©Le ministre sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a tenu au bureau du Mohafez de Beyrouth Marwan Abboud une réunion consacrée à la sécurité à Beyrouth (Photo Ani)
Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maalaoui, a mis en garde contre la gravité des actes de vandalisme dans les tunnels de Beyrouth, qui trahissent, selon lui, des failles au niveau de la sécurité. Il a épinglé Solidere et les forces de sécurité sur ce manquement au niveau de leurs responsabilités. « Il n’est pas question que ce qui s’est passé au port de Beyrouth se reproduise à cause de la négligence », a-t-il martelé, en allusion à l’explosion du 4 août 2020.
Le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a tenu vendredi en début de soirée une réunion au bureau du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, consacrée à l’affaire du vol massif de câbles et d’équipements électriques dans les tunnels de la capitale.
Cette réunion est motivée par les failles sécuritaires que trahit cet acte, d’autant que le matériel volé était souterrain et que les voleurs semblent avoir pris tout leur temps pour sectionner les câbles et emporter leur butin, sans être inquiétés.
Des représentants des services de sécurité ont pris part à la réunion au cours de laquelle M. Maoulaoui a assuré qu’ « il n’est pas question de se taire sur ce qui s’est passé ». « Toute erreur au niveau de la sécurité mettra en danger tout Beyrouth, ainsi que la base militaire maritime », a-t-il soutenu.
M. Maoulaoui a notamment critiqué Solidere (La société pour le développement et la reconstruction du centre-ville) et les FSI pour ce laisser-aller. « Il n’est pas permis que Solidere laisse le secteur (qu’elle gère) sans caméras de surveillance ou que les entrées des tunnels restent dans cet état. Il faut seulement que les employés de EDL puissent y accéder, surtout que toutes les installations publiques sont sous la responsabilité d’employés », a-t-il dit.
M. Maoulaoui a insisté sur ce point, en réaffirmant qu’il fait assumer à toutes les administrations concernées la responsabilité du vol massif qui s’est produit. « Il n’est pas question que ce qui s’est passé au port de Beyrouth se reproduise à cause de la négligence », a-t-il dit, en allusion à l’explosion du 4 août 2020 qui avait pulvérisé plusieurs quartiers de la capitale. A l’origine de cette explosion, la présence de plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium entreposées au mépris de toutes les normes de sécurité dans l’entrepôt numéro 12 du port. Le pire est que de nombreux officiels, dont le président Michel Aoun, le chef du gouvernement de l’époque, Hassane Diab, des ministres et autres responsables militaires et politiques avaient été alertés du danger que représentait le stockage défectueux du nitrate d’ammonium, mais n’avaient pas réagi.
Il a révélé que l’enquête au sujet du vol de câbles électriques dans les tunnels suit toujours son cours, sans vouloir donner davantage de détails, avant d’annoncer : « Nous commencerons la semaine prochaine à supprimer les violations et les infractions dans la région de Beyrouth, en particulier sur la corniche maritime ».
Rappelons que EDL avait annoncé mercredi que ses équipes de maintenance avaient constaté les 22 et 23 mai dans les tunnels du centre-ville nombre de vols à grande échelle. Il s’agit notamment des principaux câbles de haute tension de 220 kV qui ont été sectionnés et détruits à plusieurs niveaux.
EDL a précisé que ce sabotage a également touché les câbles d’éclairage, les systèmes de mise en terre, les boîtes de commande et les pompes à eau. “Les dommages résultant de ces actes sont énormes et les réparations nécessitent des montants qui dépassent deux millions de dollars américains”, selon un communiqué de cet office autonome.
Le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a tenu vendredi en début de soirée une réunion au bureau du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, consacrée à l’affaire du vol massif de câbles et d’équipements électriques dans les tunnels de la capitale.
Cette réunion est motivée par les failles sécuritaires que trahit cet acte, d’autant que le matériel volé était souterrain et que les voleurs semblent avoir pris tout leur temps pour sectionner les câbles et emporter leur butin, sans être inquiétés.
Des représentants des services de sécurité ont pris part à la réunion au cours de laquelle M. Maoulaoui a assuré qu’ « il n’est pas question de se taire sur ce qui s’est passé ». « Toute erreur au niveau de la sécurité mettra en danger tout Beyrouth, ainsi que la base militaire maritime », a-t-il soutenu.
M. Maoulaoui a notamment critiqué Solidere (La société pour le développement et la reconstruction du centre-ville) et les FSI pour ce laisser-aller. « Il n’est pas permis que Solidere laisse le secteur (qu’elle gère) sans caméras de surveillance ou que les entrées des tunnels restent dans cet état. Il faut seulement que les employés de EDL puissent y accéder, surtout que toutes les installations publiques sont sous la responsabilité d’employés », a-t-il dit.
M. Maoulaoui a insisté sur ce point, en réaffirmant qu’il fait assumer à toutes les administrations concernées la responsabilité du vol massif qui s’est produit. « Il n’est pas question que ce qui s’est passé au port de Beyrouth se reproduise à cause de la négligence », a-t-il dit, en allusion à l’explosion du 4 août 2020 qui avait pulvérisé plusieurs quartiers de la capitale. A l’origine de cette explosion, la présence de plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium entreposées au mépris de toutes les normes de sécurité dans l’entrepôt numéro 12 du port. Le pire est que de nombreux officiels, dont le président Michel Aoun, le chef du gouvernement de l’époque, Hassane Diab, des ministres et autres responsables militaires et politiques avaient été alertés du danger que représentait le stockage défectueux du nitrate d’ammonium, mais n’avaient pas réagi.
Il a révélé que l’enquête au sujet du vol de câbles électriques dans les tunnels suit toujours son cours, sans vouloir donner davantage de détails, avant d’annoncer : « Nous commencerons la semaine prochaine à supprimer les violations et les infractions dans la région de Beyrouth, en particulier sur la corniche maritime ».
Rappelons que EDL avait annoncé mercredi que ses équipes de maintenance avaient constaté les 22 et 23 mai dans les tunnels du centre-ville nombre de vols à grande échelle. Il s’agit notamment des principaux câbles de haute tension de 220 kV qui ont été sectionnés et détruits à plusieurs niveaux.
EDL a précisé que ce sabotage a également touché les câbles d’éclairage, les systèmes de mise en terre, les boîtes de commande et les pompes à eau. “Les dommages résultant de ces actes sont énormes et les réparations nécessitent des montants qui dépassent deux millions de dollars américains”, selon un communiqué de cet office autonome.
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