©Photo d'archive de la préfecture de police de Paris la nuit, en 2016. (Photo Tangopaso / Wikimedia Commons)
Une conférence avec un prédicateur partisan d'un islam rigoriste a été interdite par la préfecture de police de Paris, vendredi 16 juin. Prévue samedi, elle devait accueillir des intervenants se revendiquant de la mouvance salafiste, selon les autorités françaises.
Une conférence samedi à Paris avec un prédicateur partisan d'un islam rigoriste a été interdite vendredi par la préfecture de police de Paris.
La préfecture de police fait valoir que parmi les intervenants figurent "des prédicateurs influents et imams rigoristes, qui s'inscrivant dans la mouvance salafiste des +Frères musulmans+".
Ils diffusent une vision de "l'islam radicalement hostile aux non-musulmans, aux +sionistes+, aux Occidentaux et aux musulmans éloignés du dogme salafiste", argumente la préfecture de police.
Le préfet souligne aussi que leurs discours tendent à "légitimer la charia", à "théoriser l'infériorité des femmes" et à "dénigrer certaines valeurs phares de la République, telle que la laïcité et la liberté d'expression".
Le ministère de l'Intérieur a également demandé au préfet du Rhône d'étudier les moyens d'interdire une conférence semblable prévue dimanche à Lyon, dans le centre-est de la France.
Malo Pinatel, avec AFP
Une conférence samedi à Paris avec un prédicateur partisan d'un islam rigoriste a été interdite vendredi par la préfecture de police de Paris.
La préfecture de police fait valoir que parmi les intervenants figurent "des prédicateurs influents et imams rigoristes, qui s'inscrivant dans la mouvance salafiste des +Frères musulmans+".
Ils diffusent une vision de "l'islam radicalement hostile aux non-musulmans, aux +sionistes+, aux Occidentaux et aux musulmans éloignés du dogme salafiste", argumente la préfecture de police.
Le préfet souligne aussi que leurs discours tendent à "légitimer la charia", à "théoriser l'infériorité des femmes" et à "dénigrer certaines valeurs phares de la République, telle que la laïcité et la liberté d'expression".
Le ministère de l'Intérieur a également demandé au préfet du Rhône d'étudier les moyens d'interdire une conférence semblable prévue dimanche à Lyon, dans le centre-est de la France.
Malo Pinatel, avec AFP
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