La ville de Ersal à Baalbeck, a lancé jeudi un appel à la communauté internationale pour qu’elle lui assure en toute urgence une aide financière afin de permettre aux 70.000 réfugiés syriens qu’elle accueille et à ses 40.000 habitants libanais de survivre à un hiver long et froid.
"Nos hivers sont longs et durent d’octobre à fin avril. Les ménages se réchauffent aux poêles à mazout mais malheureusement, un bidon de 20 litres coûte aujourd'hui 400 mille livres libanaises", explique à Ici Beyrouth le président du conseil municipal de Ersal, Bassel Hojairi.
Dans ce village situé à 1.400 mètres d’altitude, les températures peuvent être inférieures à 0 degré. Approvisionnées en courant électrique à raison de "100 minutes par jour, 8.000 familles libanaises et 12.000 familles de réfugiés syriens ont besoin chacune d’au moins une tonne de carburant durant la saison froide pour réchauffer leurs nuits, sans compter le carburant nécessaire pour les autres activités domestiques, comme la cuisine, la lessive…", explique M. Hojairi.
Le coût du mazout ayant augmenté d’au moins 350%, "600 litres par unité de ménage coûteraient environ 12 à 15 millions de livres libanaises", dit-il. Et d’expliquer que le salaire d’un père de famille est d’environ 1,5 million de livres libanaises, alors que les ouvriers peuvent gagner jusqu’à 100.000 livres par jour. "Ces chiffres sont déplorables, lance M. Hojeiri. À à peine suffisent-ils à nourrir les enfants de légumineuses. Une famille de quatre enfants a besoin en moyenne de 100.000 livres au quotidien juste pour se nourrir. Les habitants ont besoin d’être secourus en toute urgence afin que leur soient assurés les moyens nécessaires pour se réchauffer en hiver."
Edinburgh Direct Aid, l’une des rares ONG à maintenir une présence permanente à Ersal rapporte à l’AFP qu’ "en raison des coupes budgétaires, l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et d’autres ONG ne sont pas en mesure de fournir des fonds que pour moins de 30% des besoins".
M. Hojairi précise dans ce cadre que le HCR assure son aide à travers le ministère des Affaires sociales. "Le conseil municipal lui a présenté aussi une liste de 649 noms de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, note-t-il. Des aides sont promises. Mais personne n’a rien perçu jusqu’à l’heure. Cependant, certaines petites associations viennent en aide aux réfugiés. Leurs capacités étant limitées, cela s’est arrêté à 20 litres de mazout par tente sur l’ensemble de la saison. Tout le monde n’en a pas bénéficié. "
Dans ce contexte, Edinburgh Direct Aid a mis en garde :"Beaucoup de familles de réfugiés à Ersal ont survécu aux hivers précédents, mais celui-ci est différent."
Le Liban frappé par une crise économique et sociale sans précédent, l’inflation battant son plein, une famille résidant à Ersal aurait besoin en moyenne de 350 dollars pour se réchauffer durant l’hiver.
"Nos hivers sont longs et durent d’octobre à fin avril. Les ménages se réchauffent aux poêles à mazout mais malheureusement, un bidon de 20 litres coûte aujourd'hui 400 mille livres libanaises", explique à Ici Beyrouth le président du conseil municipal de Ersal, Bassel Hojairi.
Dans ce village situé à 1.400 mètres d’altitude, les températures peuvent être inférieures à 0 degré. Approvisionnées en courant électrique à raison de "100 minutes par jour, 8.000 familles libanaises et 12.000 familles de réfugiés syriens ont besoin chacune d’au moins une tonne de carburant durant la saison froide pour réchauffer leurs nuits, sans compter le carburant nécessaire pour les autres activités domestiques, comme la cuisine, la lessive…", explique M. Hojairi.
Le coût du mazout ayant augmenté d’au moins 350%, "600 litres par unité de ménage coûteraient environ 12 à 15 millions de livres libanaises", dit-il. Et d’expliquer que le salaire d’un père de famille est d’environ 1,5 million de livres libanaises, alors que les ouvriers peuvent gagner jusqu’à 100.000 livres par jour. "Ces chiffres sont déplorables, lance M. Hojeiri. À à peine suffisent-ils à nourrir les enfants de légumineuses. Une famille de quatre enfants a besoin en moyenne de 100.000 livres au quotidien juste pour se nourrir. Les habitants ont besoin d’être secourus en toute urgence afin que leur soient assurés les moyens nécessaires pour se réchauffer en hiver."
Edinburgh Direct Aid, l’une des rares ONG à maintenir une présence permanente à Ersal rapporte à l’AFP qu’ "en raison des coupes budgétaires, l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et d’autres ONG ne sont pas en mesure de fournir des fonds que pour moins de 30% des besoins".
M. Hojairi précise dans ce cadre que le HCR assure son aide à travers le ministère des Affaires sociales. "Le conseil municipal lui a présenté aussi une liste de 649 noms de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, note-t-il. Des aides sont promises. Mais personne n’a rien perçu jusqu’à l’heure. Cependant, certaines petites associations viennent en aide aux réfugiés. Leurs capacités étant limitées, cela s’est arrêté à 20 litres de mazout par tente sur l’ensemble de la saison. Tout le monde n’en a pas bénéficié. "
Dans ce contexte, Edinburgh Direct Aid a mis en garde :"Beaucoup de familles de réfugiés à Ersal ont survécu aux hivers précédents, mais celui-ci est différent."
Le Liban frappé par une crise économique et sociale sans précédent, l’inflation battant son plein, une famille résidant à Ersal aurait besoin en moyenne de 350 dollars pour se réchauffer durant l’hiver.
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