©Khartoum, le 10 juin 2023. (Photo - / AFP)
Ryad a annoncé mardi 13 juin une conférence internationale pour le 19 juin, afin de pouvoir coordonner l'aide humanitaire au Soudan. Tandis que de nouveaux partenaires, à l'image du Qatar et de l'Union Européenne, s'associent pour régler cette crise, la situation humanitaire à Khartoum et au Darfour continue de se dégrader.
L'Arabie saoudite a annoncé mardi la tenue le 19 juin d'une conférence internationale pour coordonner l'aide humanitaire au Soudan, théâtre de combats meurtriers entre deux généraux rivaux depuis près de deux mois.
Participeront à cette conférence, aux côtés de l'Arabie saoudite, "le Qatar, l'Egypte, l'Allemagne, l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha), l'Union européenne et l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)", a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères de la riche monarchie du Golfe.
Pendant plusieurs semaines, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis ont servi de médiateurs à des négociations dans le port saoudien de Jeddah, sur la mer Rouge, entre les deux camps qui s'affrontent depuis le 15 avril, en vue d'arriver à un cessez-le-feu.
Mais les nombreuses trêves annoncées n'ont été quasiment jamais respectées et l'aide humanitaire qui devait être acheminée grâce à ces mesures est donc arrivée au compte-goutte.
Les combats opposent l'armée commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
Concentrés essentiellement dans la capitale Khartoum et la vaste région du Darfour (ouest), ils ont fait depuis le 15 avril plus de 1.800 morts, selon l'ONG Acled, et deux millions de déplacés, selon l'ONU.
Les ONG ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire qui se détériore dans ce pays d'Afrique de l'est, l'un des plus pauvres du monde.
La crise devrait s'aggraver avec l'approche de la saison des pluies, synonyme de recrudescence du paludisme, d'insécurité alimentaire et de malnutrition infantile.
Lors d'un sommet tenu à Djibouti lundi, l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a de son côté annoncé que le Kenya allait présider un quatuor comprenant l'Ethiopie, la Somalie et le Soudan du Sud, pour tenter de résoudre le conflit.
De leur côté, les Etats-Unis examinent avec "les Saoudiens, les Africains, les Arabes et d'autres partenaires" la suite à donner aux efforts de médiation et espèrent faire des recommandations d'ici la fin de la semaine, a indiqué mardi un haut responsable du département d'Etat.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Arabie saoudite a annoncé mardi la tenue le 19 juin d'une conférence internationale pour coordonner l'aide humanitaire au Soudan, théâtre de combats meurtriers entre deux généraux rivaux depuis près de deux mois.
Participeront à cette conférence, aux côtés de l'Arabie saoudite, "le Qatar, l'Egypte, l'Allemagne, l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha), l'Union européenne et l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)", a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères de la riche monarchie du Golfe.
Pendant plusieurs semaines, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis ont servi de médiateurs à des négociations dans le port saoudien de Jeddah, sur la mer Rouge, entre les deux camps qui s'affrontent depuis le 15 avril, en vue d'arriver à un cessez-le-feu.
Mais les nombreuses trêves annoncées n'ont été quasiment jamais respectées et l'aide humanitaire qui devait être acheminée grâce à ces mesures est donc arrivée au compte-goutte.
Les combats opposent l'armée commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
Concentrés essentiellement dans la capitale Khartoum et la vaste région du Darfour (ouest), ils ont fait depuis le 15 avril plus de 1.800 morts, selon l'ONG Acled, et deux millions de déplacés, selon l'ONU.
Les ONG ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire qui se détériore dans ce pays d'Afrique de l'est, l'un des plus pauvres du monde.
La crise devrait s'aggraver avec l'approche de la saison des pluies, synonyme de recrudescence du paludisme, d'insécurité alimentaire et de malnutrition infantile.
Lors d'un sommet tenu à Djibouti lundi, l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a de son côté annoncé que le Kenya allait présider un quatuor comprenant l'Ethiopie, la Somalie et le Soudan du Sud, pour tenter de résoudre le conflit.
De leur côté, les Etats-Unis examinent avec "les Saoudiens, les Africains, les Arabes et d'autres partenaires" la suite à donner aux efforts de médiation et espèrent faire des recommandations d'ici la fin de la semaine, a indiqué mardi un haut responsable du département d'Etat.
Malo Pinatel, avec AFP
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