd si la quête européenne de City termine en eau de boudin.
Plutôt discret à l'aller, il sera très attendu à l'Etihad, tout comme Kevin de Bruyne, auteur du but égalisateur à l'aller, mais qui, en club comme en sélection avec la Belgique, court encore après les titres internationaux les plus prestigieux.
Et il y a évidemment le "cas" Pep Guardiola.
S'il a déjà connu deux fois la victoire avec le Barça en 2009 et 2011, le Catalan n'a de cesse de répéter que son passage à City sera jugé sur la C1 et avec une seule finale en sept ans, son bilan n'a rien de flatteur.
Mais en face, il y aura le club le plus titré en C1 (14), dirigé par l'entraîneur le plus titré en C1, Carlo Ancelotti, qui a soulevé la "Coupe aux grandes oreilles" quatre fois: avec l’AC Milan, en 2003 et 2007, et avec le Real en 2014 et 2022.
Avantage Ancelotti
Si Guardiola est le seul entraîneur à avoir atteint plus de fois le dernier carré que "Carletto", l'Italien a un avantage statistique et psychologique de taille: il a franchi l'obstacle cinq fois contre trois pour "Pep".
Même si on a pu lui prêter des envies d'ailleurs, notamment de prendre en main la sélection brésilienne -- une piste qui s'est refroidie depuis --, l'attachement au Real et la soif de vaincre d'Ancelotti restent intacts, à 63 ans.
"Je veux aller au bout de mon contrat, jusqu'en 2024. Et si le Real est content de moi, s'ils veulent bien me garder, je resterais jusqu'en 2034", avait-il plaisanté début avril, agacé par les questions répétées des journalistes concernant son futur.
En contact permanent avec Florentino Pérez, le tout-puissant président du Real Madrid avec qui il entretient une relation chaleureuse, Ancelotti a remporté en 475 jours, soit en un peu moins de deux saisons, tous les trophées que le club pouvait décrocher, devenant ainsi l’entraîneur le plus rapide à réaliser cette performance.
Gestionnaire d'hommes reconnu et remarquable orateur, Ancelotti avait déclaré en début de saison qu'il finirait sa carrière d'entraîneur au Real Madrid, avant d'admettre, après le Mondial, qu'il ne ferait plus pareille promesse aujourd'hui.
Mais quel que soit son avenir, Ancelotti n'a qu'une idée en tête à l'heure actuelle: remettre le Real à "sa" place, au sommet de l'Europe.
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