©Jayson Tatum des Boston Celtics shootant le ballon pour marquer un panier contre le Miami Heat. Photo AFP
Dans l'obligation de s'imposer sous peine d'élimination, les Celtics y sont parvenus (116-99) sur le parquet du Heat, tractés par 33 points de Jayson Tatum, pour revenir à 3-1 dans leur finale de conférence Est, mardi en play-offs de la NBA.
Boston s'est évité un coup de balai aux airs d'humiliation et reverdit un peu dans cette série, même s'il reste au bord du précipice. "Nous étions menés 3-0, mais nous ne nous sommes pas mis trop de pression. Nous essayons de prendre un match à la fois. On ne pensait pas à gagner quatre fois de suite ce soir, on essayait juste de sauver notre saison et c'est ce qu'on a fait", a commenté Tatum.
"Sauvée", elle ne l'est pas encore, car le finaliste de la saison passée doit enchaîner trois autres succès d'affilée pour renverser cette situation hautement compromise. Or dans l'histoire, en 150 occasions, jamais une équipe menée 3 à 0 n'a remporté une série en sept matches. Le Heat demeure donc en ballottage favorable pour tenter de disputer une septième finale, avec l'objectif de décrocher un quatrième titre de champion (après 2006, 2012 et 2013), mais devra se méfier d'un adversaire ayant retrouvé ses vertus de combat, après avoir baissé les bras lors du match n° 3.
Et comme souvent quand la machine verte s'emballe, Tatum (14/22 aux tirs, 11 rbds, 7 passes) fait office de locomotive, donnant le ton et dictant le tempo, contrairement à sa défaillance 48 heures plus tôt. C'est ce qui s'est produit au troisième quart-temps, ses 14 points ayant largement contribué à l'échappée belle des C's (88-79) en infligeant un 38-23 aux Floridiens. "Les grands scoreurs finissent par trouver un moyen de marquer à un moment ou à un autre. On ne s'attend pas à ce qu'un grand joueur comme Tatum ait plusieurs nuits sans. Mais il faut essayer de lui rendre les choses aussi difficiles que possible", a pointé le coach de Miami Erik Spoelstra.
"Avec détermination"
Fort d'une adresse globale remarquable (51,2% de réussite, 18/45 derrière l'arc), Boston n'a ensuite cessé de creuser l'écart, avec les contributions de Derrick White et Jaylen Brown, auteurs de 16 et 17 points.
"Je trouve que depuis le début de la série, nous avons généré de bons tirs, mais ça n'empêche pas les erreurs et parfois, les tirs ne rentrent pas. Ce soir, nous avons joué en rythme et avec détermination, nous avons stoppé leurs offensives, joué en contre... Et quand on voit les double-pas et les lancers-francs aller dedans, les tirs en suspension rentrent beaucoup plus facilement", a encore analysé Tatum.
Symbole des vertus retrouvées des Celtics : Grant Williams, auteur de 14 points et d'un contre remarqué sur Jimmy Butler, sans cette fois provoquer ce dernier comme il en fit l'erreur au deuxième match, sonnant alors le réveil de la star. Ce dernier a été le seul à incarner une résistance dans le troisième quart-temps en marquant 15 de ses 29 points (9 rbds). Pour la première fois de la série, ses coéquipiers n'ont pu élever leur niveau de jeu, même si Gabe Vincent (17 pts), qui s'est fait mal à un genou au passage, et Caleb Martin (16 pts) n'ont pas démérité.
Un dernier effort est à fournir et cette défaite doit à ce titre servir de piqûre de rappel à Miami. Car Boston, sursitaire, fera tout pour insuffler le doute aux Floridiens, jeudi à domicile lors du match n° 5, tout aussi décisif. "Nous sommes conscients que les probabilités sont contre nous, mais nous sommes une équipe qui croit en elle, quoi qu'il arrive", a ainsi prévenu Marcus Smart.
Boston s'est évité un coup de balai aux airs d'humiliation et reverdit un peu dans cette série, même s'il reste au bord du précipice. "Nous étions menés 3-0, mais nous ne nous sommes pas mis trop de pression. Nous essayons de prendre un match à la fois. On ne pensait pas à gagner quatre fois de suite ce soir, on essayait juste de sauver notre saison et c'est ce qu'on a fait", a commenté Tatum.
"Sauvée", elle ne l'est pas encore, car le finaliste de la saison passée doit enchaîner trois autres succès d'affilée pour renverser cette situation hautement compromise. Or dans l'histoire, en 150 occasions, jamais une équipe menée 3 à 0 n'a remporté une série en sept matches. Le Heat demeure donc en ballottage favorable pour tenter de disputer une septième finale, avec l'objectif de décrocher un quatrième titre de champion (après 2006, 2012 et 2013), mais devra se méfier d'un adversaire ayant retrouvé ses vertus de combat, après avoir baissé les bras lors du match n° 3.
Et comme souvent quand la machine verte s'emballe, Tatum (14/22 aux tirs, 11 rbds, 7 passes) fait office de locomotive, donnant le ton et dictant le tempo, contrairement à sa défaillance 48 heures plus tôt. C'est ce qui s'est produit au troisième quart-temps, ses 14 points ayant largement contribué à l'échappée belle des C's (88-79) en infligeant un 38-23 aux Floridiens. "Les grands scoreurs finissent par trouver un moyen de marquer à un moment ou à un autre. On ne s'attend pas à ce qu'un grand joueur comme Tatum ait plusieurs nuits sans. Mais il faut essayer de lui rendre les choses aussi difficiles que possible", a pointé le coach de Miami Erik Spoelstra.
"Avec détermination"
Fort d'une adresse globale remarquable (51,2% de réussite, 18/45 derrière l'arc), Boston n'a ensuite cessé de creuser l'écart, avec les contributions de Derrick White et Jaylen Brown, auteurs de 16 et 17 points.
"Je trouve que depuis le début de la série, nous avons généré de bons tirs, mais ça n'empêche pas les erreurs et parfois, les tirs ne rentrent pas. Ce soir, nous avons joué en rythme et avec détermination, nous avons stoppé leurs offensives, joué en contre... Et quand on voit les double-pas et les lancers-francs aller dedans, les tirs en suspension rentrent beaucoup plus facilement", a encore analysé Tatum.
Symbole des vertus retrouvées des Celtics : Grant Williams, auteur de 14 points et d'un contre remarqué sur Jimmy Butler, sans cette fois provoquer ce dernier comme il en fit l'erreur au deuxième match, sonnant alors le réveil de la star. Ce dernier a été le seul à incarner une résistance dans le troisième quart-temps en marquant 15 de ses 29 points (9 rbds). Pour la première fois de la série, ses coéquipiers n'ont pu élever leur niveau de jeu, même si Gabe Vincent (17 pts), qui s'est fait mal à un genou au passage, et Caleb Martin (16 pts) n'ont pas démérité.
Un dernier effort est à fournir et cette défaite doit à ce titre servir de piqûre de rappel à Miami. Car Boston, sursitaire, fera tout pour insuffler le doute aux Floridiens, jeudi à domicile lors du match n° 5, tout aussi décisif. "Nous sommes conscients que les probabilités sont contre nous, mais nous sommes une équipe qui croit en elle, quoi qu'il arrive", a ainsi prévenu Marcus Smart.
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