Elles ont choisi l’union. Mardi 27 juin, sept associations* créées à Paris par des Français d’origine libanaise ont officialisé leur regroupement au sein du comité de coordination libano-français (CCLF). L’objectif de cette structure: plaider la cause d’un Liban souverain, libre, pluraliste, fondé sur la citoyenneté et soucieux des pratiques démocratiques. Reportage dans la capitale française.
C’est à la Mairie du 16e arrondissement de Paris qu’a vu le jour mardi 27 juin le Comité de Coordination libano-français (CCLF) qui regroupe sept associations créées à Paris par des Français d’origine libanaise. L’objectif du CCLF est de plaider la cause d’un Liban souverain, libre, pluraliste, fondé sur la citoyenneté et soucieux des pratiques démocratiques. Ce regroupement se propose de mobiliser dans cette optique environ 200 000 Libanais qui séjournent sur le territoire français, selon les chiffres du Quai d’Orsay, datant de 2022.
Le CCLF regroupe les associations suivantes: le Collectif Libanais de France (CLF); la Diaspora libanaise Overseas (DLO); le Forum libanais en Europe (FLE); le Mouvement des Citoyens Libanais du Monde (MCLM); Change Lebanon (CL); Our New Lebanon - France (ONL – France); The Lebanese Diaspora Network (TLDN - France), ainsi que le Civil Influence Hub (CIH) en tant qu'organisation consultative libanaise auprès du Comité.
Il s’agit là d’une nouvelle expérience réussie au sein de la vaste diaspora libanaise, faisant suite à la création du Comité de coordination libano-américain (CCLA), en 2021. Ce dernier a prouvé son efficacité au service de la cause libanaise et des intérêts communs américano-libanais à Washington.
La cérémonie de lancement du CCLF s’est déroulée en présence des membres des sept associations, des personnalités franco-libanaises ainsi que de plusieurs personnalités françaises. Le Comité de coordination libano-américain aux États-Unis a adressé un message de soutien pour marquer cette occasion.
La vision du CCLF
Au cours de la conférence de mardi, des représentants du CCLF ont exposé les grandes lignes de la vision du CCLF qui se résument comme suit:
◾ L’application de la Constitution libanaise dans tous ses articles pour préserver l'identité libanaise porteuse de valeurs de liberté, de pluralité et de vivre-ensemble ;
◾ la restauration de la souveraineté de l’Etat libanais considérée comme une priorité;
◾ l’arrêt de l'utilisation du confessionnalisme dans la sphère politique;
◾ l'établissement d'un État de citoyenneté respectant la pluralité ;
◾ la primauté de la justice avec un État de droit et la promotion du mérite ;
◾ le respect de la neutralité du Liban sur la base de la « Déclaration de Baabda » (2012), et l’application des résolutions des Nations Unies et de la Ligue arabe dont le Liban est un membre fondateur ;
◾ le lancement sans tarder des réformes structurelles, sectorielles, économiques, sociales et financières ;
◾ la mise en place de la décentralisation administrative élargie ;
◾ l’attachement au droit au retour des réfugiés palestiniens conformément aux résolutions des Nations Unies, ainsi que le retour des réfugiés syriens tout en évitant toute forme de naturalisation dissimulée ou directe.
A la fin de la conférence, le CCLF a lancé son «Appel de Paris» pour un État fondé sur la citoyenneté, pour un Liban souverain et indépendant, œuvrant pour que soient réalisées les valeurs de liberté, de justice, d’égalité et de liberté absolue de conscience, et ce dans de tous les domaines politique, économique, culturel, etc..
Il convient de noter que le CCLF veillera à la mise en place d’initiatives conjointes entre les associations, les institutions et les personnalités françaises d'origine libanaise pour réaliser ses objectifs et pour soutenir les intérêts communs franco-libanais.
