Le syndicat des importateurs de produits alimentaires s’inquiète de ce que le Liban figure dans les classements internationaux des pays sur lesquels pèse le spectre de la faim et qui sont grandement affectés par l’inflation des prix.
Le syndicat que préside Hani Bohsali a tiré la sonnette d’alarme lundi et appelé les autorités à œuvrer sans tarder pour inverser cette tendance.
Dans un communiqué, il a considéré que les classements du Liban par le Programme alimentaire mondial (PAM) comme «point chaud de la faim», ainsi que par la Banque mondiale comme pays où le prix des denrées alimentaires sont parmi les plus élevés du monde, sont «inacceptables» et «extrêmement dangereux», car, cette situation pourrait, a souligné le syndicat, «s’aggraver au cours de la période à venir au cas où l'effondrement économique, le vide présidentiel, la paralysie gouvernementale et l'absence de solutions à la crise économique et financière perdureraient».
«Depuis le deuxième semestre de 2021, nous n’avons de cesse d’avertir que la sécurité alimentaire des Libanais est ébranlée, en raison de leur incapacité à se procurer les denrées dont ils ont besoin à cause de la chute de leur pouvoir d'achat, du fait de la dévaluation de la monnaie nationale», peut-on lire dans le texte.
L’effondrement de la livre qui a perdu près de 90% de sa valeur explique aussi le fait que la Banque mondiale ait classé les prix des denrées alimentaires au Liban parmi les plus élevés du monde. Le taux de change de la monnaie nationale est passé de 1.500 LL à 93.000 LL pour un dollar.
Face à ce tableau, le syndicat a exhorté les forces politiques libanaises à assumer leurs responsabilités nationales, «pour mettre fin à la situation tragique dans laquelle vivent les Libanais et à œuvrer afin de retirer le Liban de ces listes mondiales noires, en apportant des solutions radicales à la crise socio-économique». «Celles-ci, a-t-il insisté, commencent par l’élection d’un président de la République et la formation d’un nouveau gouvernement, qui mettront en œuvre les réformes requises ainsi qu’un plan de redressement économique et financier.»
Le syndicat que préside Hani Bohsali a tiré la sonnette d’alarme lundi et appelé les autorités à œuvrer sans tarder pour inverser cette tendance.
Dans un communiqué, il a considéré que les classements du Liban par le Programme alimentaire mondial (PAM) comme «point chaud de la faim», ainsi que par la Banque mondiale comme pays où le prix des denrées alimentaires sont parmi les plus élevés du monde, sont «inacceptables» et «extrêmement dangereux», car, cette situation pourrait, a souligné le syndicat, «s’aggraver au cours de la période à venir au cas où l'effondrement économique, le vide présidentiel, la paralysie gouvernementale et l'absence de solutions à la crise économique et financière perdureraient».
«Depuis le deuxième semestre de 2021, nous n’avons de cesse d’avertir que la sécurité alimentaire des Libanais est ébranlée, en raison de leur incapacité à se procurer les denrées dont ils ont besoin à cause de la chute de leur pouvoir d'achat, du fait de la dévaluation de la monnaie nationale», peut-on lire dans le texte.
L’effondrement de la livre qui a perdu près de 90% de sa valeur explique aussi le fait que la Banque mondiale ait classé les prix des denrées alimentaires au Liban parmi les plus élevés du monde. Le taux de change de la monnaie nationale est passé de 1.500 LL à 93.000 LL pour un dollar.
Face à ce tableau, le syndicat a exhorté les forces politiques libanaises à assumer leurs responsabilités nationales, «pour mettre fin à la situation tragique dans laquelle vivent les Libanais et à œuvrer afin de retirer le Liban de ces listes mondiales noires, en apportant des solutions radicales à la crise socio-économique». «Celles-ci, a-t-il insisté, commencent par l’élection d’un président de la République et la formation d’un nouveau gouvernement, qui mettront en œuvre les réformes requises ainsi qu’un plan de redressement économique et financier.»
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