©Jimmy Butler du Miami Heat (au centre) en discussion avec Bam Adebayo #13 lors de la rencontre contre les Boston Celtics dans le deuxième match de la finale de la Conférence Est vendredi au TD Garden. Adam Glanzman/AFP
Le Heat, guidé par Jimmy Butler, auteur de 27 points, a encore frappé un grand coup vendredi en NBA, en s'imposant chez les Celtics (111-105) pour se détacher 2 victoires à 0, avant de recevoir deux fois, en finale de conférence Est.
En play-offs, il ne faut jamais énerver Butler, au risque qu'il se mue en "Jimmy Buckets" (Jimmy paniers), son surnom pour sa capacité à enfiler les paniers qui font mal à l'adversaire et le plus grand bien à son équipe.
C'est l'erreur commise par Grant Williams, à la moitié du dernier quart-temps, juste après son shoot primé pour redonner neuf unités d'avance aux Celtics, qui en comptèrent jusqu'à douze quelques minutes plus tôt. Un peu trop survolté, le remplaçant (9 pts) de Boston a alors lâché des amabilités à l'oreille de la star de Miami, qui en a souri, avant de répondre avec un tir réussi, plus la faute commise par son ami du soir.
Et les deux de s'invectiver, front contre front, durant de longues secondes, écopant chacun d'une faute technique. Mais le mal était fait: en faisant sortir Butler de ses gonds, Williams l'a fait encore mieux jouer, provoquant de surcroît une révolte collective des Floridiens ne faisant qu'un derrière leur leader (8 rbds, 6 passes, 3 interceptions, 2 contres, en plus de ses 27 points).
"J'aime ça"
"C'est la compétition dans toute sa splendeur ! J'adore ça, je suis toujours là quand ça devient compétitif", a commenté la star de Miami, qui avait planté 35 points au premier match mercredi. "Il a commencé à me parler et j'aime ça. Cela me pousse à vouloir gagner encore plus. Je ne sais pas si je suis la meilleure personne à qui parler."
Si Butler a mis neuf points dans les quatre minutes qui ont suivi ce moment électrique, Bam Adebayo, proche d'un triple-double, a aussi sorti les muscles à l'intérieur (22 pts, 17 rbds, 9 passes), à l'image de ce rebond offensif suivi d'un dunk surpuissant à 55 secondes du terme pour redonner un peu plus d'avance au Heat (105-100), irrésistible dans ce dernier quart-temps (36-22).
Preuve supplémentaire que Miami sait aussi mobiliser d'autres forces, le remplaçant Caleb Martin a été très efficace (25 pts à 11/16 aux shoots).
"On a des chiens enragés dans l'équipe, j'adore ça, les gars n'abandonnent jamais. Nous nous faisons confiance les uns les autres", a clamé Butler.
"Cette saison a été vraiment unique pour nous tous. Il y a de la beauté dans la lutte. Il y a de la beauté dans le travail", a pour sa part souligné Erik Spoelstra, le coach du Heat qui a dû en passer par des barrages pour atteindre les play-offs.
"Plus le choix"
Avant de s'effondrer, Boston avait pourtant été mis sur la bonne voie par Jayson Tatum, qui a empilé 15 de ses 34 pions (13 rbds, 8 passes) lors du troisième quart-temps.
Mais l'ailier n'a pas pesé dans le suivant, se contentant de cinq lancers francs (0/3 aux shoots). Et il a été trop seul en attaque, Jaylen Brown passant au travers (16 pts, 7/23 aux tirs). L'option intéressante Robert Williams III, à 100% de réussite dans la raquette (13 pts), aurait sûrement gagné à être plus privilégiée.
Le finaliste de la saison passée, pas tout à fait au bord du précipice mais à un pas tout de même, va devoir très vite se remobiliser et montrer de quel bois il est fait dans la moiteur de Floride, dès dimanche pour le match N.3.
