Le conseil exécutif du syndicat des employés d'Ogero, fournisseur public de téléphonie et d’Internet au Liban, a appelé les employés à observer un sit-in, le mercredi 31 mai 2023 à 11h au siège de Bir Hassan. Des mesures d'escalade devraient être annoncées au cours d’une conférence de presse. Cette crise pourrait provoquer une panne d’Internet et des télécoms au Liban.
Dans un communiqué qu’il a publié mercredi, il a insisté sur le fait que les droits des salariés sont sacrés. "Nous travaillons avec conscience et dévouement, jour et nuit, et nous attendons qu'on nous reconnaisse nos droits dans leur intégralité. Au vu de l'indifférence des autorités à cet égard, et deux mois après l'accord conclu (dont aucune des clauses n'a toujours pas été appliquée à ce jour) avec les intéressés et une rencontre avec le Premier ministre sortant Najib Mikati, il est nécessaire de passer à des mesures d’escalade", souligne le texte.
Rappelons qu’après une grève partielle, les employés d’Ogero avaient observé une grève ouverte à partir du vendredi 24 mars. Le syndicat déplorait les conditions de vie pénibles des employés, "incapables de se rendre sur leur lieu de travail à cause du prix de l’essence" et relevait que "leurs salaires, au vu de la dévaluation de la livre, ne représentaient plus que 1% de leur valeur d'avant la crise".
Suite à des négociations, la grève avait été suspendue le 1er avril.
Dans un communiqué qu’il a publié mercredi, il a insisté sur le fait que les droits des salariés sont sacrés. "Nous travaillons avec conscience et dévouement, jour et nuit, et nous attendons qu'on nous reconnaisse nos droits dans leur intégralité. Au vu de l'indifférence des autorités à cet égard, et deux mois après l'accord conclu (dont aucune des clauses n'a toujours pas été appliquée à ce jour) avec les intéressés et une rencontre avec le Premier ministre sortant Najib Mikati, il est nécessaire de passer à des mesures d’escalade", souligne le texte.
Rappelons qu’après une grève partielle, les employés d’Ogero avaient observé une grève ouverte à partir du vendredi 24 mars. Le syndicat déplorait les conditions de vie pénibles des employés, "incapables de se rendre sur leur lieu de travail à cause du prix de l’essence" et relevait que "leurs salaires, au vu de la dévaluation de la livre, ne représentaient plus que 1% de leur valeur d'avant la crise".
Suite à des négociations, la grève avait été suspendue le 1er avril.
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