L'invasion russe en Ukraine renforce l'espionnage russe en Suisse, selon les services de renseignement helvétiques. La présence de nombreuses organisations internationales fait de la Fédération une plaque tournante pour les activités d'espionnage, suscitant des préoccupations quant à la sécurité et à la stabilité mondiale.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a renforcé la rivalité entre grandes puissances et fait de la Suisse une terre d'accueil de nombre d'organisations internationales, et une plaque tournante de l'espionnage russe et chinois, selon le Service de renseignement helvétique.
En raison, entre autres, de son rôle d’Etat hôte accueillant de nombreuses organisations internationales, "la Suisse figure à l'échelle européenne parmi les pays dans lesquels le plus grand nombre de membres des services de renseignement russes sont déployés sous couverture diplomatique".
Les services secrets helvétiques ne comptent que 450 employés.
Genève abrite le siège européen de l'ONU ainsi que le quartier général de très nombreuses agences onusiennes.
C'est là aussi que se retrouvent régulièrement des centaines de diplomates pour participer aux diverses réunions annuelles de ces instances, que ce soit le Conseil des droits de l'homme, qui se déroule actuellement, l'Assemblée mondiale de la santé ou encore la Conférence internationale du travail.
Autant d'opportunités pour un espion de se fondre dans la masse, prendre des contacts et recueillir du renseignement dans une ville où se croisent aussi de nombreux financiers, responsables économiques et politiques.
Le mandat de la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU depuis janvier 2023 et pour la première fois de son histoire "accentue la menace que représente l'espionnage pour les Suisses" qui travaillent sur les dossiers du Conseil de sécurité, selon le rapport.
Ils deviennent par la force des choses des cibles pour les espions.
La guerre en Ukraine force aussi le SRC à s'intéresser à des régions sur lesquelles il n'avait pas l'oeil jusque-là, pour empêcher la Russie de contourner les lois interdisant l'exportation de matériel d'armement en s'appuyant sur des entreprises basées dans l'Union économique eurasiatique, mais aussi en Turquie ou en Inde, note encore le SRC.
Pierre Daccache, avec AFP
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a renforcé la rivalité entre grandes puissances et fait de la Suisse une terre d'accueil de nombre d'organisations internationales, et une plaque tournante de l'espionnage russe et chinois, selon le Service de renseignement helvétique.
En raison, entre autres, de son rôle d’Etat hôte accueillant de nombreuses organisations internationales, "la Suisse figure à l'échelle européenne parmi les pays dans lesquels le plus grand nombre de membres des services de renseignement russes sont déployés sous couverture diplomatique".
Les services secrets helvétiques ne comptent que 450 employés.
Genève abrite le siège européen de l'ONU ainsi que le quartier général de très nombreuses agences onusiennes.
C'est là aussi que se retrouvent régulièrement des centaines de diplomates pour participer aux diverses réunions annuelles de ces instances, que ce soit le Conseil des droits de l'homme, qui se déroule actuellement, l'Assemblée mondiale de la santé ou encore la Conférence internationale du travail.
Autant d'opportunités pour un espion de se fondre dans la masse, prendre des contacts et recueillir du renseignement dans une ville où se croisent aussi de nombreux financiers, responsables économiques et politiques.
Le mandat de la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU depuis janvier 2023 et pour la première fois de son histoire "accentue la menace que représente l'espionnage pour les Suisses" qui travaillent sur les dossiers du Conseil de sécurité, selon le rapport.
Ils deviennent par la force des choses des cibles pour les espions.
La guerre en Ukraine force aussi le SRC à s'intéresser à des régions sur lesquelles il n'avait pas l'oeil jusque-là, pour empêcher la Russie de contourner les lois interdisant l'exportation de matériel d'armement en s'appuyant sur des entreprises basées dans l'Union économique eurasiatique, mais aussi en Turquie ou en Inde, note encore le SRC.
Pierre Daccache, avec AFP
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