Le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a annoncé jeudi soir à la chaîne locale LBCI que «le Liban s’abstiendra de voter à l’ONU un projet de résolution visant à créer un organisme indépendant parrainé par la communauté internationale, pour enquêter sur le sort de victimes de disparitions forcées en Syrie» au cours des 12 années de conflit dans ce pays.
Les pays membres des Nations unies devraient voter pour la mise en place de cet organisme humanitaire chargé d’apporter à de nombreuses familles syriennes des réponses attendues depuis longtemps, au sujet de leurs proches disparus, avaient déclaré il y a une semaine, dans un communiqué, Human Rights Watch et 101 autres organisations syriennes et internationales de défense des droits de l’homme.
«La plupart des pays arabes s’abstiendront de voter», a ajouté M. Bou Habib. Une abstention qui pourrait s’expliquer par le retour de la Syrie à la Ligue arabe le 15 mai dernier, mais aussi par le fait que le Hezbollah pourrait être impliqué dans ces disparitions.
«Plus de 100.000 personnes ont disparu au cours des 12 années de conflit en Syrie. Un grand nombre d’entre elles ont été victimes de disparitions forcées aux mains du gouvernement syrien», selon le Réseau syrien pour les droits humains (SNHR).
Les pays membres des Nations unies devraient voter pour la mise en place de cet organisme humanitaire chargé d’apporter à de nombreuses familles syriennes des réponses attendues depuis longtemps, au sujet de leurs proches disparus, avaient déclaré il y a une semaine, dans un communiqué, Human Rights Watch et 101 autres organisations syriennes et internationales de défense des droits de l’homme.
«La plupart des pays arabes s’abstiendront de voter», a ajouté M. Bou Habib. Une abstention qui pourrait s’expliquer par le retour de la Syrie à la Ligue arabe le 15 mai dernier, mais aussi par le fait que le Hezbollah pourrait être impliqué dans ces disparitions.
«Plus de 100.000 personnes ont disparu au cours des 12 années de conflit en Syrie. Un grand nombre d’entre elles ont été victimes de disparitions forcées aux mains du gouvernement syrien», selon le Réseau syrien pour les droits humains (SNHR).
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