Depuis l'acquisition de Twitter par Elon Musk, de nombreux abonnés sont frustrés par la multiplication des nouvelles fonctionnalités contraignantes. Limitations et restrictions ont conduit les utilisateurs à abandonner en masse la plateforme. Pour empirer les choses, une nouvelle plateforme, Threads, a été lancée et connaît un succès fulgurant. Ceci représente un défi majeur pour le bijou de Musk, et peut-être même un danger existentiel pour l'oiseau bleu.
De tous les dangers qui menacent Twitter, le lancement de Threads par son concurrent Meta constitue de loin celui qui est le plus sérieux. (AFP)
Neuf mois se sont écoulés depuis qu'Elon Musk a pris le contrôle de Twitter. Le fantasque homme d'affaires a encore une fois frustré les utilisateurs en restreignant l'accès gratuit au réseau social, une décision qui va à l'encontre de l'industrie et une source de faiblesse dont les concurrents cherchent à profiter.
Cette décision a affaibli Twitter au point de remettre en question sa survie, surtout que Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, vient de lancer "Threads" un concurrent au petit oiseau bleu.
Récemment, Twitter a strictement limité le nombre de tweets disponibles à la lecture. Les abonnés ayant des comptes vérifiés ont été, en effet, autorisés à lire jusqu'à 10.000 tweets par jour, tandis que les autres comptes ont été restreints à 1.000 tweets, et les nouveaux comptes ont été restreints à seulement 500 tweets par jour. Ces plafonds ont été augmentés à deux reprises en l'espace de quelques jours.
L'objectif officiel de ces mesures était de restreindre l'utilisation excessive des données du réseau social, en particulier les entreprises qui utilisent ces données pour alimenter leurs modèles d'intelligence artificielle.
«La vraie tragédie de @NYTimes est que leur propagande n'est même pas intéressante». «Son flux principal est équivalent à de de la diarrhée et il est illisible». Un tweet de Musk en avril dernier, qui en dit long sur l'art et la manière de celui qui préside aux destinées de Twitter. Un réseau social ayant un pouvoir d'influence sur des millions d'utilisateurs de par le monde… (AFP)
Elon Musk lui-même a exprimé son mécontentement, avouant que cela perturbait les utilisateurs. Il a également mis fin à la possibilité de consulter des tweets sans connexion ni identification.
Par ailleurs, plusieurs ONG, gouvernements et autres utilisateurs officiels, avaient fermé leurs comptes suite à certaines déclarations politique et sociale fracassantes de Musk.
Le patron de Twitter avait déjà, lors de sa prise en main de Twitter, rétabli certains comptes comme celui de Donald Trump ou d'autres personnalités controversées.
D'autres utilisateurs ayant proféré des propos éthiquement condamnables, c'est-à-dire à caractère raciste, anti-LGBT, conspirationniste, antivax, islamophobe, etc. ont bénéficié d'un retour en grâce de leur compte au sein de la plateforme.
Musk n'a pas hésité, ainsi, à ouvrir les portes de Twitter à des figures de la droite américaine ultraconservatrice, d'ordinaire fortement climatosceptique et peu portée sur les questions concernant les droits de l'Homme.
Elon Musk a justifié sa décision par son attachement à la "liberté d'expression absolue". Un choix libertarien (au sens politique américain du terme) qualifié par certains comme une campagne de marketing destinée à accroître les revenus de Twitter. Surtout quand cette "liberté d'expression" n'est pas respectée pour certains tenant d'idées contraires à celles du "boss".
De tous les dangers qui menacent Twitter, le lancement de Threads par son concurrent Meta constitue de loin celui qui est le plus sérieux. (AFP)
Neuf mois se sont écoulés depuis qu'Elon Musk a pris le contrôle de Twitter. Le fantasque homme d'affaires a encore une fois frustré les utilisateurs en restreignant l'accès gratuit au réseau social, une décision qui va à l'encontre de l'industrie et une source de faiblesse dont les concurrents cherchent à profiter.
Cette décision a affaibli Twitter au point de remettre en question sa survie, surtout que Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, vient de lancer "Threads" un concurrent au petit oiseau bleu.
Récemment, Twitter a strictement limité le nombre de tweets disponibles à la lecture. Les abonnés ayant des comptes vérifiés ont été, en effet, autorisés à lire jusqu'à 10.000 tweets par jour, tandis que les autres comptes ont été restreints à 1.000 tweets, et les nouveaux comptes ont été restreints à seulement 500 tweets par jour. Ces plafonds ont été augmentés à deux reprises en l'espace de quelques jours.
L'objectif officiel de ces mesures était de restreindre l'utilisation excessive des données du réseau social, en particulier les entreprises qui utilisent ces données pour alimenter leurs modèles d'intelligence artificielle.
«La vraie tragédie de @NYTimes est que leur propagande n'est même pas intéressante». «Son flux principal est équivalent à de de la diarrhée et il est illisible». Un tweet de Musk en avril dernier, qui en dit long sur l'art et la manière de celui qui préside aux destinées de Twitter. Un réseau social ayant un pouvoir d'influence sur des millions d'utilisateurs de par le monde… (AFP)
Elon Musk lui-même a exprimé son mécontentement, avouant que cela perturbait les utilisateurs. Il a également mis fin à la possibilité de consulter des tweets sans connexion ni identification.
Par ailleurs, plusieurs ONG, gouvernements et autres utilisateurs officiels, avaient fermé leurs comptes suite à certaines déclarations politique et sociale fracassantes de Musk.
Le patron de Twitter avait déjà, lors de sa prise en main de Twitter, rétabli certains comptes comme celui de Donald Trump ou d'autres personnalités controversées.
D'autres utilisateurs ayant proféré des propos éthiquement condamnables, c'est-à-dire à caractère raciste, anti-LGBT, conspirationniste, antivax, islamophobe, etc. ont bénéficié d'un retour en grâce de leur compte au sein de la plateforme.
Musk n'a pas hésité, ainsi, à ouvrir les portes de Twitter à des figures de la droite américaine ultraconservatrice, d'ordinaire fortement climatosceptique et peu portée sur les questions concernant les droits de l'Homme.
Elon Musk a justifié sa décision par son attachement à la "liberté d'expression absolue". Un choix libertarien (au sens politique américain du terme) qualifié par certains comme une campagne de marketing destinée à accroître les revenus de Twitter. Surtout quand cette "liberté d'expression" n'est pas respectée pour certains tenant d'idées contraires à celles du "boss".
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