La galerie Jacques Ouaiss nous accueille du 17 au 31 mai pour nous offrir un spectacle réjouissant, celui d’une exposition collective réunissant quatre artistes aussi talentueux que ludiques.
À l'entrée de la galerie, les œuvres en céramique de Minnie nous ouvrent les bras. Des créatures gracieuses, organiques, sorties tout droit de l’imaginaire de l’artiste. Un monde onirique peuplé de vases en forme de cactus, de champignons jaunes ou verts, de fleurs à corolles, plantes à tête d’artichaut mi-tomate, mi-poivron, courges, poires et citrouilles à la fois; un univers marin ou végétal qui semble animé d’une vie propre, que l’artiste façonne au gré de sa passion, de son inspiration.
https://www.youtube.com/watch?v=TRsqnBmmlTY
Plus loin s’affichent les œuvres en noir et blanc de Marco Ayoub, architecte de profession et photographe amateur qui étale ses images stylisées et nimbées de lumière. L’agrandissement des tiges ou pétales de fleurs, l’accent mis sur la répétition géométrique ou circulaire des formes ou des objets, l’attitude et les expressions des personnages, tous ces éléments contribuent à l’esthétique de l’œuvre pour créer un effet tendre et poétique à la fois.
Diplômée de l’Alba, Amal Daguer Soria, directrice artistique de films publicitaires ayant participé à des expositions solos ou collectives tant au Liban qu’à Paris, en Italie et aux États-Unis, nous intrigue par ses compositions abstraites et minimalistes consistant en peintures à l’acrylique et multimédia sur toile et sur papier, ou en métal peint et découpé à géométrie variable.
Ces œuvres se déclinent en couleurs primaires par différentes juxtapositions de lignes et de formes dont la sobriété assumée s’affiche avec audace. Une authenticité qui ne peut manquer d’intriguer et d’émouvoir comme le rouge sang qui vient exploser sur la toile.
Au fond de la galerie, les photos en couleur de Michèle Tadros viennent planter un nouveau décor. Une superposition d’images pour une mise en scène ludique, un monde inversé, où l’être humain est détrôné par l’animal dans un juste retournement des choses! Clin d’œil ironique de la photographe qui remet en question le rôle de l’homme dans l’univers.
Un singe installé sur le bar sirote une margarita, un éléphant occupe la baignoire, un lézard paresse sur le canapé du salon, des girafes s’attablent pour le dîner, une tortue de mer géante s’installe sur la plage, servie d’une bouteille et d’un verre de champagne. Une famille de pingouins accompagne les touristes, tandis que des cigognes trinquent à la santé de tout ce beau monde.
Une belle orchestration visuelle servie par le regard malicieux de l’artiste qui s’amuse à jouer l’ambiguïté, à recréer un monde où la nature reprend ses droits dans une reconquête d’un territoire dévasté par l’humain.
Une exposition qui questionne, étonne et captive, à voir et revoir jusqu’au 31 mai.
À l'entrée de la galerie, les œuvres en céramique de Minnie nous ouvrent les bras. Des créatures gracieuses, organiques, sorties tout droit de l’imaginaire de l’artiste. Un monde onirique peuplé de vases en forme de cactus, de champignons jaunes ou verts, de fleurs à corolles, plantes à tête d’artichaut mi-tomate, mi-poivron, courges, poires et citrouilles à la fois; un univers marin ou végétal qui semble animé d’une vie propre, que l’artiste façonne au gré de sa passion, de son inspiration.
https://www.youtube.com/watch?v=TRsqnBmmlTY
Plus loin s’affichent les œuvres en noir et blanc de Marco Ayoub, architecte de profession et photographe amateur qui étale ses images stylisées et nimbées de lumière. L’agrandissement des tiges ou pétales de fleurs, l’accent mis sur la répétition géométrique ou circulaire des formes ou des objets, l’attitude et les expressions des personnages, tous ces éléments contribuent à l’esthétique de l’œuvre pour créer un effet tendre et poétique à la fois.
Diplômée de l’Alba, Amal Daguer Soria, directrice artistique de films publicitaires ayant participé à des expositions solos ou collectives tant au Liban qu’à Paris, en Italie et aux États-Unis, nous intrigue par ses compositions abstraites et minimalistes consistant en peintures à l’acrylique et multimédia sur toile et sur papier, ou en métal peint et découpé à géométrie variable.
Ces œuvres se déclinent en couleurs primaires par différentes juxtapositions de lignes et de formes dont la sobriété assumée s’affiche avec audace. Une authenticité qui ne peut manquer d’intriguer et d’émouvoir comme le rouge sang qui vient exploser sur la toile.
Au fond de la galerie, les photos en couleur de Michèle Tadros viennent planter un nouveau décor. Une superposition d’images pour une mise en scène ludique, un monde inversé, où l’être humain est détrôné par l’animal dans un juste retournement des choses! Clin d’œil ironique de la photographe qui remet en question le rôle de l’homme dans l’univers.
Un singe installé sur le bar sirote une margarita, un éléphant occupe la baignoire, un lézard paresse sur le canapé du salon, des girafes s’attablent pour le dîner, une tortue de mer géante s’installe sur la plage, servie d’une bouteille et d’un verre de champagne. Une famille de pingouins accompagne les touristes, tandis que des cigognes trinquent à la santé de tout ce beau monde.
Une belle orchestration visuelle servie par le regard malicieux de l’artiste qui s’amuse à jouer l’ambiguïté, à recréer un monde où la nature reprend ses droits dans une reconquête d’un territoire dévasté par l’humain.
Une exposition qui questionne, étonne et captive, à voir et revoir jusqu’au 31 mai.
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