©Jason Tatum des Boston Celtics en défense face à Jimmy Butler du Miami Heat pendant le septième match de la finale de la Conférence est de la NBA lundi à Boston. Adam Glanzman/AFP
Finalement trop costaud, Miami s'est qualifié pour la septième finale NBA de son histoire, où l'attend Denver, après avoir brisé le rêve d'un come-back inédit de Boston en s'y imposant (103-84), grâce à Caleb Martin et Jimmy Butler, lors du septième match, jeudi.
Le Heat est non seulement aux portes d'un quatrième titre, après ceux glanés en 2006, 2012 et 2013 (échecs en 2011, 2014 et 2020), mais peut réaliser ce qu'aucune équipe n'a encore jamais réussi: être sacré champion en étant tête de série N.8, de surcroit, après avoir dû en passer par des barrages pour accéder en play-offs.
En 1999, les New York Knicks, également huitièmes à l'Est, avaient déjà réussi à atteindre la finale, mais tombèrent ensuite face aux San Antonio Spurs, sacrés.
Nul doute que le Heat rêve d'un autre scénario, porté par l'énergie des guerriers qu'on donne perdants et qui renversent finalement des montagnes. Après les Bucks de Giannis Antetokounmpo, les Knicks et les Celtics, qui leur avaient barré la route la saison passée au même stade, ils joueront en plus haute altitude encore face aux Nuggets, au sens propre -Denver culmine à 1.500 m- comme au figuré, avec Nikola Jokic et sa bande qui ont écarté sans ménagement les Lakers de LeBron James (4-0) à l'Ouest.
"Nous sommes restés soudés"
Le retour des Floridiens quatre ans après sur la dernière marche du championnat, alors que peu auraient misé un dime (dix centimes de dollar) sur cette hypothèse, au cours d'une saison bien compliquée, porte le sceau de l'entraîneur Erik Spoelstra, qui a su maintenir vivace la culture du Heat, mêlant discipline, éthique de travail et abnégation sans fin.
"Parfois, il faut souffrir pour obtenir ce que l'on veut vraiment", a-t-il commenté. "Ce groupe a fait preuve de force de caractère quand il y a eu des échecs et des déceptions inévitables, mais il a eu cette persévérance pour se relever, cet esprit collectif pour continuer à aller de l'avant."
Il lui a en effet fallu tous ces ingrédients et une bonne dose de basket retrouvé, pour ne pas craquer sous la pression des Celtics remontés comme des pendules, après avoir réduit l'écart de 3-0 à 3-3 dans cette finale de conférence.
Aux yeux de beaucoup, Boston semblait destiné en effet à devenir la première équipe de l'histoire à réussir l'exploit de renverser une telle situation pourtant hautement compromise. Mais pour la 151e fois dans l'histoire des play-offs, le miracle n'a pas eu lieu.
Tatum sur une jambe
D'abord car il s'était déjà produit 48 heures plus tôt, quand Derrick White, avait réussi sa claquette improbable à deux centièmes du buzzer pour arracher la victoire (104-103). Ensuite parce que Jayson Tatum, force motrice des C's, s'est sévèrement tordu la cheville gauche dès sa première action et qu'il a dû composer avec la douleur durant toute la rencontre, devant se contenter de 14 points (à 5/13, 11 rbds).
De fait, Boston s'est heurté à une défense extrêmement coriace des Floridiens, accusant notamment 15 pertes de balles et shootant à 39% de réussite seulement, sans qu'aucun joueur ne puisse vraiment prendre le relais en attaque, même si Jaylen Brown (19 pts) n'a pas démérité.
Derrick White a pourtant bien cru encore jouer les sauveurs au troisième quart-temps en y réussissant 13 de ses 18 points, pour rapprocher les siens à six unités. Mais le Heat n'a jamais tremblé dans ce match maîtrisé, en faisant preuve d'un gros mental et d'une hargne au combat à la hauteur de leur réputation.
Incarnation de cet état d'esprit, Jimmy Butler, certes pas toujours en réussite, à constamment mené la charge pour finir avec 28 points (à 12/28, 7 rbds, 6 passes, 3 interceptions). Caleb Martin, remplaçant propulsé titulaire -formidable coup réussi par Spoelstra en guise d'ajustement- a été une deuxième arme fatale en attaque, auteur de 26 points (à 11/16, 10 rbds).
Et comme c'est souvent le cas, quand ça rentre de près, ça rentre de loin, les Floridiens plantant 50% de leurs banderilles primées (14/28), quand les Celtics ont sacrément raté la mire (9/42). Le coup parfait.
