Si Paris a de bons résultats cette saison, c’est avant tout grâce à une grande efficacité défensive et offensive. Le projet de jeu de l’entraîneur, quant à lui, tarde à se mettre en place.
Cela fait un an que Mauricio Pochettino est en poste au PSG. Et pour l’instant, en dépit de quelques coups d’éclats en Ligue des champions contre le Bayern, le Barca ou Manchester City, la nomination du coach argentin s’apparente à un couac.
D’abord, l’ex-entraîneur de l’Espanyol Barcelone ne semble pas avoir la carrure et l’autorité pour gérer des stars. En atteste le fait qu’il est incapable d’imposer à ses trois attaquants stars (Messi, Mbappé et Neymar) de défendre. Si, face à des adversaires modestes en Ligue 1, cela ne pose pas de problème, la situation devient nettement plus problématique face à de grosses pointures européennes. Ce fut notamment le cas à l’Etihad Stadium face à Manchester City en Ligue des champions, cette saison, où le PSG a été asphyxié tout au long de la rencontre. Si l’on compare le travail défensif des attaquants du PSG à celui de Tottenham, du temps où "Poch" entraînait les Spurs, la différence est flagrante. L’autorité et la patte de Pochettinho étaient nettement alors plus évidentes, avec tous les joueurs des Spurs qui défendaient à la perte du ballon. C’est d’ailleurs indispensable à la réussite dans le football moderne.
Les résultats à mi-saison sont pourtant bons. Paris est en effet en tête de la Ligue 1, avec 13 points d’avance sur Nice, et s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mais certaines statistiques sont alarmantes et peuvent présager un effondrement en 2ème partie de saison, qui serait fatal au club de la capitale, notamment en ligue des champions. Ainsi, le PSG ne tire au but que 12,7 fois par match (en Ligue des champions et en Ligue 1). Les cadors européens, et principaux rivaux pour le titre en C1, tels que le Bayern Munich et Manchester City tirent respectivement 19,3 et 18,8 fois par match. En termes de tirs concédés, le PSG est également à la traîne avec 12,88 tirs subis par match, contre 6,9 pour City et 8,3 pour le Bayern.
Le PSG doit donc ses bons résultats à une forte efficacité offensive et défensive. Offensivement, le PSG n’a en effet besoin que de 2,2 frappes cadrées par match pour marquer un but, contre 2,4 pour le Bayern et 2,6 pour City. Le PSG doit cette efficacité en grande partie à Kylian Mbappé, auteur d’une excellente première partie de saison, avec 13 buts et 12 passes décisives en C1 et en Ligue 1. L’efficacité défensive est également au rendez-vous. En effet, en dépit du grand nombre de tirs concédés, les pensionnaires du Parc des Princes encaissent relativement peu de buts. Il faut en effet 4,3 tirs cadrés de l’adversaire face au PSG pour lui marquer un but. À titre de comparaison, il ne faut que 2,9 tirs cadrés pour marquer un but à City et 3,4 pour inscrire un but au Bayern Munich. Le PSG peut en effet compter sur deux des meilleurs gardiens du monde (Keylor Navas et Gianluigi Donnaruma), ce qui lui a permis de pallier les carences collectives.
Le milieu de terrain semble être la principale faiblesse de cette équipe. Si la qualité individuelle ne manque pas, les blessures à répétition de Marco Verratti ainsi que les choix de Pochettino sont à l’origine du faible rendement de cette ligne de l’équipe. L’ex-coach des Spurs impose une rotation à chaque match qui nuit à la construction d’automatismes entre les joueurs. Ainsi, des joueurs comme Danilo Pereira, Ander Herrera et Leandro Paredes se retrouvent avec un temps de jeu conséquent, comparable à celui accordé à la recrue qui devrait être le nouveau métronome du milieu de terrain, Georginio Wijnaldum. Ce dernier, bien que buteur à trois reprises cette saison, tarde à prendre ses marques dans l’effectif, et le placer aussi régulièrement sur le banc nuit à la solidification du milieu de terrain parisien.
Tactiquement, Pochettino semble s’entêter à jouer en 4-3-3 alors que le 3-5-2 semble plus adapté aux qualités de ses joueurs. L’avantage du 3-5-2 est qu’il permettrait de tirer profit d’une des recrues phares de cet été, à savoir Achraf Hakimi, qui jouerait en piston. Ses qualités offensives de dribbleur et de centreur seraient davantage mises en valeur dans cette position et serviraient l’équipe.
Face à la faiblesse de la qualité du jeu proposé par Paris depuis que "Poch" est en charge, il semble légitime de s’interroger sur le choix de sa nomination, d’autant plus qu’avant de signer à Paris, son palmarès d’entraîneur était vierge de tout titre gagné.
Ce qui peut toutefois tempérer le pessimisme quant à l’avenir de cette équipe réside dans la qualité individuelle des joueurs du PSG. En effet, sur un match, Paris peut battre n’importe quelle équipe avec un tel gardien et de tels attaquants.
