Après une halte à Jeddah, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu samedi au sommet du G7 au Japon, où il a obtenu soutien diplomatique et aide militaire. Une récolte appréciée, alors que les forces ukrainiennes semblaient subir un revers sur le champ de bataille de Bakhmout.
Le chef d'Etat ukrainien est arrivé samedi à Hiroshima, quasiment au moment où Moscou revendiquait la capture totale de la ville ukrainienne de Bakhmout, théâtre de la bataille la plus longue et sanglante depuis le début de son invasion du pays en février 2022.
Rencontrant notamment les chefs d'Etat et de gouvernement des sept démocraties les plus industrialisées, il a obtenu la promesse américaine de nouvelles livraisons de munitions, d'artillerie et de véhicules blindés d'une valeur de 375 millions de dollars, s'ajoutant au feu vert de Washington vendredi à la fourniture des avions de combat F-16 qu'il réclame depuis longtemps. Une décision "historique", salue le président ukrainien.
Sa venue en personne dans la ville détruite en 1945 par une bombe atomique des Etats-Unis, et devenue depuis un symbole mondial de la paix, a aussi replacé l'invasion russe de l'Ukraine au centre des débats du G7, éclipsant d'autres thématiques du sommet comme les relations des pays du G7 avec la Chine.
"En invitant le président Zelensky au Japon, nous avons montré la solidarité inébranlable du G7 avec l'Ukraine", a affirmé le Premier ministre japonais Fumio Kishida, hôte du sommet.
M. Zelensky s'est entretenu samedi et dimanche avec ses alliés européens au G7 et avec les dirigeants japonais et canadien, mais également avec le Premier ministre indien Narendra Modi, qui lui a promis que l'Inde ferait "tout son possible" pour régler le conflit russo-ukrainien.
M. Zelensky pourrait aussi rencontrer dimanche en tête-à-tête le président brésilien Lula, très réticent jusqu'à présent à condamner l'invasion russe: il avait déclaré le mois dernier que les Etats-Unis devaient cesser "d'encourager la guerre" en Ukraine.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Le chef d'Etat ukrainien est arrivé samedi à Hiroshima, quasiment au moment où Moscou revendiquait la capture totale de la ville ukrainienne de Bakhmout, théâtre de la bataille la plus longue et sanglante depuis le début de son invasion du pays en février 2022.
Rencontrant notamment les chefs d'Etat et de gouvernement des sept démocraties les plus industrialisées, il a obtenu la promesse américaine de nouvelles livraisons de munitions, d'artillerie et de véhicules blindés d'une valeur de 375 millions de dollars, s'ajoutant au feu vert de Washington vendredi à la fourniture des avions de combat F-16 qu'il réclame depuis longtemps. Une décision "historique", salue le président ukrainien.
Sa venue en personne dans la ville détruite en 1945 par une bombe atomique des Etats-Unis, et devenue depuis un symbole mondial de la paix, a aussi replacé l'invasion russe de l'Ukraine au centre des débats du G7, éclipsant d'autres thématiques du sommet comme les relations des pays du G7 avec la Chine.
"En invitant le président Zelensky au Japon, nous avons montré la solidarité inébranlable du G7 avec l'Ukraine", a affirmé le Premier ministre japonais Fumio Kishida, hôte du sommet.
M. Zelensky s'est entretenu samedi et dimanche avec ses alliés européens au G7 et avec les dirigeants japonais et canadien, mais également avec le Premier ministre indien Narendra Modi, qui lui a promis que l'Inde ferait "tout son possible" pour régler le conflit russo-ukrainien.
M. Zelensky pourrait aussi rencontrer dimanche en tête-à-tête le président brésilien Lula, très réticent jusqu'à présent à condamner l'invasion russe: il avait déclaré le mois dernier que les Etats-Unis devaient cesser "d'encourager la guerre" en Ukraine.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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