Nouvelle arrivante dans l'OTAN, la Finlande accueille ce vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Dans un discours, le secrétaire d'État met en garde contre la "menace" chinoise et la rivalité croissante avec Pékin.
Très impliqué dans le conflit russo-ukrainien, les États-Unis rappellent ce vendredi en Finlande leur préoccupation d'une menace potentielle venant de la Chine, alliée de la Russie, principal rival des États-Unis.
"Notre soutien à l'Ukraine n'a pas affaibli nos capacités à répondre à une menace potentielle venant de la Chine ou d'ailleurs - il les a renforcées", affirme Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine. En visite en Finlande, qui a récemment rejoint l'Otan, le secrétaire d'État US a tenu un discours en faveur du soutien à l'Ukraine face à la Russie. Continuer à armer et renforcer l'Ukraine est la seule voie pour atteindre une "vraie paix", a-t-il affirmé, rejetant tout cessez-le-feu défavorable à Kiev. Le secrétaire d'État américain considère l'invasion russe comme virant à l'"échec stratégique".
Pour souligner son propos, le chef de la diplomatie américaine a relevé les pertes russes sur le terrain et sur les marchés européens.
"Là où Poutine voulait projeter de la force, il a révélé de la faiblesse. Là où il voulait diviser, il a uni", a insisté le chef de la diplomatie US.
L'objectif du discours du responsable américain était d'afficher une position claire des États-Unis au moment où certains pourraient être tentés d'appeler à une armistice ou à un cessez-le-feu. Sa visite consacre le virage majeur de la position de la Finlande en moins de cinq ans.
D'un "pont" entre l'Occident et la Russie, comme lors du sommet réunissant Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, le pays nordique, avec sa frontière de 1 340 kilomètres avec la Russie, est désormais le 31e membre de l'Otan et une voix forte contre l'agression russe parmi les Européens.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Très impliqué dans le conflit russo-ukrainien, les États-Unis rappellent ce vendredi en Finlande leur préoccupation d'une menace potentielle venant de la Chine, alliée de la Russie, principal rival des États-Unis.
Pour souligner son propos, le chef de la diplomatie américaine a relevé les pertes russes sur le terrain et sur les marchés européens.
"Là où Poutine voulait projeter de la force, il a révélé de la faiblesse. Là où il voulait diviser, il a uni", a insisté le chef de la diplomatie US.
L'objectif du discours du responsable américain était d'afficher une position claire des États-Unis au moment où certains pourraient être tentés d'appeler à une armistice ou à un cessez-le-feu. Sa visite consacre le virage majeur de la position de la Finlande en moins de cinq ans.
D'un "pont" entre l'Occident et la Russie, comme lors du sommet réunissant Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, le pays nordique, avec sa frontière de 1 340 kilomètres avec la Russie, est désormais le 31e membre de l'Otan et une voix forte contre l'agression russe parmi les Européens.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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