Le Qatarien Nasser al-Attiyah (Toyota), en catégorie auto, et l'Espagnol Joan Barreda Bort (Honda), en moto, ont remporté mercredi la 4e étape du Dakar-2022, entre Qaisumah et Ryad.
Toujours leader du classement général, Al-Attiyah, triple vainqueur du Dakar (2011, 2015, 2019), s'est imposé suite à une pénalité infligée, après l'arrivée, au Saoudien Yazeed Al Rajhi (Toyota) pour vitesse excessive.
« On a essayé d’imprimer un bon rythme quand même, mais notre plan était de ne pas ouvrir demain (jeudi) car il n’y aura pas de moto devant, donc pas de trace », a réagi le Qatarien.
« Mais si on ne réalise pas un bon temps demain dans ces conditions, cela nous permettra de partir dans une bonne position le jour suivant. » En attendant, Al-Attiyah a ajouté 25 secondes à son avance au général sur le Français Sébastien Loeb (Prodrive), 2e de cette étape devant l'Espagnol Carlos Sainz qui avait gagné l'étape de mardi dans son buggy Audi hybride.
Loeb est toujours dauphin du général, mais pointe à 38 minutes d'Al-Attiyah, suite à ses problèmes mécaniques de mardi, quand il avait fini la 3e étape avec deux roues motrices seulement.
Il est désormais suivi par le héros local, Al Rajhi, meilleur chrono du jour mais pénalisé de deux minutes pour excès de vitesse. Le Saoudien est revenu à 49 minutes du leader qatarien, avec deux secondes d'avance seulement sur le Sud-Africain Giniel de Villiers, également dans une Toyota.
Une quatrième Toyota complète le Top 5 provisoire, celle de l'Argentin Lucio Alvarez, engagée par le Team Overdrive. C'est la 44e victoire d'Al-Attiyah dans une étape du Dakar (contre 40 pour Sainz), la troisième depuis le départ de l'édition 2022, après le prologue et l'étape de dimanche.
Elle confirme son statut de grand favori pour un 4e triomphe, au terme de ce qui était la spéciale la plus longue de cette 44e édition.
Une spéciale pas facile, dans laquelle deux têtes d'afiche, l'Espagnol Nani Roma, vainqueur en moto (2004) puis en auto (2014), et le Français Guerlain Chicherit, ancien champion de freeride (ski), se sont retrouvés sur le toit, mais sans conséquence pour la santé des pilotes.
Deux victoires en trois jours
Du côté des motos, l'Espagnol Joan Barreda Bort (Honda) a lui aussi récidivé, comme AlAttiyah, en remportant sa deuxième étape de l'année, puisqu'il s'était déjà imposé lundi.
Le motard espagnol a toujours remporté au moins une étape du Dakar à chaque édition depuis 2012, et même deux depuis 2020. Il a devancé cette fois le Chilien Pablo Quintanilla (Honda), 2e en 2020, et les deux Sherco du Portugais Rui Gonçalves et de l'Espagnol Lorenzo Santolino.
Au classement général, l'Anglais Sam Sunderland (KTM) conserve la tête avec trois minutes d'avance sur l'Autrichien Matthias Walkner (KTM), vainqueur en 2018 et 8e de cette étape. Barreda Bort remonte à la 6e place.
Le podium provisoire est toujours complété par le Français Adrien Van Beveren (Yamaha), désormais relégué à 4 minutes 54 secondes de Sunderland après avoir pris la 12e place de l'étape, à un quart d'heure de l'Espagnol. La palme de la malchance est allée une nouvelle fois à Stéphane Peterhansel, vainqueur de 14 Dakar (auto et moto). Au kilomètre 98, à la réception d'un saut, un amortisseur de son buggy Audi hybride a cédé, endommageant sérieusement le système de refroidissement d'eau (ventilateur et radiateur).
Deux boucles sont prévues jeudi et vendredi autour de Ryad, soit encore 421 km et 348 km de spéciales, avant un jour de repos samedi dans la capitale du royaume. « Vu qu’il n’y aura pas de motos devant, les premières voitures vont se regrouper, donc ce n’est pas plus mal », prévoit Loeb.
