En privé, Trump se vante de détenir un document confidentiel
©L'ancien président américain Donald Trump le 25 juin 2023 à Novi, Michigan. (Photo SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
L'ancien président américain Donald Trump se serait vanté détenir un document confidentiel, selon un enregistrement rendu public  par CNN lundi 26 juin. D'une durée de deux minutes, il constituerait l'une des principales pièces à conviction de l'acte d'accusation fédéral.

Donald Trump se vante de détenir un document confidentiel en présence de plusieurs personnes dans un enregistrement diffusé par des médias lundi soir, et qui était cité comme une pièce à conviction clé de l'acte d'accusation fédéral contre l'ex-président.



 










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On y entend le milliardaire républicain montrer ce document, de son propre aveu "secret", "hautement confidentiel" et non "déclassifié", comme indiqué lors de son inculpation le 13 juin.

Outre les passages déjà révélés par l'acte d'accusation, l'enregistrement d'environ 2 minutes, diffusé pour la première fois par la chaîne CNN, semble confirmer que ce document est un plan top secret détaillant une hypothétique attaque contre l'Iran.

L'ancien président tient ces propos, enregistrés le 21 juillet 2021 selon l'acte d'accusation, devant deux employés et deux personnes venues l'interviewer pour écrire un livre -- les mémoires de son ancien chef de cabinet Mark Meadows, selon CNN.

L'ex-président a dénoncé lundi soir, après la diffusion de cet enregistrement, une "nouvelle ingérence électorale", et accusé le procureur spécial Jack Smith, à l'origine de son inculpation et qu'il qualifie de "dérangé", le ministère de la Justice et la police fédérale américaine (FBI) d'avoir "fait illégalement fuiter et +monté en épingle+" l'enregistrement audio.

Inculpé mi-juin de 37 chefs d'accusation dont "rétention illégale d'informations portant sur la sécurité nationale", "entrave à la justice" et "faux témoignage", Donald Trump a plaidé non coupable devant un tribunal fédéral de Miami (Floride, sud-est).

Le début de son procès, historique et potentiellement très dommageable pour sa campagne pour la présidentielle américaine de 2024, avait été fixé au 14 août par la juge en charge de l'affaire, mais le procureur Smith a demandé à ce qu'il soit repoussé au 11 décembre, selon des documents judiciaires déposés vendredi.

Malo Pinatel, avec AFP
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