Le procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth, le juge Raja Hamouche, poursuit la constitution du dossier judiciaire de l'ambassadeur du Liban en France, Rami Adwane, soupçonné de «viol de deux employées de l’ambassade du Liban à Paris et d’agression physique à leur encontre».
Une source judiciaire a déclaré à Houna Loubnan que, lors de l'étude du dossier du diplomate, le juge Hamoush a constaté qu'il manquait beaucoup de documents et d'informations sur lesquels s'appuyer. «Le dossier transmis par le ministère des Affaires étrangères à la Justice n’inclut pas les déclarations de M. Adwan devant la police française ni les témoignages des deux jeunes femmes plaignantes, c'est pourquoi le juge demandera qu'on lui fournisse les documents manquants avant de fixer une date pour interroger l'ambassadeur», a-t-elle révélé. Elle a ensuite confirmé que le procureur «a envoyé, par l'intermédiaire du parquet général de la cassation, une lettre aux autorités judiciaires françaises demandant à recevoir une copie de l'enquête française sur les employées agressées».
Et de poursuivre: «Les déclarations des deux jeunes femmes plaignantes constituent la base de l'enquête et des questions qui seront posées à M. Adwan.»
En attendant la réception des documents en provenance de la France, la source a estimé que «le juge Hamoush demandera aux deux plaignantes de comparaître devant lui pour les écouter», précisant qu’il a demandé au ministère des Affaires étrangères de lui fournir leurs identités complètes et leurs adresses à Paris afin de leur communiquer la date de l'audience». «Si elles refusent de se présenter pour des raisons personnelles, une commission rogatoire sera envoyée à la justice française pour les interroger et obtenir leurs témoignages.»
De plus, la source a indiqué que «la convocation de l'ambassadeur Adwane n'est pas conditionnée par la réception des documents en provenance de la France, et que le procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth peut le convoquer avant que celle-ci n’ait lieu, vu l'intérêt de l'enquête».
Une source judiciaire a déclaré à Houna Loubnan que, lors de l'étude du dossier du diplomate, le juge Hamoush a constaté qu'il manquait beaucoup de documents et d'informations sur lesquels s'appuyer. «Le dossier transmis par le ministère des Affaires étrangères à la Justice n’inclut pas les déclarations de M. Adwan devant la police française ni les témoignages des deux jeunes femmes plaignantes, c'est pourquoi le juge demandera qu'on lui fournisse les documents manquants avant de fixer une date pour interroger l'ambassadeur», a-t-elle révélé. Elle a ensuite confirmé que le procureur «a envoyé, par l'intermédiaire du parquet général de la cassation, une lettre aux autorités judiciaires françaises demandant à recevoir une copie de l'enquête française sur les employées agressées».
Et de poursuivre: «Les déclarations des deux jeunes femmes plaignantes constituent la base de l'enquête et des questions qui seront posées à M. Adwan.»
En attendant la réception des documents en provenance de la France, la source a estimé que «le juge Hamoush demandera aux deux plaignantes de comparaître devant lui pour les écouter», précisant qu’il a demandé au ministère des Affaires étrangères de lui fournir leurs identités complètes et leurs adresses à Paris afin de leur communiquer la date de l'audience». «Si elles refusent de se présenter pour des raisons personnelles, une commission rogatoire sera envoyée à la justice française pour les interroger et obtenir leurs témoignages.»
De plus, la source a indiqué que «la convocation de l'ambassadeur Adwane n'est pas conditionnée par la réception des documents en provenance de la France, et que le procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth peut le convoquer avant que celle-ci n’ait lieu, vu l'intérêt de l'enquête».
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