©Najib Mikati discutant avec Joanna Wronecka. ©Dalati et Nohra
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a critiqué lundi les manœuvres militaires organisées par le Hezbollah dimanche, au Liban-Sud, dénonçant «une atteinte à l’autorité de l’État et à la souveraineté libanaise».
Mais la réaction officielle orpheline, on le sait, s'arrêtera là parce que le Hezbollah a réussi depuis longtemps à faire imposer sa loi au Liban au détriment de l'État central qu'il ignore totalement. La condamnation des exercices militaires hezbollahis par un officiel libanais relèvent ainsi de la forme. Najib Mikati a quand même essayé de défendre ce défaitisme officiel, mais en se cachant derrière une impossible entente nationale sur la question des armes illégales.
Il répondait ainsi aux questions de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, venue l'interroger au sujet de ces manœuvres qui constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
«Le gouvernement libanais rejette toute atteinte à l’autorité de l’État et à la souveraineté, mais la problématique des armes du Hezbollah est liée à un état de fait dont le règlement commande une entente nationale», a déclaré M. Mikati devant Mme Wronecka, en estimant que cette question devrait «faire partie des priorités fixées pour la prochaine étape». Il faisait ainsi allusion à l'étape qui suivra l'élection d'un président et la formation d'un nouveau Cabinet. «Pour le moment, le gouvernement insiste sur la nécessité de préserver la stabilité, au plan de la sécurité, sur l’ensemble du territoire», a-t-il ajouté.
M. Mikati a réitéré à cet égard «l’engagement du Liban à appliquer la résolution 1701». Adoptée le 11 août 2006, celle-ci avait mis fin aux offensives israéliennes contre le Liban. Elle prévoit également le désarmement du Hezbollah. De plus, conformément à cette résolution, aucune force paramilitaire ne doit se trouver au sud du Litani.
De son côté, Mme Wronecka a de nouveau souligné la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais. «Ce qui nous importe, c'est la stabilité du Liban», a-t-elle conclu.
Mais la réaction officielle orpheline, on le sait, s'arrêtera là parce que le Hezbollah a réussi depuis longtemps à faire imposer sa loi au Liban au détriment de l'État central qu'il ignore totalement. La condamnation des exercices militaires hezbollahis par un officiel libanais relèvent ainsi de la forme. Najib Mikati a quand même essayé de défendre ce défaitisme officiel, mais en se cachant derrière une impossible entente nationale sur la question des armes illégales.
Il répondait ainsi aux questions de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, venue l'interroger au sujet de ces manœuvres qui constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
«Le gouvernement libanais rejette toute atteinte à l’autorité de l’État et à la souveraineté, mais la problématique des armes du Hezbollah est liée à un état de fait dont le règlement commande une entente nationale», a déclaré M. Mikati devant Mme Wronecka, en estimant que cette question devrait «faire partie des priorités fixées pour la prochaine étape». Il faisait ainsi allusion à l'étape qui suivra l'élection d'un président et la formation d'un nouveau Cabinet. «Pour le moment, le gouvernement insiste sur la nécessité de préserver la stabilité, au plan de la sécurité, sur l’ensemble du territoire», a-t-il ajouté.
M. Mikati a réitéré à cet égard «l’engagement du Liban à appliquer la résolution 1701». Adoptée le 11 août 2006, celle-ci avait mis fin aux offensives israéliennes contre le Liban. Elle prévoit également le désarmement du Hezbollah. De plus, conformément à cette résolution, aucune force paramilitaire ne doit se trouver au sud du Litani.
De son côté, Mme Wronecka a de nouveau souligné la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais. «Ce qui nous importe, c'est la stabilité du Liban», a-t-elle conclu.
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