Le président du Parlement, Nabih Berry, a appelé l’Union européenne (UE) mardi à aider le Liban à trouver rapidement une solution à la question des réfugiés devenue « trop sévère pour le pays ». Il a ajouté qu’il n’était plus « ni acceptable ni légal » de négliger les conséquences de la crise des réfugiés syriens sur les Libanais, alors que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, relevait que la présence des réfugiés syriens, « pèse lourdement sur tous les Libanais et leur cause des problèmes à tous les niveaux, démographique, économique et politique ».
MM. Berry et Mikati ont tenu ces propos au cours de leurs entretiens respectifs avec une délégation du Parlement européen, chargée des relations avec le Levant et actuellement en visite à Beyrouth.
Outre le dossier des réfugiés syriens, M. Berry a évoqué avec ses hôtes la crise politique au Liban et le blocage institutionnel qui se poursuit. Il a de nouveau plaidé pour un consensus et un dialogue entre toutes les parties, afin de sortir de l’impasse. « L’élection d’un président de la République, la nomination d’un Premier ministre et la formation du gouvernement sont des facteurs clés pour parvenir à un accord avec le Fonds Monétaire International » a ajouté le président du Parlement.
La délégation s’est ensuite rendue auprès de Najib Mikati, qui a souligné devant les députés européens, que le problème fondamental du Liban actuellement, en plus des crises politiques, est celui des réfugiés syriens « que nous avons accueillis chaleureusement depuis 11 ans mais dont la présence pèse lourdement sur tous les Libanais et leur cause des problèmes à tous les niveaux, démographique, économique et politique ».
Au cours de la réunion, M. Mikati a ajouté être en dialogue continu avec divers pays européens et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, pour leur expliquer la réalité libanaise. Devant ses interlocuteurs, il a affirmé qu’il insiste sur le fait « que le Liban n’est plus en mesure de supporter ce grand nombre de réfugiés, surtout en l’absence de tout plan international pour leur retour ».
Parallèlement, le chef des Kataëb, le député Samy Gemayel, a abordé la problématique des réfugiés syriens avec la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Liban, Ivo Freijsen.
Au cours de la rencontre, le chef Kataëb a exposé le point de vue du parti au sujet de la question des réfugiés, indiquant que le Liban est en état d’effondrement et ne peut plus se permettre de supporter le fardeau des réfugiés présents sur son territoire depuis plus de douze ans. « De plus, le changement de situation en Syrie et la fin des interventions armées permettent de passer à une nouvelle étape facilitant le retour des réfugiés chez eux » a ajouté le député. M. Gemayel a partagé avec Madame Freijsen un nombre de mesures concrètes permettant de régler la présence syrienne au Liban.
MM. Berry et Mikati ont tenu ces propos au cours de leurs entretiens respectifs avec une délégation du Parlement européen, chargée des relations avec le Levant et actuellement en visite à Beyrouth.
Outre le dossier des réfugiés syriens, M. Berry a évoqué avec ses hôtes la crise politique au Liban et le blocage institutionnel qui se poursuit. Il a de nouveau plaidé pour un consensus et un dialogue entre toutes les parties, afin de sortir de l’impasse. « L’élection d’un président de la République, la nomination d’un Premier ministre et la formation du gouvernement sont des facteurs clés pour parvenir à un accord avec le Fonds Monétaire International » a ajouté le président du Parlement.
La délégation s’est ensuite rendue auprès de Najib Mikati, qui a souligné devant les députés européens, que le problème fondamental du Liban actuellement, en plus des crises politiques, est celui des réfugiés syriens « que nous avons accueillis chaleureusement depuis 11 ans mais dont la présence pèse lourdement sur tous les Libanais et leur cause des problèmes à tous les niveaux, démographique, économique et politique ».
Au cours de la réunion, M. Mikati a ajouté être en dialogue continu avec divers pays européens et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, pour leur expliquer la réalité libanaise. Devant ses interlocuteurs, il a affirmé qu’il insiste sur le fait « que le Liban n’est plus en mesure de supporter ce grand nombre de réfugiés, surtout en l’absence de tout plan international pour leur retour ».
Parallèlement, le chef des Kataëb, le député Samy Gemayel, a abordé la problématique des réfugiés syriens avec la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Liban, Ivo Freijsen.
Au cours de la rencontre, le chef Kataëb a exposé le point de vue du parti au sujet de la question des réfugiés, indiquant que le Liban est en état d’effondrement et ne peut plus se permettre de supporter le fardeau des réfugiés présents sur son territoire depuis plus de douze ans. « De plus, le changement de situation en Syrie et la fin des interventions armées permettent de passer à une nouvelle étape facilitant le retour des réfugiés chez eux » a ajouté le député. M. Gemayel a partagé avec Madame Freijsen un nombre de mesures concrètes permettant de régler la présence syrienne au Liban.
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