Des bruits ont été captés sous l'eau par des avions canadiens pendant les opérations de recherche du sous-marin disparu depuis dimanche avec cinq personnes à bord près de l'épave du Titanic, mais les sauveteurs sont confrontés à un défi technique gigantesque à cause de la profondeur de l'Atlantique Nord.
Etats-Unis, Canada, France: des équipes internationales sont lancées dans une course contre-la-montre pour secourir le Titan, un petit navire de 6,5 mètres de long, et ses cinq membres d'équipage avant qu'ils ne soient à court d'oxygène, un ultimatum qui expire dans moins de deux jours.
Mais la gigantesque zone de recherches, qui s'étend sur 20.000 kilomètres carrés dans l'Atlantique nord, et descend potentiellement jusqu'à une profondeur de 4.000 mètres, complique la tâche.
"Il fait nuit noire en bas. Il fait un froid glacial. Le fond marin est constitué de boue et il est ondulé. Vous ne pouvez pas voir votre main devant votre visage", a expliqué Tim Maltin, expert du Titanic, à la chaîne américaine NBC News Now. "C'est un peu comme un astronaute qui va dans l'espace."
Le submersible de l'entreprise OceanGate Expeditions transportait trois passagers ayant payé 250.000 dollars leur place à bord de l'expédition lorsqu'il a disparu dimanche: le milliardaire britannique Hamish Harding, le magnat pakistanais Shahzada Dawood et son fils, Suleman.
Le patron d'OceanGate Expeditions, Stockton Rush, et le sous-marinier français Paul-Henri Nargeolet, surnommé "M. Titanic" pour ses fréquentes plongées sur le site, sont également à bord.
Les recherches sont actuellement coordonnées par les garde-côtes américains. Mais la complexité de cette mission dépasse les compétences habituelles des sauveteurs, a expliqué mardi à la presse leur capitaine Jamie Frederik.
Selon lui, les secours utilisent de multiples méthodes pour ratisser la vaste zone à la recherche du Titan. Minuscule dans l'immensité des profondeurs, le submersible a perdu le contact avec son navire de support dimanche moins de deux heures après son départ vers le Titanic.
Les sauveteurs cherchent probablement à trois endroits différents, selon l'océanographe Jules Jaffe, qui a fait partie de l'équipe ayant mis au point le système d'imagerie optique utilisé pour localiser l'épave du Titanic en 1985.
Le submersible "se trouve soit au fond de la mer, soit quelque part dans la colonne d'eau, soit à la surface", a-t-il déclaré à la chaîne ABC10 de San Diego. "Il pourrait se trouver dans la colonne d'eau. Je pense que c'est l'endroit le plus probable."
D'après lui, un moyen pour retrouver le Titan est "d'utiliser le type de sonars avec lesquels nous cartographions les fonds marins".
Mais si le minuscule navire a coulé tout au fond de l'océan, il pourrait être très difficile à repérer, selon Jamie Pringle, professeur de géosciences à l'université de Keele, en Grande-Bretagne.
"Le fond de l'océan n'est pas plat, il y a beaucoup de collines et de canyons", a-t-il rappelé à la chaîne NBC.
D'autant qu'à quatre kilomètres de profondeur, la pression qui règne est 400 fois supérieure à celle à la surface, et ajoute un défi supplémentaire à celui du relief sous-marin. Les équipements qui peuvent y résister sont rares: peu de navires peuvent opérer à de telles profondeurs.
Les sous-marins nucléaires communément utilisés par les différentes armées opèrent généralement à une profondeur de 300 mètres seulement, selon la Woods Hole Oceanographic Institution.
Roger Barake, avec AFP
Etats-Unis, Canada, France: des équipes internationales sont lancées dans une course contre-la-montre pour secourir le Titan, un petit navire de 6,5 mètres de long, et ses cinq membres d'équipage avant qu'ils ne soient à court d'oxygène, un ultimatum qui expire dans moins de deux jours.
Mais la gigantesque zone de recherches, qui s'étend sur 20.000 kilomètres carrés dans l'Atlantique nord, et descend potentiellement jusqu'à une profondeur de 4.000 mètres, complique la tâche.
"Il fait nuit noire en bas. Il fait un froid glacial. Le fond marin est constitué de boue et il est ondulé. Vous ne pouvez pas voir votre main devant votre visage", a expliqué Tim Maltin, expert du Titanic, à la chaîne américaine NBC News Now. "C'est un peu comme un astronaute qui va dans l'espace."
Le submersible de l'entreprise OceanGate Expeditions transportait trois passagers ayant payé 250.000 dollars leur place à bord de l'expédition lorsqu'il a disparu dimanche: le milliardaire britannique Hamish Harding, le magnat pakistanais Shahzada Dawood et son fils, Suleman.
Le patron d'OceanGate Expeditions, Stockton Rush, et le sous-marinier français Paul-Henri Nargeolet, surnommé "M. Titanic" pour ses fréquentes plongées sur le site, sont également à bord.
Les recherches sont actuellement coordonnées par les garde-côtes américains. Mais la complexité de cette mission dépasse les compétences habituelles des sauveteurs, a expliqué mardi à la presse leur capitaine Jamie Frederik.
Selon lui, les secours utilisent de multiples méthodes pour ratisser la vaste zone à la recherche du Titan. Minuscule dans l'immensité des profondeurs, le submersible a perdu le contact avec son navire de support dimanche moins de deux heures après son départ vers le Titanic.
Les sauveteurs cherchent probablement à trois endroits différents, selon l'océanographe Jules Jaffe, qui a fait partie de l'équipe ayant mis au point le système d'imagerie optique utilisé pour localiser l'épave du Titanic en 1985.
Le submersible "se trouve soit au fond de la mer, soit quelque part dans la colonne d'eau, soit à la surface", a-t-il déclaré à la chaîne ABC10 de San Diego. "Il pourrait se trouver dans la colonne d'eau. Je pense que c'est l'endroit le plus probable."
D'après lui, un moyen pour retrouver le Titan est "d'utiliser le type de sonars avec lesquels nous cartographions les fonds marins".
Mais si le minuscule navire a coulé tout au fond de l'océan, il pourrait être très difficile à repérer, selon Jamie Pringle, professeur de géosciences à l'université de Keele, en Grande-Bretagne.
"Le fond de l'océan n'est pas plat, il y a beaucoup de collines et de canyons", a-t-il rappelé à la chaîne NBC.
D'autant qu'à quatre kilomètres de profondeur, la pression qui règne est 400 fois supérieure à celle à la surface, et ajoute un défi supplémentaire à celui du relief sous-marin. Les équipements qui peuvent y résister sont rares: peu de navires peuvent opérer à de telles profondeurs.
Les sous-marins nucléaires communément utilisés par les différentes armées opèrent généralement à une profondeur de 300 mètres seulement, selon la Woods Hole Oceanographic Institution.
Roger Barake, avec AFP
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