"Nous sommes excités, mais il nous reste encore quatre victoires à obtenir" pour accrocher une bague de champion, a appelé Butler, nullement contenté d'être désigné MVP des play-offs à l'Est.
Le Heat est non seulement aux portes d'un quatrième titre, après ceux glanés en 2006, 2012 et 2013 (échecs en 2011, 2014 et 2020), mais peut réaliser ce qu'aucune équipe n'a encore jamais réussi: être sacré champion en étant tête de série N.8, de surcroit, après avoir dû en passer par des barrages pour accéder en play-offs.
En 1999, les New York Knicks, également huitièmes à l'Est, avaient déjà réussi à atteindre la finale, mais tombèrent ensuite face aux San Antonio Spurs, sacrés.
Nul doute que le Heat rêve d'un autre scénario, porté par l'énergie des guerriers qu'on donne perdants et qui renversent finalement des montagnes. Après les Bucks de Giannis Antetokounmpo, les Knicks et les Celtics, qui leur avaient barré la route la saison passée au même stade, ils joueront en plus haute altitude encore face aux Nuggets, au sens propre -Denver culmine à 1.500 m- comme au figuré, avec Nikola Jokic et sa bande qui ont écarté sans ménagement les Lakers de LeBron James (4-0) à l'Ouest.
"Nous sommes restés soudés"
Le retour des Floridiens quatre ans après sur la dernière marche du championnat, alors que peu auraient misé un dime (dix centimes de dollar) sur cette hypothèse, au cours d'une saison bien compliquée, porte le sceau de l'entraîneur Erik Spoelstra, qui a su maintenir vivace la culture du Heat, mêlant discipline, éthique de travail et abnégation sans fin.
"Parfois, il faut souffrir pour obtenir ce que l'on veut vraiment", a-t-il commenté. "Ce groupe a fait preuve de force de caractère quand il y a eu des échecs et des déceptions inévitables, mais il a eu cette persévérance pour se relever, cet esprit collectif pour continuer à aller de l'avant."
Il lui a en effet fallu tous ces ingrédients et une bonne dose de basket retrouvé, pour ne pas craquer sous la pression des Celtics remontés comme des pendules, après avoir réduit l'écart de 3-0 à 3-3 dans cette finale de conférence.
Aux yeux de beaucoup, Boston semblait destiné en effet à devenir la première équipe de l'histoire à réussir l'exploit de renverser une telle situation pourtant hautement compromise. Mais pour la 151e fois dans l'histoire des play-offs, le miracle n'a pas eu lieu.
Tatum sur une jambe
D'abord car il s'était déjà produit 48 heures plus tôt, quand Derrick White, avait réussi sa claquette improbable à deux centièmes du buzzer pour arracher la victoire (104-103). Ensuite parce que Jayson Tatum, force motrice des C's, s'est sévèrement tordu la cheville gauche dès sa première action et qu'il a dû composer avec la douleur durant toute la rencontre, devant se contenter de 14 points (à 5/13, 11 rbds).
De fait, Boston s'est heurté à une défense extrêmement coriace des Floridiens, accusant notamment 15 pertes de balles et shootant à 39% de réussite seulement, sans qu'aucun joueur ne puisse vraiment prendre le relais en attaque, même si Jaylen Brown (19 pts) n'a pas démérité.
Derrick White a pourtant bien cru encore jouer les sauveurs au troisième quart-temps en y réussissant 13 de ses 18 points, pour rapprocher les siens à six unités. Mais le Heat n'a jamais tremblé dans ce match maîtrisé, en faisant preuve d'un gros mental et d'une hargne au combat à la hauteur de leur réputation.
Incarnation de cet état d'esprit, Jimmy Butler, certes pas toujours en réussite, à constamment mené la charge pour finir avec 28 points (à 12/28, 7 rbds, 6 passes, 3 interceptions). Caleb Martin, remplaçant propulsé titulaire -formidable coup réussi par Spoelstra en guise d'ajustement- a été une deuxième arme fatale en attaque, auteur de 26 points (à 11/16, 10 rbds).
Et comme c'est souvent le cas, quand ça rentre de près, ça rentre de loin, les Floridiens plantant 50% de leurs banderilles primées (14/28), quand les Celtics ont sacrément raté la mire (9/42). Le coup parfait.
"Nous sommes excités, mais il nous reste encore quatre victoires à obtenir" pour accrocher une bague de champion, a appelé Butler, nullement contenté d'être désigné MVP des play-offs à l'Est.
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