©Assa Traoré, sœur d'Adama, un jeune tué en 2016, en compagnie du député Insoumis Loïc Coquerel. (AFP)
Au moins 2.000 personnes se sont rassemblées samedi à Paris contre les violences policières malgré une interdiction des autorités, et d'autres se sont mobilisées ailleurs en France pour exprimer leur "colère" après la mort du jeune Nahel, catalyseur de plusieurs nuits d'émeutes dans le pays.
Au total, 5.900 personnes ont défilé dans le pays, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
A Paris, les manifestants se sont massés dans le calme sur la place de la République, l'une des plus grandes de la capitale, en mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme décédé peu après son interpellation par des gendarmes en juillet 2016.
Cette manifestation avait pourtant été interdite dans la matinée par la préfecture de police qui avait mis en avant des "risques de troubles à l’ordre public" et une pénurie de forces de l'ordre, mobilisées par les émeutes, pour sécuriser le cortège.
Assa Traoré, sœur d'Adama devenue une figure du combat contre les violences policières, y a pris la parole devant plusieurs élus du parti d'opposition de La France insoumise et entourée d'un important dispositif des forces de l'ordre.
Deux personnes ont été interpellées, dont le frère d'Assa Traoré, Youssouf.
Il a été placé en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion, a indiqué le parquet de Paris. Selon une source proche du dossier, il est accusé d'avoir "porté un coup" à une commissaire de police.
Une trentaine d'autres manifestations contre les violences policières ont été organisées samedi ailleurs en France, notamment à Marseille, Nantes, Strasbourg et Bordeaux.
Samedi, le ministère français des Affaires étrangères a fortement contesté les déclarations d'un comité d'experts de l'ONU qui a lourdement critiqué vendredi la gestion des émeutes par les forces de l'ordre et réclamé notamment l'interdiction du "profilage racial". La France "conteste des propos qu'elle juge excessifs" et "infondés", a répondu le ministère, en soulignant notamment que "la lutte contre les dérives de contrôles dits +au faciès+ (s'était) intensifiée".
Samedi en début de soirée, la première ministre Elisabeth Borne a promis des "moyens massifs pour protéger les Français" lors de la fête nationale du 14-Juillet. Elle a notamment annoncé l'interdiction de la vente aux particuliers de feux d'artifices, avec lesquels des émeutiers visent parfois les forces de l'ordre, afin d'empêcher de nouvelles violences ce weekend-là.
Georges Haddad, avec AFP
Au total, 5.900 personnes ont défilé dans le pays, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
A Paris, les manifestants se sont massés dans le calme sur la place de la République, l'une des plus grandes de la capitale, en mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme décédé peu après son interpellation par des gendarmes en juillet 2016.
Cette manifestation avait pourtant été interdite dans la matinée par la préfecture de police qui avait mis en avant des "risques de troubles à l’ordre public" et une pénurie de forces de l'ordre, mobilisées par les émeutes, pour sécuriser le cortège.
Assa Traoré, sœur d'Adama devenue une figure du combat contre les violences policières, y a pris la parole devant plusieurs élus du parti d'opposition de La France insoumise et entourée d'un important dispositif des forces de l'ordre.
Deux personnes ont été interpellées, dont le frère d'Assa Traoré, Youssouf.
Il a été placé en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion, a indiqué le parquet de Paris. Selon une source proche du dossier, il est accusé d'avoir "porté un coup" à une commissaire de police.
Une trentaine d'autres manifestations contre les violences policières ont été organisées samedi ailleurs en France, notamment à Marseille, Nantes, Strasbourg et Bordeaux.
Samedi, le ministère français des Affaires étrangères a fortement contesté les déclarations d'un comité d'experts de l'ONU qui a lourdement critiqué vendredi la gestion des émeutes par les forces de l'ordre et réclamé notamment l'interdiction du "profilage racial". La France "conteste des propos qu'elle juge excessifs" et "infondés", a répondu le ministère, en soulignant notamment que "la lutte contre les dérives de contrôles dits +au faciès+ (s'était) intensifiée".
Samedi en début de soirée, la première ministre Elisabeth Borne a promis des "moyens massifs pour protéger les Français" lors de la fête nationale du 14-Juillet. Elle a notamment annoncé l'interdiction de la vente aux particuliers de feux d'artifices, avec lesquels des émeutiers visent parfois les forces de l'ordre, afin d'empêcher de nouvelles violences ce weekend-là.
Georges Haddad, avec AFP
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