©Le véhicule de la Finul qui avait été attaqué près du village d'Al-Aaqibiyé au sud de Saïda (Photo Mahmoud Zayat/AFP)
Cinq membres du Hezbollah ont été accusés par le juge d’instruction militaire, Fadi Sawan, d'« homicide volontaire », dans l’affaire du Casque bleu tué en décembre dernier dans le périmètre du village d’Al-Aaqibiyé, au Liban-sud, a déclaré à l'AFP un responsable judiciaire.
L’acte d’accusation dans l’affaire du meurtre du jeune soldat irlandais, Seán Rooney, a été rendu public jeudi. Le texte, constitué de 30 pages, retient la responsabilité des cinq hommes qui ont été déférés devant le tribunal militaire pour y être jugés.
Ces derniers, précise le texte, ont « constitué une bande de malfaiteurs et mis en œuvre un projet criminel », affirme l'acte d'accusation, qui requiert la peine capitale à l’encontre du détenu, Mohammad Ayyad, et des quatre accusés en fuite, conformément aux dispositions du Code pénal libanais.
Les images des caméras de surveillance près du lieu de l'agression montrent « clairement la patrouille attaquée de toutes parts, par des hommes armés », selon l’acte d’accusation qui relate les faits.
« Certains d'entre eux ont été entendus disant « Nous sommes du Hezbollah », et s'appelant via des talkies walkies », ajoute le texte, ce qui traduit une communication avec des individus qui devaient suivre l’opération à distance.
En janvier, sept personnes avaient été inculpées pour « avoir proféré des menaces avec une arme illégale, détruit le véhicule de la Finul et intimidé ses passagers ».
Selon l'agence locale Al-Markaziya, le gouvernement irlandais aurait réclamé une copie de l'acte d'accusation.
Rappelons que Seán Rooney (23 ans), un soldat du contingent irlandais de la Finul a été tué et trois autres ont été blessés le 14 décembre 2022, lorsque leur véhicule a été attaqué près du village d'Al-Aaqibiyé, au sud de Saïda, où le Hezbollah est fortement implanté.
Selon des informations obtenues à l’époque par Ici Beyrouth, un convoi du contingent irlandais se rendait, dans la nuit du mercredi à jeudi, à l’aéroport de Beyrouth. Les soldats rentraient dans leurs pays pour passer les fêtes de fin d’année. Une voiture aurait dévié sur une route parallèle qui mène au village d’al-Aaqabiyé. Le véhicule a alors été intercepté vers 23h par des habitants armés qui ont reproché à la Finul d’avoir suivi un itinéraire différent de celui emprunté en temps normal, provoquant leur colère. Ces éléments armés ont alors attaqué le véhicule. Selon des informations de l’AFP, 7 balles ont transpercé le véhicule onusien. Le chauffeur irlandais a reçu une balle dans la tête. Les Casques bleus ont tiré des coups de semonce en essayant de se retirer avant que le véhicule ne se renverse en percutant un pylône.
Une source judiciaire avait indiqué à l'AFP que le chauffeur avait été tué sur le coup d'une balle à la tête.
Une dizaine de jours plus tard, la formation pro-iranienne avait remis aux autorités un homme soupçonné d'être le « principal » auteur de l'agression.
L’acte d’accusation dans l’affaire du meurtre du jeune soldat irlandais, Seán Rooney, a été rendu public jeudi. Le texte, constitué de 30 pages, retient la responsabilité des cinq hommes qui ont été déférés devant le tribunal militaire pour y être jugés.
Ces derniers, précise le texte, ont « constitué une bande de malfaiteurs et mis en œuvre un projet criminel », affirme l'acte d'accusation, qui requiert la peine capitale à l’encontre du détenu, Mohammad Ayyad, et des quatre accusés en fuite, conformément aux dispositions du Code pénal libanais.
Les images des caméras de surveillance près du lieu de l'agression montrent « clairement la patrouille attaquée de toutes parts, par des hommes armés », selon l’acte d’accusation qui relate les faits.
« Certains d'entre eux ont été entendus disant « Nous sommes du Hezbollah », et s'appelant via des talkies walkies », ajoute le texte, ce qui traduit une communication avec des individus qui devaient suivre l’opération à distance.
En janvier, sept personnes avaient été inculpées pour « avoir proféré des menaces avec une arme illégale, détruit le véhicule de la Finul et intimidé ses passagers ».
Selon l'agence locale Al-Markaziya, le gouvernement irlandais aurait réclamé une copie de l'acte d'accusation.
Rappelons que Seán Rooney (23 ans), un soldat du contingent irlandais de la Finul a été tué et trois autres ont été blessés le 14 décembre 2022, lorsque leur véhicule a été attaqué près du village d'Al-Aaqibiyé, au sud de Saïda, où le Hezbollah est fortement implanté.
Selon des informations obtenues à l’époque par Ici Beyrouth, un convoi du contingent irlandais se rendait, dans la nuit du mercredi à jeudi, à l’aéroport de Beyrouth. Les soldats rentraient dans leurs pays pour passer les fêtes de fin d’année. Une voiture aurait dévié sur une route parallèle qui mène au village d’al-Aaqabiyé. Le véhicule a alors été intercepté vers 23h par des habitants armés qui ont reproché à la Finul d’avoir suivi un itinéraire différent de celui emprunté en temps normal, provoquant leur colère. Ces éléments armés ont alors attaqué le véhicule. Selon des informations de l’AFP, 7 balles ont transpercé le véhicule onusien. Le chauffeur irlandais a reçu une balle dans la tête. Les Casques bleus ont tiré des coups de semonce en essayant de se retirer avant que le véhicule ne se renverse en percutant un pylône.
Une source judiciaire avait indiqué à l'AFP que le chauffeur avait été tué sur le coup d'une balle à la tête.
Une dizaine de jours plus tard, la formation pro-iranienne avait remis aux autorités un homme soupçonné d'être le « principal » auteur de l'agression.
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