A la "Une" des journaux, en haut de la pile des dossiers brûlants au Paris SG et désormais sur la pelouse de Faro: en plein feuilleton, Kylian Mbappé rechausse les crampons vendredi (21h45, Beyrouth) pour Gibraltar-France, avec le brassard de capitaine et des buts dans le viseur.
L'attaquant des Bleus est devenu maître dans l'art de jouer sur plusieurs tableaux, et cette semaine l'a encore prouvé. Depuis le centre d'entraînement de Clairefontaine (Yvelines) jusqu'à l'arrivée à Faro (Portugal) jeudi, le joueur du Paris SG a non seulement participé à la préparation des qualifications à l'Euro-2024 au programme du mois de juin, mais il a surtout géré, avec son entourage, l'inflammable question de son avenir en club.
Lettre envoyée au Paris SG pour confirmer qu'il n'activerait pas son option pour une année de contrat supplémentaire (2024-2025), communiqué à l'AFP pour clarifier sa position, tweet catégorique pour démentir une hypothétique envie de rejoindre le Real Madrid dès cet été... Le N.10 des Bleus a vécu quelques jours animés qui ne l'ont pas empêché d'effectuer un passage remarqué dans les tribunes de Roland-Garros, dimanche, ni d'accorder un entretien à la Gazzetta dello Sport, mercredi.
Mercredi soir, il a même pu échanger avec le président de la Fédération Philippe Diallo, venu dîner avec les joueurs. Le dirigeant négocie actuellement avec l'entourage du capitaine des Bleus pour mettre sur pied une nouvelle convention régissant les droits à l'image des internationaux, un dossier ouvert par Mbappé il y a plus d'un an.
En toute logique, l'épineuse question de son avenir a occupé une bonne partie de la conférence de presse de veille de match, jeudi à Faro où la star tricolore, présente en sa qualité de capitaine, a réaffirmé sa position sur le sujet.
"J'ai déjà répondu, j'ai dit que mon objectif était de continuer, de rester au club, c'est ma seule option pour le moment. Je ne pensais pas qu'une lettre pouvait tuer ou offenser quelqu'un", a-t-il lâché.
Il a également nié avoir parasité le rassemblement des Bleus en envoyant son courrier à quatre jours d'un match international.
"J'accepte tout, les gens peuvent parler, critiquer, je comprends, a-t-il indiqué. Les gens n'ont pas tous les tenants et les aboutissants. Je sais pourquoi je fais ce que je fais et je dis ce que je dis. Il n'y a pas de problème avec ça".
"Responsabilité en tant que capitaine"
Un point de vue qu'avait déjà défendu son coéquipier Ibrahima Konaté, interrogé mercredi au sujet de cette drôle de semaine.
"C'est vous (les médias) qui faites parler de lui ! Lui ne fait rien, il ne fait que répondre, s'est esclaffé le défenseur de Liverpool. Un joueur qui fait parler de lui comme ça, c'est vrai que c'est assez exceptionnel mais il faut voir aussi de quel joueur on parle, ce qu'il fait, ce qu'il a produit. Ca fait le buzz, ça fait la +Une+, mais nous on ne maîtrise pas ça".
En façade, l'attaquant de 24 ans n'avait rien laissé paraître sur les pelouses d'entraînement des Yvelines durant la semaine, assurant le "show" à coups de sourires et de plaisanteries devant les photographes. Sa complicité avec Antoine Griezmann, vice-capitaine déçu en mars de ne pas avoir hérité du brassard, a été remarquée.
Jeudi à Faro, il est resté droit dans ses bottes, n'hésitant pas à venir affronter les questions de la presse en plein tumulte avec le PSG.
"J'ai une responsabilité en tant que capitaine, ce n'est pas quelques bruits qui me feront fuir cette responsabilité. Ce n'est pas mon tempérament de fuir", a-t-il expliqué.
La même ambition l'anime également sur le terrain où il aura l'occasion, contre la 201e nation mondiale, de rêver d'une pluie de buts, lui qui chasse tous les records après 68 sélections.
Avec 38 buts, le Parisien s'approche à grands pas des quatre Tricolores qui le devancent au classement des buteurs. S'il reste encore à distance du recordman Olivier Giroud (53), il talonne Michel Platini et ses 41 buts.
