©Auteur d'un triple-double à 27 points le double MVP Nikola Jokic (n°15) a tracté les Denver Nuggets contre le Miami Heat. Mark Brown/Getty Images/AFP
Denver, tracté par son double MVP Nikola Jokic, auteur d'un triple-double à 27 points dont 12 dans le dernier quart-temps, a maîtrisé Miami sur son parquet, pour remporter (104-93) la première manche de la finale de la NBA, jeudi.
Pour leur première à ce stade, en 47 ans de présence dans la ligue, les Nuggets n'ont pas été paralysés par l'enjeu, sereins comme leur montagne serbe qui est montée en puissance dans ce match inaugural, faisant d'abord briller ses coéquipiers (14 passes dont 10 à la pause, 10 rebonds). Sans jamais donner l'impression de forcer son jeu, Jokic a ensuite pris les choses en main en attaque dans le dernier quart-temps, quand le Heat, toujours aussi valeureux, est revenu à 9 unités, dans le sillage du surprenant remplaçant Haywood Highsmith (18 pts), après en avoir compté 24 de retard à la fin du précédent, pour mieux décourager ce semblant de come-back.
"Nous respectons beaucoup leur équipe. Nous voulions simplement donner le premier coup de poing. Lors des trois premiers tours des play-offs, ils ont gagné leur premier match à l'extérieur et nous ne voulions pas que cela se produise. Je pense que nous avons fait du bon travail", a commenté le "Joker", après avoir ajouté un neuvième triple-double à sa collection lors d'une même post-saison, établissant un nouveau record NBA en la matière, avec désormais deux de plus que Wilt Chamberlain.
Murray encore efficace
De fait, son équipe n'a pas pâti du déficit d'expérience par rapport au Heat, en quête d'un quatrième titre et de retour sur la dernière marche, trois ans après la sixième tentative ratée dans la bulle anti-Covid d'Orlando.
La question se posait surtout de savoir si les dix jours sans match de Denver, plutôt reposé depuis le coup de balai infligé aux Lakers en finale de conférence Ouest, auraient pour effet indésirable un manque de rythme, face à des Floridiens certes fatigués mais arrivés avec un élan d'euphorie, après avoir eu le dernier mot sur Boston au 7e match à l'Est. La réponse a été rapidement donnée par les hommes de Michael Malone, qui ont, comme d'habitude, attaqué la rencontre tambour battant, à l'image d'Aaron Gordon auteur de 12 de ses 16 points dans le premier quart-temps bouclé avec déjà neuf unités d'avance (29-20).
Durant ces douze premières minutes, les Nuggets ont été très agressifs dans la raquette floridienne, profitant d'un gros avantage de taille sur leurs adversaires. Un effort maintenu tout du long, avec pour récompense 46 points inscrits dans la peinture et une adresse globale à 50,6% de réussite. Le fait est que Denver a plus d'une corde à son arc, Jamal Murray s'avérant encore bien efficace (26 pts à 11/22, 10 passes), Michael Porter Jr pesant aussi offensivement (14 pts, 13 rbds). "Tout le monde a été impliqué, a fait son travail. Je suis fier des gars", a salué leur coach Michael Malone, insistant sur "l'effort collectif" gagnant.
Butler sans ressort
En face, seul Bam Adebayo a pu rivaliser en altitude avec les Nuggets. Le plus souvent isolé en défense et donc débordé, le pivot s'est surtout illustré sous le cercle adverse (26 pts à 13/25, 13 rbds).
Il faut dire que Denver, non content de défendre remarquablement son cercle, concédant seulement deux lancers francs, s'est employé à faire vivre un calvaire aux deux gâchettes floridiennes Caleb Martin et Max Strus, réduits à un famélique 1/17 aux shoots. Et Jimmy Butler dans tout ça ? Il a été très en-dedans, bien loin de ses standards (13 pts à 6/14, 7 passes), finissant seulement quatrième meilleur marqueur du Heat, derrière Gabe Vincent (19 pts).
"On ne s'attend pas à ce que ce soit facile quand on arrive en finale. C'est un grand défi. Mais il faudra en faire plus. Nous allons nous mettre au travail et voir ce que nous pouvons faire de mieux, de plus fort, avec plus d'effort", a promis l'entraîneur floridien Erik Spoelstra, qui devra en effet trouver des solutions pour répondre à la puissance et à la variété offensives des Nuggets d'ici à la deuxième rencontre prévue dimanche, toujours à Denver.