Cela fait un an que Mauricio Pochettino est en poste au PSG. Et pour l’instant, en dépit de quelques coups d’éclats en Ligue des champions contre le Bayern, le Barca ou Manchester City, la nomination du coach argentin s’apparente à un couac.
D’abord, l’ex-entraîneur de l’Espanyol Barcelone ne semble pas avoir la carrure et l’autorité pour gérer des stars. En atteste le fait qu’il est incapable d’imposer à ses trois attaquants stars (Messi, Mbappé et Neymar) de défendre. Si, face à des adversaires modestes en Ligue 1, cela ne pose pas de problème, la situation devient nettement plus problématique face à de grosses pointures européennes. Ce fut notamment le cas à l’Etihad Stadium face à Manchester City en Ligue des champions, cette saison, où le PSG a été asphyxié tout au long de la rencontre. Si l’on compare le travail défensif des attaquants du PSG à celui de Tottenham, du temps où "Poch" entraînait les Spurs, la différence est flagrante. L’autorité et la patte de Pochettinho étaient nettement alors plus évidentes, avec tous les joueurs des Spurs qui défendaient à la perte du ballon. C’est d’ailleurs indispensable à la réussite dans le football moderne.
Les résultats à mi-saison sont pourtant bons. Paris est en effet en tête de la Ligue 1, avec 13 points d’avance sur Nice, et s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mais certaines statistiques sont alarmantes et peuvent présager un effondrement en 2ème partie de saison, qui serait fatal au club de la capitale, notamment en ligue des champions. Ainsi, le PSG ne tire au but que 12,7 fois par match (en Ligue des champions et en Ligue 1). Les cadors européens, et principaux rivaux pour le titre en C1, tels que le Bayern Munich et Manchester City tirent respectivement 19,3 et 18,8 fois par match. En termes de tirs concédés, le PSG est également à la traîne avec 12,88 tirs subis par match, contre 6,9 pour City et 8,3 pour le Bayern.
Le PSG doit donc ses bons résultats à une forte efficacité offensive et défensive. Offensivement, le PSG n’a en effet besoin que de 2,2 frappes cadrées par match pour marquer un but, contre 2,4 pour le Bayern et 2,6 pour City. Le PSG doit cette efficacité en grande partie à Kylian Mbappé, auteur d’une excellente première partie de saison, avec 13 buts et 12 passes décisives en C1 et en Ligue 1. L’efficacité défensive est également au rendez-vous. En effet, en dépit du grand nombre de tirs concédés, les pensionnaires du Parc des Princes encaissent relativement peu de buts. Il faut en effet 4,3 tirs cadrés de l’adversaire face au PSG pour lui marquer un but. À titre de comparaison, il ne faut que 2,9 tirs cadrés pour marquer un but à City et 3,4 pour inscrire un but au Bayern Munich. Le PSG peut en effet compter sur deux des meilleurs gardiens du monde (Keylor Navas et Gianluigi Donnaruma), ce qui lui a permis de pallier les carences collectives.
Le milieu de terrain semble être la principale faiblesse de cette équipe. Si la qualité individuelle ne manque pas, les blessures à répétition de Marco Verratti ainsi que les choix de Pochettino sont à l’origine du faible rendement de cette ligne de l’équipe. L’ex-coach des Spurs impose une rotation à chaque match qui nuit à la construction d’automatismes entre les joueurs. Ainsi, des joueurs comme Danilo Pereira, Ander Herrera et Leandro Paredes se retrouvent avec un temps de jeu conséquent, comparable à celui accordé à la recrue qui devrait être le nouveau métronome du milieu de terrain, Georginio Wijnaldum. Ce dernier, bien que buteur à trois reprises cette saison, tarde à prendre ses marques dans l’effectif, et le placer aussi régulièrement sur le banc nuit à la solidification du milieu de terrain parisien.
Tactiquement, Pochettino semble s’entêter à jouer en 4-3-3 alors que le 3-5-2 semble plus adapté aux qualités de ses joueurs. L’avantage du 3-5-2 est qu’il permettrait de tirer profit d’une des recrues phares de cet été, à savoir Achraf Hakimi, qui jouerait en piston. Ses qualités offensives de dribbleur et de centreur seraient davantage mises en valeur dans cette position et serviraient l’équipe.
Face à la faiblesse de la qualité du jeu proposé par Paris depuis que "Poch" est en charge, il semble légitime de s’interroger sur le choix de sa nomination, d’autant plus qu’avant de signer à Paris, son palmarès d’entraîneur était vierge de tout titre gagné.
Ce qui peut toutefois tempérer le pessimisme quant à l’avenir de cette équipe réside dans la qualité individuelle des joueurs du PSG. En effet, sur un match, Paris peut battre n’importe quelle équipe avec un tel gardien et de tels attaquants.
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