Alors que la livre turque connaît, depuis quelques jours, une inquiétante dévaluation, le président turc Recep Tayyip Erdogan a décidé ce vendredi de nommer par décret une nouvelle gouverneure à la tête de la Banque centrale turque.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a nommé par décret vendredi une nouvelle gouverneure à la tête de la Banque centrale turque. Il attend de cette dernière, des réformes visant l'endiguement de l'inflation et de la dévaluation de la livre turque.
Première femme à diriger la Banque centrale turque, Hafize Gaye Erkan, passée par First Republic Bank et Goldman Sachs, est partisane d'un retour à l'orthodoxie financière, comme par exemple le relèvement des taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation.
Le président Erdogan, réélu le 28 mai pour un troisième mandat, avait déjà nommé la semaine dernière un nouveau ministre de l'Economie, Mehmet Simsek, qui promeut lui aussi un retour à l'orthodoxie. Lors de sa prise de fonctions dimanche, le ministre, très respecté des milieux d'affaires, a prévenu qu'il faudrait revenir à des "mesures rationnelles" pour redresser l'économie turque. Le président Erdogan a contraint ces dernières années la Banque centrale turque à abaisser ses taux d'intérêt, contribuant à la flambée de l'inflation (39,6% sur un an en mai).
Mercredi, la monnaie turque, soutenue massivement par la Banque centrale turque avant les élections présidentielle et législatives de mai, a chuté de plus de 7% face au dollar et à l'euro. La livre turque continuait de reculer de 1,5% peu après 06H30 GMT vendredi face au billet vert.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a nommé par décret vendredi une nouvelle gouverneure à la tête de la Banque centrale turque. Il attend de cette dernière, des réformes visant l'endiguement de l'inflation et de la dévaluation de la livre turque.
Première femme à diriger la Banque centrale turque, Hafize Gaye Erkan, passée par First Republic Bank et Goldman Sachs, est partisane d'un retour à l'orthodoxie financière, comme par exemple le relèvement des taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation.
Le président Erdogan, réélu le 28 mai pour un troisième mandat, avait déjà nommé la semaine dernière un nouveau ministre de l'Economie, Mehmet Simsek, qui promeut lui aussi un retour à l'orthodoxie. Lors de sa prise de fonctions dimanche, le ministre, très respecté des milieux d'affaires, a prévenu qu'il faudrait revenir à des "mesures rationnelles" pour redresser l'économie turque. Le président Erdogan a contraint ces dernières années la Banque centrale turque à abaisser ses taux d'intérêt, contribuant à la flambée de l'inflation (39,6% sur un an en mai).
Mercredi, la monnaie turque, soutenue massivement par la Banque centrale turque avant les élections présidentielle et législatives de mai, a chuté de plus de 7% face au dollar et à l'euro. La livre turque continuait de reculer de 1,5% peu après 06H30 GMT vendredi face au billet vert.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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