"Nous n'avons plus le choix. Nous avons échoué deux fois sur notre terrain, nous avons déçu nos supporters... Mais nous avons encore des opportunités devant nous. Nous ne devons pas perdre confiance, nous devons nous relever et jouer au basket", a appelé Brown.
En play-offs, il ne faut jamais énerver Butler, au risque qu'il se mue en "Jimmy Buckets" (Jimmy paniers), son surnom pour sa capacité à enfiler les paniers qui font mal à l'adversaire et le plus grand bien à son équipe.
C'est l'erreur commise par Grant Williams, à la moitié du dernier quart-temps, juste après son shoot primé pour redonner neuf unités d'avance aux Celtics, qui en comptèrent jusqu'à douze quelques minutes plus tôt. Un peu trop survolté, le remplaçant (9 pts) de Boston a alors lâché des amabilités à l'oreille de la star de Miami, qui en a souri, avant de répondre avec un tir réussi, plus la faute commise par son ami du soir.
Et les deux de s'invectiver, front contre front, durant de longues secondes, écopant chacun d'une faute technique. Mais le mal était fait: en faisant sortir Butler de ses gonds, Williams l'a fait encore mieux jouer, provoquant de surcroît une révolte collective des Floridiens ne faisant qu'un derrière leur leader (8 rbds, 6 passes, 3 interceptions, 2 contres, en plus de ses 27 points).
"J'aime ça"
"C'est la compétition dans toute sa splendeur ! J'adore ça, je suis toujours là quand ça devient compétitif", a commenté la star de Miami, qui avait planté 35 points au premier match mercredi. "Il a commencé à me parler et j'aime ça. Cela me pousse à vouloir gagner encore plus. Je ne sais pas si je suis la meilleure personne à qui parler."
Si Butler a mis neuf points dans les quatre minutes qui ont suivi ce moment électrique, Bam Adebayo, proche d'un triple-double, a aussi sorti les muscles à l'intérieur (22 pts, 17 rbds, 9 passes), à l'image de ce rebond offensif suivi d'un dunk surpuissant à 55 secondes du terme pour redonner un peu plus d'avance au Heat (105-100), irrésistible dans ce dernier quart-temps (36-22).
Preuve supplémentaire que Miami sait aussi mobiliser d'autres forces, le remplaçant Caleb Martin a été très efficace (25 pts à 11/16 aux shoots).
"On a des chiens enragés dans l'équipe, j'adore ça, les gars n'abandonnent jamais. Nous nous faisons confiance les uns les autres", a clamé Butler.
"Cette saison a été vraiment unique pour nous tous. Il y a de la beauté dans la lutte. Il y a de la beauté dans le travail", a pour sa part souligné Erik Spoelstra, le coach du Heat qui a dû en passer par des barrages pour atteindre les play-offs.
"Plus le choix"
Avant de s'effondrer, Boston avait pourtant été mis sur la bonne voie par Jayson Tatum, qui a empilé 15 de ses 34 pions (13 rbds, 8 passes) lors du troisième quart-temps.
Mais l'ailier n'a pas pesé dans le suivant, se contentant de cinq lancers francs (0/3 aux shoots). Et il a été trop seul en attaque, Jaylen Brown passant au travers (16 pts, 7/23 aux tirs). L'option intéressante Robert Williams III, à 100% de réussite dans la raquette (13 pts), aurait sûrement gagné à être plus privilégiée.
Le finaliste de la saison passée, pas tout à fait au bord du précipice mais à un pas tout de même, va devoir très vite se remobiliser et montrer de quel bois il est fait dans la moiteur de Floride, dès dimanche pour le match N.3.
"Nous n'avons plus le choix. Nous avons échoué deux fois sur notre terrain, nous avons déçu nos supporters... Mais nous avons encore des opportunités devant nous. Nous ne devons pas perdre confiance, nous devons nous relever et jouer au basket", a appelé Brown.
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