Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré mardi que le statut de réfugiés politiques ne s’applique pas aux Syriens du Liban parce que la plupart y sont pour des raisons économiques.
Lors d'un entretien avec l’Association italienne des organisations internationales, M. Bou Habib a affirmé que la présence des deux millions de Syriens au Liban menace la composition de l’entité libanaise. «Il y a toujours eu au Liban une parité et une égalité entre chrétiens et musulmans», selon M. Bou Habib.
Le ministre a appelé à la résolution du dossier des déplacés, rappelant que jusqu’à présent, il n’existe pas de feuille de route claire déterminant leur sort. «Les Palestiniens attendent une issue à leur statut de réfugiés depuis plus de 75 ans et ne peuvent toujours pas rentrer chez eux», selon M. Habib, avant de poursuivre: «Les déplacés syriens sont considérés comme des réfugiés économiques. Le Liban n’est plus en mesure de supporter le fardeau de cette présence. C'est pourquoi nous demandons qu'un soutien financier soit investi afin qu'ils puissent percevoir en Syrie, et selon les mêmes modalités, la somme qui leur est actuellement versée au Liban».
Le ministre sortant des AE a aussi révélé avoir discuté avec le Président syrien, Bachar el-Assad, et son ministre des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, pour s’assurer d’un retour en toute sécurité des déplacés.
«La Syrie dispose de 40 lois qui garantissent que les réfugiés – y compris les opposants et les dissidents – ne soient pas sanctionnés», a conclu M. Bou Habib.
Lors d'un entretien avec l’Association italienne des organisations internationales, M. Bou Habib a affirmé que la présence des deux millions de Syriens au Liban menace la composition de l’entité libanaise. «Il y a toujours eu au Liban une parité et une égalité entre chrétiens et musulmans», selon M. Bou Habib.
Le ministre a appelé à la résolution du dossier des déplacés, rappelant que jusqu’à présent, il n’existe pas de feuille de route claire déterminant leur sort. «Les Palestiniens attendent une issue à leur statut de réfugiés depuis plus de 75 ans et ne peuvent toujours pas rentrer chez eux», selon M. Habib, avant de poursuivre: «Les déplacés syriens sont considérés comme des réfugiés économiques. Le Liban n’est plus en mesure de supporter le fardeau de cette présence. C'est pourquoi nous demandons qu'un soutien financier soit investi afin qu'ils puissent percevoir en Syrie, et selon les mêmes modalités, la somme qui leur est actuellement versée au Liban».
Le ministre sortant des AE a aussi révélé avoir discuté avec le Président syrien, Bachar el-Assad, et son ministre des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, pour s’assurer d’un retour en toute sécurité des déplacés.
«La Syrie dispose de 40 lois qui garantissent que les réfugiés – y compris les opposants et les dissidents – ne soient pas sanctionnés», a conclu M. Bou Habib.
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