Les armées syrienne et russe ont lancé des frappes contre les quartiers généraux des factions rebelles, provoquant une escalade de la violence et causant la mort de plusieurs civils ce mercredi 28 juin.
Les armées syrienne et russe ont mené des frappes contre des quartiers généraux des factions rebelles, a annoncé mercredi le ministère syrien de la Défense, après une escalade de la violence qui a tué plusieurs civils.
Ces opérations ont détruit des "quartiers généraux" des groupes rebelles dans la province d'Idleb (nord-ouest), tuant et blessant "des dizaines" d'entre eux et visant leurs armes, drones de reconnaissance et autre matériel militaire, selon le communiqué.
La date de ces opérations n'a pas été indiquée mais l'annonce intervient au lendemain de la mort de huit combattants affiliés au groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda dans des frappes aériennes russes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le HTS est le principal groupe actif dans cette dernière poche d'opposition armée au régime, où sont aussi présentes d'autres factions rebelles moins influentes.
Au total, depuis une semaine d'escalade de la violence, 16 civils et 13 combattants rebelles ont été tués dans des bombardements syriens et russes.
Neuf de ces victimes ont notamment été tuées dimanche par des frappes russes sur un marché de fruits et légumes, l'attaque la plus meurtrière de l'année selon l'ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources sur le terrain en Syrie.
Six civils, dont trois enfants et un soldat syrien ont été tués par des tirs d'artillerie et de drones rebelles, selon l'OSDH.
L'un de ces civils a été tué par une attaque de drone près de Qardaha, le village d'origine de la famille du président syrien Bachar al-Assad dans le gouvernorat de Lattaquié (ouest).
La région d'Idleb est soumise à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie après une offensive du régime en mars 2020.
Et malgré des violations répétées, le cessez-le-feu est globalement respecté.
Moscou, qui intervient militairement en Syrie depuis 2015, a apporté un soutien décisif au régime.
La guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie, a fait plus d'un demi-million de morts et a déplacé plusieurs millions de personnes.
Pierre Daccache, avec AFP
Les armées syrienne et russe ont mené des frappes contre des quartiers généraux des factions rebelles, a annoncé mercredi le ministère syrien de la Défense, après une escalade de la violence qui a tué plusieurs civils.
Ces opérations ont détruit des "quartiers généraux" des groupes rebelles dans la province d'Idleb (nord-ouest), tuant et blessant "des dizaines" d'entre eux et visant leurs armes, drones de reconnaissance et autre matériel militaire, selon le communiqué.
La date de ces opérations n'a pas été indiquée mais l'annonce intervient au lendemain de la mort de huit combattants affiliés au groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda dans des frappes aériennes russes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le HTS est le principal groupe actif dans cette dernière poche d'opposition armée au régime, où sont aussi présentes d'autres factions rebelles moins influentes.
Au total, depuis une semaine d'escalade de la violence, 16 civils et 13 combattants rebelles ont été tués dans des bombardements syriens et russes.
Neuf de ces victimes ont notamment été tuées dimanche par des frappes russes sur un marché de fruits et légumes, l'attaque la plus meurtrière de l'année selon l'ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources sur le terrain en Syrie.
Six civils, dont trois enfants et un soldat syrien ont été tués par des tirs d'artillerie et de drones rebelles, selon l'OSDH.
L'un de ces civils a été tué par une attaque de drone près de Qardaha, le village d'origine de la famille du président syrien Bachar al-Assad dans le gouvernorat de Lattaquié (ouest).
La région d'Idleb est soumise à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie après une offensive du régime en mars 2020.
Et malgré des violations répétées, le cessez-le-feu est globalement respecté.
Moscou, qui intervient militairement en Syrie depuis 2015, a apporté un soutien décisif au régime.
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