Le Comité vise dans ce cadre à construire des ponts de coopération entre la France et le Liban, renforçant ainsi les valeurs de liberté, de justice, des droits humains, pour défendre les intérêts communs et promouvoir le rôle du Liban au sein de la communauté internationale, en coopération avec la France.
C’est à la Mairie du 16e arrondissement de Paris qu’a vu le jour mardi 27 juin le Comité de Coordination libano-français (CCLF) qui regroupe sept associations créées à Paris par des Français d’origine libanaise. L’objectif du CCLF est de plaider la cause d’un Liban souverain, libre, pluraliste, fondé sur la citoyenneté et soucieux des pratiques démocratiques. Ce regroupement se propose de mobiliser dans cette optique environ 200 000 Libanais qui séjournent sur le territoire français, selon les chiffres du Quai d’Orsay, datant de 2022.
Le CCLF regroupe les associations suivantes: le Collectif Libanais de France (CLF); la Diaspora libanaise Overseas (DLO); le Forum libanais en Europe (FLE); le Mouvement des Citoyens Libanais du Monde (MCLM); Change Lebanon (CL); Our New Lebanon - France (ONL – France); The Lebanese Diaspora Network (TLDN - France), ainsi que le Civil Influence Hub (CIH) en tant qu'organisation consultative libanaise auprès du Comité.
Il s’agit là d’une nouvelle expérience réussie au sein de la vaste diaspora libanaise, faisant suite à la création du Comité de coordination libano-américain (CCLA), en 2021. Ce dernier a prouvé son efficacité au service de la cause libanaise et des intérêts communs américano-libanais à Washington.
La cérémonie de lancement du CCLF s’est déroulée en présence des membres des sept associations, des personnalités franco-libanaises ainsi que de plusieurs personnalités françaises. Le Comité de coordination libano-américain aux États-Unis a adressé un message de soutien pour marquer cette occasion.
La vision du CCLF
Au cours de la conférence de mardi, des représentants du CCLF ont exposé les grandes lignes de la vision du CCLF qui se résument comme suit:
◾ L’application de la Constitution libanaise dans tous ses articles pour préserver l'identité libanaise porteuse de valeurs de liberté, de pluralité et de vivre-ensemble ;
◾ la restauration de la souveraineté de l’Etat libanais considérée comme une priorité;
◾ l’arrêt de l'utilisation du confessionnalisme dans la sphère politique;
◾ l'établissement d'un État de citoyenneté respectant la pluralité ;
◾ la primauté de la justice avec un État de droit et la promotion du mérite ;
◾ le respect de la neutralité du Liban sur la base de la « Déclaration de Baabda » (2012), et l’application des résolutions des Nations Unies et de la Ligue arabe dont le Liban est un membre fondateur ;
◾ le lancement sans tarder des réformes structurelles, sectorielles, économiques, sociales et financières ;
◾ la mise en place de la décentralisation administrative élargie ;
◾ l’attachement au droit au retour des réfugiés palestiniens conformément aux résolutions des Nations Unies, ainsi que le retour des réfugiés syriens tout en évitant toute forme de naturalisation dissimulée ou directe.
A la fin de la conférence, le CCLF a lancé son «Appel de Paris» pour un État fondé sur la citoyenneté, pour un Liban souverain et indépendant, œuvrant pour que soient réalisées les valeurs de liberté, de justice, d’égalité et de liberté absolue de conscience, et ce dans de tous les domaines politique, économique, culturel, etc..
Il convient de noter que le CCLF veillera à la mise en place d’initiatives conjointes entre les associations, les institutions et les personnalités françaises d'origine libanaise pour réaliser ses objectifs et pour soutenir les intérêts communs franco-libanais.
Le Comité vise dans ce cadre à construire des ponts de coopération entre la France et le Liban, renforçant ainsi les valeurs de liberté, de justice, des droits humains, pour défendre les intérêts communs et promouvoir le rôle du Liban au sein de la communauté internationale, en coopération avec la France.
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