©Le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Rishi Sunaka donnant une conférence de presse à la Maison Blanche, Washington DC, le 8 juin 2023. (Photo ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a été reçu par le président américain Joe Biden à Washington, jeudi 8 juin. Les deux dirigeants ont affiché la volonté de renforcer la coopération entre leurs deux pays, notamment dans les domaines de la défense et de l'intelligence artificielle, ainsi qu'en termes de partenariats économiques.
Ce n'est pas l'accord de libre-échange dont rêvait Londres, mais le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président américain Joe Biden ont annoncé jeudi à Washington un nouveau partenariat économique et célébré une amitié retrouvée.
Une "déclaration atlantique" présentée vendredi par les deux dirigeants prévoit une coopération renforcée dans l'industrie de défense, dans le nucléaire civil et dans l'approvisionnement en métaux indispensables à la transition énergétique.
Sur ce dernier point, Rishi Sunak a obtenu de la Maison Blanche que les industriels britanniques bénéficient en partie du gigantesque plan de subventions de Joe Biden, le "Inflation Reduction Act", qui promeut sans complexe le "made in America".
En matière de défense, le président américain a promis d'ouvrir l'accès du marché américain aux industriels britanniques afin de doper notamment le développement de missiles hypersoniques.
L'accord entre les deux pays, taillé pour faire face à la Chine et à la Russie, porte aussi sur l'intelligence artificielle, sur la sécurité énergétique, et sur la fiabilité des chaînes d'approvisionnement.
Rishi Sunak repart de Washington avec un certain soutien des Etats-Unis à ses ambitions de régulation de l'intelligence artificielle. Le président américain a été plus prudent sur un autre projet de Londres, à savoir placer le ministre britannique de la Défense Ben Wallace à la tête de l'Otan.
Joe Biden et Rishi Sunak s'étaient déjà vus plusieurs fois, en marge de sommets internationaux ou pour lancer une grande collaboration militaire avec l'Australie, mais cette réception à Washington est de loin leur entrevue la plus formelle.
Leur discussion a sans surprise aussi tourné autour de l'Ukraine. Les Etats-Unis ont vanté à de nombreuses reprises l'engagement des Britanniques dans le soutien face à l'invasion par la Russie.
Malo Pinatel, avec AFP
Ce n'est pas l'accord de libre-échange dont rêvait Londres, mais le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président américain Joe Biden ont annoncé jeudi à Washington un nouveau partenariat économique et célébré une amitié retrouvée.
Une "déclaration atlantique" présentée vendredi par les deux dirigeants prévoit une coopération renforcée dans l'industrie de défense, dans le nucléaire civil et dans l'approvisionnement en métaux indispensables à la transition énergétique.
Sur ce dernier point, Rishi Sunak a obtenu de la Maison Blanche que les industriels britanniques bénéficient en partie du gigantesque plan de subventions de Joe Biden, le "Inflation Reduction Act", qui promeut sans complexe le "made in America".
En matière de défense, le président américain a promis d'ouvrir l'accès du marché américain aux industriels britanniques afin de doper notamment le développement de missiles hypersoniques.
L'accord entre les deux pays, taillé pour faire face à la Chine et à la Russie, porte aussi sur l'intelligence artificielle, sur la sécurité énergétique, et sur la fiabilité des chaînes d'approvisionnement.
Rishi Sunak repart de Washington avec un certain soutien des Etats-Unis à ses ambitions de régulation de l'intelligence artificielle. Le président américain a été plus prudent sur un autre projet de Londres, à savoir placer le ministre britannique de la Défense Ben Wallace à la tête de l'Otan.
Joe Biden et Rishi Sunak s'étaient déjà vus plusieurs fois, en marge de sommets internationaux ou pour lancer une grande collaboration militaire avec l'Australie, mais cette réception à Washington est de loin leur entrevue la plus formelle.
Leur discussion a sans surprise aussi tourné autour de l'Ukraine. Les Etats-Unis ont vanté à de nombreuses reprises l'engagement des Britanniques dans le soutien face à l'invasion par la Russie.
Malo Pinatel, avec AFP
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