Pour leur première à ce stade, en 47 ans de présence dans la ligue, les Nuggets n'ont pas été paralysés par l'enjeu, sereins comme leur montagne serbe qui est montée en puissance dans ce match inaugural, faisant d'abord briller ses coéquipiers (14 passes dont 10 à la pause, 10 rebonds). Sans jamais donner l'impression de forcer son jeu, Jokic a ensuite pris les choses en main en attaque dans le dernier quart-temps, quand le Heat, toujours aussi valeureux, est revenu à 9 unités, dans le sillage du surprenant remplaçant Haywood Highsmith (18 pts), après en avoir compté 24 de retard à la fin du précédent, pour mieux décourager ce semblant de come-back.
"Nous respectons beaucoup leur équipe. Nous voulions simplement donner le premier coup de poing. Lors des trois premiers tours des play-offs, ils ont gagné leur premier match à l'extérieur et nous ne voulions pas que cela se produise. Je pense que nous avons fait du bon travail", a commenté le "Joker", après avoir ajouté un neuvième triple-double à sa collection lors d'une même post-saison, établissant un nouveau record NBA en la matière, avec désormais deux de plus que Wilt Chamberlain.
Murray encore efficace
De fait, son équipe n'a pas pâti du déficit d'expérience par rapport au Heat, en quête d'un quatrième titre et de retour sur la dernière marche, trois ans après la sixième tentative ratée dans la bulle anti-Covid d'Orlando.
La question se posait surtout de savoir si les dix jours sans match de Denver, plutôt reposé depuis le coup de balai infligé aux Lakers en finale de conférence Ouest, auraient pour effet indésirable un manque de rythme, face à des Floridiens certes fatigués mais arrivés avec un élan d'euphorie, après avoir eu le dernier mot sur Boston au 7e match à l'Est. La réponse a été rapidement donnée par les hommes de Michael Malone, qui ont, comme d'habitude, attaqué la rencontre tambour battant, à l'image d'Aaron Gordon auteur de 12 de ses 16 points dans le premier quart-temps bouclé avec déjà neuf unités d'avance (29-20).
Durant ces douze premières minutes, les Nuggets ont été très agressifs dans la raquette floridienne, profitant d'un gros avantage de taille sur leurs adversaires. Un effort maintenu tout du long, avec pour récompense 46 points inscrits dans la peinture et une adresse globale à 50,6% de réussite. Le fait est que Denver a plus d'une corde à son arc, Jamal Murray s'avérant encore bien efficace (26 pts à 11/22, 10 passes), Michael Porter Jr pesant aussi offensivement (14 pts, 13 rbds). "Tout le monde a été impliqué, a fait son travail. Je suis fier des gars", a salué leur coach Michael Malone, insistant sur "l'effort collectif" gagnant.
Butler sans ressort
En face, seul Bam Adebayo a pu rivaliser en altitude avec les Nuggets. Le plus souvent isolé en défense et donc débordé, le pivot s'est surtout illustré sous le cercle adverse (26 pts à 13/25, 13 rbds).
Il faut dire que Denver, non content de défendre remarquablement son cercle, concédant seulement deux lancers francs, s'est employé à faire vivre un calvaire aux deux gâchettes floridiennes Caleb Martin et Max Strus, réduits à un famélique 1/17 aux shoots. Et Jimmy Butler dans tout ça ? Il a été très en-dedans, bien loin de ses standards (13 pts à 6/14, 7 passes), finissant seulement quatrième meilleur marqueur du Heat, derrière Gabe Vincent (19 pts).
"On ne s'attend pas à ce que ce soit facile quand on arrive en finale. C'est un grand défi. Mais il faudra en faire plus. Nous allons nous mettre au travail et voir ce que nous pouvons faire de mieux, de plus fort, avec plus d'effort", a promis l'entraîneur floridien Erik Spoelstra, qui devra en effet trouver des solutions pour répondre à la puissance et à la variété offensives des Nuggets d'ici à la deuxième rencontre prévue dimanche, toujours à Denver.
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