"C'est à la fois un honneur et (...) la prochaine cible à battre, avait-il glissé après son doublé contre les Pays-Bas en mars (4-0). Je veux continuer mon chemin jusqu'en haut et cela passe par Michel Platini".
L'attaquant des Bleus est devenu maître dans l'art de jouer sur plusieurs tableaux, et cette semaine l'a encore prouvé. Depuis le centre d'entraînement de Clairefontaine (Yvelines) jusqu'à l'arrivée à Faro (Portugal) jeudi, le joueur du Paris SG a non seulement participé à la préparation des qualifications à l'Euro-2024 au programme du mois de juin, mais il a surtout géré, avec son entourage, l'inflammable question de son avenir en club.
Lettre envoyée au Paris SG pour confirmer qu'il n'activerait pas son option pour une année de contrat supplémentaire (2024-2025), communiqué à l'AFP pour clarifier sa position, tweet catégorique pour démentir une hypothétique envie de rejoindre le Real Madrid dès cet été... Le N.10 des Bleus a vécu quelques jours animés qui ne l'ont pas empêché d'effectuer un passage remarqué dans les tribunes de Roland-Garros, dimanche, ni d'accorder un entretien à la Gazzetta dello Sport, mercredi.
Mercredi soir, il a même pu échanger avec le président de la Fédération Philippe Diallo, venu dîner avec les joueurs. Le dirigeant négocie actuellement avec l'entourage du capitaine des Bleus pour mettre sur pied une nouvelle convention régissant les droits à l'image des internationaux, un dossier ouvert par Mbappé il y a plus d'un an.
En toute logique, l'épineuse question de son avenir a occupé une bonne partie de la conférence de presse de veille de match, jeudi à Faro où la star tricolore, présente en sa qualité de capitaine, a réaffirmé sa position sur le sujet.
"J'ai déjà répondu, j'ai dit que mon objectif était de continuer, de rester au club, c'est ma seule option pour le moment. Je ne pensais pas qu'une lettre pouvait tuer ou offenser quelqu'un", a-t-il lâché.
Il a également nié avoir parasité le rassemblement des Bleus en envoyant son courrier à quatre jours d'un match international.
"J'accepte tout, les gens peuvent parler, critiquer, je comprends, a-t-il indiqué. Les gens n'ont pas tous les tenants et les aboutissants. Je sais pourquoi je fais ce que je fais et je dis ce que je dis. Il n'y a pas de problème avec ça".
"Responsabilité en tant que capitaine"
Un point de vue qu'avait déjà défendu son coéquipier Ibrahima Konaté, interrogé mercredi au sujet de cette drôle de semaine.
"C'est vous (les médias) qui faites parler de lui ! Lui ne fait rien, il ne fait que répondre, s'est esclaffé le défenseur de Liverpool. Un joueur qui fait parler de lui comme ça, c'est vrai que c'est assez exceptionnel mais il faut voir aussi de quel joueur on parle, ce qu'il fait, ce qu'il a produit. Ca fait le buzz, ça fait la +Une+, mais nous on ne maîtrise pas ça".
En façade, l'attaquant de 24 ans n'avait rien laissé paraître sur les pelouses d'entraînement des Yvelines durant la semaine, assurant le "show" à coups de sourires et de plaisanteries devant les photographes. Sa complicité avec Antoine Griezmann, vice-capitaine déçu en mars de ne pas avoir hérité du brassard, a été remarquée.
Jeudi à Faro, il est resté droit dans ses bottes, n'hésitant pas à venir affronter les questions de la presse en plein tumulte avec le PSG.
"J'ai une responsabilité en tant que capitaine, ce n'est pas quelques bruits qui me feront fuir cette responsabilité. Ce n'est pas mon tempérament de fuir", a-t-il expliqué.
La même ambition l'anime également sur le terrain où il aura l'occasion, contre la 201e nation mondiale, de rêver d'une pluie de buts, lui qui chasse tous les records après 68 sélections.
Avec 38 buts, le Parisien s'approche à grands pas des quatre Tricolores qui le devancent au classement des buteurs. S'il reste encore à distance du recordman Olivier Giroud (53), il talonne Michel Platini et ses 41 buts.
"C'est à la fois un honneur et (...) la prochaine cible à battre, avait-il glissé après son doublé contre les Pays-Bas en mars (4-0). Je veux continuer mon chemin jusqu'en haut et cela passe par Michel Platini".
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