« Ça va être compliqué demain (jeudi), ce sera une grosse étape où il risque de se passer des choses. En tout cas, on a repris confiance en la voiture, on a fait une spéciale propre. »
Toujours leader du classement général, Al-Attiyah, triple vainqueur du Dakar (2011, 2015, 2019), s'est imposé suite à une pénalité infligée, après l'arrivée, au Saoudien Yazeed Al Rajhi (Toyota) pour vitesse excessive.
« On a essayé d’imprimer un bon rythme quand même, mais notre plan était de ne pas ouvrir demain (jeudi) car il n’y aura pas de moto devant, donc pas de trace », a réagi le Qatarien.
« Mais si on ne réalise pas un bon temps demain dans ces conditions, cela nous permettra de partir dans une bonne position le jour suivant. » En attendant, Al-Attiyah a ajouté 25 secondes à son avance au général sur le Français Sébastien Loeb (Prodrive), 2e de cette étape devant l'Espagnol Carlos Sainz qui avait gagné l'étape de mardi dans son buggy Audi hybride.
Loeb est toujours dauphin du général, mais pointe à 38 minutes d'Al-Attiyah, suite à ses problèmes mécaniques de mardi, quand il avait fini la 3e étape avec deux roues motrices seulement.
Il est désormais suivi par le héros local, Al Rajhi, meilleur chrono du jour mais pénalisé de deux minutes pour excès de vitesse. Le Saoudien est revenu à 49 minutes du leader qatarien, avec deux secondes d'avance seulement sur le Sud-Africain Giniel de Villiers, également dans une Toyota.
Une quatrième Toyota complète le Top 5 provisoire, celle de l'Argentin Lucio Alvarez, engagée par le Team Overdrive. C'est la 44e victoire d'Al-Attiyah dans une étape du Dakar (contre 40 pour Sainz), la troisième depuis le départ de l'édition 2022, après le prologue et l'étape de dimanche.
Elle confirme son statut de grand favori pour un 4e triomphe, au terme de ce qui était la spéciale la plus longue de cette 44e édition.
Une spéciale pas facile, dans laquelle deux têtes d'afiche, l'Espagnol Nani Roma, vainqueur en moto (2004) puis en auto (2014), et le Français Guerlain Chicherit, ancien champion de freeride (ski), se sont retrouvés sur le toit, mais sans conséquence pour la santé des pilotes.
Deux victoires en trois jours
Du côté des motos, l'Espagnol Joan Barreda Bort (Honda) a lui aussi récidivé, comme AlAttiyah, en remportant sa deuxième étape de l'année, puisqu'il s'était déjà imposé lundi.
Le motard espagnol a toujours remporté au moins une étape du Dakar à chaque édition depuis 2012, et même deux depuis 2020. Il a devancé cette fois le Chilien Pablo Quintanilla (Honda), 2e en 2020, et les deux Sherco du Portugais Rui Gonçalves et de l'Espagnol Lorenzo Santolino.
Au classement général, l'Anglais Sam Sunderland (KTM) conserve la tête avec trois minutes d'avance sur l'Autrichien Matthias Walkner (KTM), vainqueur en 2018 et 8e de cette étape. Barreda Bort remonte à la 6e place.
Le podium provisoire est toujours complété par le Français Adrien Van Beveren (Yamaha), désormais relégué à 4 minutes 54 secondes de Sunderland après avoir pris la 12e place de l'étape, à un quart d'heure de l'Espagnol. La palme de la malchance est allée une nouvelle fois à Stéphane Peterhansel, vainqueur de 14 Dakar (auto et moto). Au kilomètre 98, à la réception d'un saut, un amortisseur de son buggy Audi hybride a cédé, endommageant sérieusement le système de refroidissement d'eau (ventilateur et radiateur).
Deux boucles sont prévues jeudi et vendredi autour de Ryad, soit encore 421 km et 348 km de spéciales, avant un jour de repos samedi dans la capitale du royaume. « Vu qu’il n’y aura pas de motos devant, les premières voitures vont se regrouper, donc ce n’est pas plus mal », prévoit Loeb.
« Ça va être compliqué demain (jeudi), ce sera une grosse étape où il risque de se passer des choses. En tout cas, on a repris confiance en la voiture, on a fait une spéciale propre. »
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