Le chef du Mouvement de l’indépendance, le député Michel Moawad, a présenté à Jean-Yves Le Drian, envoyé personnel du président français, Emmanuel Macron, «une feuille de route» pour une solution politique au Liban. Celle-ci repose sur un appel «à respecter la Constitution et les mécanismes démocratiques, et tenir des séances successives au Parlement jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République».
Dans un communiqué publié à l’issue de son entretien avec le diplomate français, M. Moawad a précisé que cette feuille de route a été élaborée «sur base des données disponibles au sujet de l’élection présidentielle, qui ont conduit l’opposition à accepter un candidat centriste» sur lequel plusieurs blocs ont convergé.
Au cours de l’entretien, M. Moawad a salué l’attachement de la France au Liban. Il a loué «l’évolution de l’approche française, fondée sur la nécessité d’élire un président au plus vite afin de préserver la stabilité et d’entamer le redressement des institutions, ainsi que sur le respect de la volonté parlementaire, politique et populaire libanaise qui rejette la logique du diktat et de l’obstruction».
M. Moawad a souligné qu’il n’y aura de stabilité et de solution qu’à travers «le retour des différentes parties dans le giron de l’État et le respect de sa souveraineté, de sa Constitution, de ses lois et de ses institutions, faute de quoi le Liban se transformera inévitablement en une arène de conflits sans fin qui détruiront ce qui reste des capacités du pays».
«L'élection présidentielle devrait constituer le point de départ pour récupérer l’État, et non une tentative de perpétuer un projet d’hégémonie politique et sectaire qui exacerbera la polarisation entre les Libanais, a ajouté M. Moawad. Cela se traduira par davantage de dissolution des institutions, de tension, d’appauvrissement, d’humiliation, de mainmise sur les dépôts et d’usurpation des droits.»
Il a également précisé lors de la réunion que «les appels au dialogue lancés par la moumanaa ne visent qu’à lui faire gagner du temps dans une tentative de perturber les effets de la convergence, entre les blocs représentant différentes communautés et affiliations, autour de la candidature de Jihad Azour, afin d’imposer son candidat». Le député de Zghorta a rappelé que M. Azour est «un candidat indépendant déterminé à mener à bien le chantier de reconstruction de l’État et celui des réformes».
En revanche, M. Moawad s’est dit ouvert «à tout dialogue sérieux». Selon lui, cela devrait commencer par le retrait par la moumanaa de la candidature de Sleiman Frangié en vue d’élire dans les plus brefs délais «un président qui rassure tout le monde et dont la tâche est de récupérer progressivement la souveraineté et d'accomplir les réformes structurelles nécessaires pour sauver le Liban».
M. Moawad avait rencontré l’émissaire français en présence de l’ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, puis avait participé à une réunion élargie avec ses collègues du bloc du Renouveau, Fouad Makhzoumi et Ashraf Rifi, en l’absence du député Adib Abdel Massih qui se trouve à l’étranger.
Dans un communiqué publié à l’issue de son entretien avec le diplomate français, M. Moawad a précisé que cette feuille de route a été élaborée «sur base des données disponibles au sujet de l’élection présidentielle, qui ont conduit l’opposition à accepter un candidat centriste» sur lequel plusieurs blocs ont convergé.
Au cours de l’entretien, M. Moawad a salué l’attachement de la France au Liban. Il a loué «l’évolution de l’approche française, fondée sur la nécessité d’élire un président au plus vite afin de préserver la stabilité et d’entamer le redressement des institutions, ainsi que sur le respect de la volonté parlementaire, politique et populaire libanaise qui rejette la logique du diktat et de l’obstruction».
M. Moawad a souligné qu’il n’y aura de stabilité et de solution qu’à travers «le retour des différentes parties dans le giron de l’État et le respect de sa souveraineté, de sa Constitution, de ses lois et de ses institutions, faute de quoi le Liban se transformera inévitablement en une arène de conflits sans fin qui détruiront ce qui reste des capacités du pays».
«L'élection présidentielle devrait constituer le point de départ pour récupérer l’État, et non une tentative de perpétuer un projet d’hégémonie politique et sectaire qui exacerbera la polarisation entre les Libanais, a ajouté M. Moawad. Cela se traduira par davantage de dissolution des institutions, de tension, d’appauvrissement, d’humiliation, de mainmise sur les dépôts et d’usurpation des droits.»
Il a également précisé lors de la réunion que «les appels au dialogue lancés par la moumanaa ne visent qu’à lui faire gagner du temps dans une tentative de perturber les effets de la convergence, entre les blocs représentant différentes communautés et affiliations, autour de la candidature de Jihad Azour, afin d’imposer son candidat». Le député de Zghorta a rappelé que M. Azour est «un candidat indépendant déterminé à mener à bien le chantier de reconstruction de l’État et celui des réformes».
En revanche, M. Moawad s’est dit ouvert «à tout dialogue sérieux». Selon lui, cela devrait commencer par le retrait par la moumanaa de la candidature de Sleiman Frangié en vue d’élire dans les plus brefs délais «un président qui rassure tout le monde et dont la tâche est de récupérer progressivement la souveraineté et d'accomplir les réformes structurelles nécessaires pour sauver le Liban».
M. Moawad avait rencontré l’émissaire français en présence de l’ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, puis avait participé à une réunion élargie avec ses collègues du bloc du Renouveau, Fouad Makhzoumi et Ashraf Rifi, en l’absence du député Adib Abdel Massih qui se trouve à l’étranger.
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