©Une montée au filet d'Elina Svitolina face à Iga Swiatek lors de leur quart de finale mardi à Wimbledon. Crédit photo: Sébastien Bozon/AFP
Quatre ans après y être parvenue pour la première fois, neuf mois après avoir accouché et malgré la pression psychologique liée à la guerre, l'Ukrainienne Elina Svitolina s'est qualifiée mardi pour les demi-finales de Wimbledon, qui plus est en battant la n°1 mondiale Iga Swiatek. En soirée, Novak Djokovic, qui peut égaler le record absolu de 24 titres du Grand Chelem de Margaret Court, a lui aussi décroché son billet pour le dernier carré du tournoi, se qualifiant pour sa douzième demi-finale de Wimbledon en écartant le Russe Andrey Rublev (7e mondial) 4-6, 6-1, 6-4, 6-3. Le Serbe de 36 ans affrontera vendredi l'Italien Jannik Sinner (8e), pour une place en finale. Il a également en ligne de mire le record de huit titres sur le gazon londonien détenu par Roger Federer chez les hommes, à une longueur du record absolu de Martina Navratilova (9).
"Je vais commencer par boire une bière!" a lancé Svitolina quelques minutes après sa victoire 7-5, 6-7 (5/7), 6-2 contre Swiatek. Car même la n°1 mondiale n'a pu fissurer la détermination de Svitolina qui retrouvera les demi-finales londoniennes quatre ans après. Depuis, beaucoup de choses se sont passées pour elle, et notamment ces derniers mois avec la naissance de sa fille Skaï, fruit de son union avec le joueur de tennis français Gaël Monfils, et l'impact psychologique de la guerre en Ukraine. Mardi, elle a expliqué que la guerre la rendait finalement "plus forte". "Beaucoup de gens en Ukraine me regardent. Je n'ai pas encore vérifié mon téléphone aujourd'hui, mais je pense qu'il y aura beaucoup de messages", a-t-elle prédit en conférence de presse, se disant "heureuse de pouvoir leur apporter un peu de bonheur".
Passe d’armes entre Novak Djokovic et Andrey Rublev lors de leur quart de finale mardi à Wimbledon. Crédit photo: Sébastien Bozon/AFP
"Pas contente"
Encore raté en revanche pour Swiatek, clairement moins à l'aise sur le gazon que sur les autres surfaces: lauréate à Roland-Garros (2020, 2022, 2023) et à l'US Open (2022), elle disputait pour la première fois les quarts à Wimbledon. "J'ai perdu et je ne suis pas contente. Je sais que j'ai tout donné. Je n'ai peut-être pas joué à mon meilleur niveau, mais Elina a vraiment très bien joué", a commenté la perdante, estimant avoir du travail à faire pour "mieux jouer dans les années qui viennent".
Une chose est sûre, elle va soutenir Svitolina dans la suite du tournoi car "si l'on regarde sa carrière, ce serait vraiment bien pour elle qu'elle remporte un titre du Grand Chelem". Il faudra dans un premier temps battre jeudi l'inattendue Tchèque Marketa Vondrousova (42e mondiale) pour tenter de se hisser pour la première fois en finale d'un tournoi du Grand Chelem. Vondrousova, finaliste à Roland-Garros en 2019 mais qui n'avait jamais dépassé le deuxième tour à Wimbledon, a battu mardi l'Américaine Jessica Pegula (4e) 6-4, 2-6, 6-4. Dans la foulée, la Tchèque s'est retirée du tournoi de double en prétextant une blessure à la cheville. Rien n'avait laissé supposer une telle blessure durant son simple.
"C'est dingue"
"J'ai toujours aimé jouer ici, même si mes résultats n'étaient pas bons (...). Alors ces deux semaines, cette année, sont incroyables. En venant, je m'étais juste dit de jouer du mieux possible. Et maintenant, voilà! C'est dingue...", a commenté la Tchèque qui n'est pas revenue sur sa cheville devant les journalistes.
Dans le tableau masculin, le premier à s'être qualifié pour le dernier carré est Jannik Sinner (8e) qui a mis un terme à l'étonnant parcours du surprenant russe Roman Safiullin (92e) 6-4, 3-6, 6-2, 6-2. Quart de finaliste à l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open en 2022, Sinner a enfin passé ce cap. "Cela signifie beaucoup pour moi parce qu'on a beaucoup travaillé, beaucoup, beaucoup d'heures, y compris hors des courts. Il y a eu beaucoup de sacrifices pour en arriver là", a-t-il commenté en reconnaissant avoir été à la limite mentalement dans le deuxième set. "J'ai un peu flanché mentalement, c'est un domaine sur lequel on travaille beaucoup et je suis évidemment très content de la façon dont j'ai réagi sur les deux derniers sets", a-t-il souligné.
"Je vais commencer par boire une bière!" a lancé Svitolina quelques minutes après sa victoire 7-5, 6-7 (5/7), 6-2 contre Swiatek. Car même la n°1 mondiale n'a pu fissurer la détermination de Svitolina qui retrouvera les demi-finales londoniennes quatre ans après. Depuis, beaucoup de choses se sont passées pour elle, et notamment ces derniers mois avec la naissance de sa fille Skaï, fruit de son union avec le joueur de tennis français Gaël Monfils, et l'impact psychologique de la guerre en Ukraine. Mardi, elle a expliqué que la guerre la rendait finalement "plus forte". "Beaucoup de gens en Ukraine me regardent. Je n'ai pas encore vérifié mon téléphone aujourd'hui, mais je pense qu'il y aura beaucoup de messages", a-t-elle prédit en conférence de presse, se disant "heureuse de pouvoir leur apporter un peu de bonheur".
Passe d’armes entre Novak Djokovic et Andrey Rublev lors de leur quart de finale mardi à Wimbledon. Crédit photo: Sébastien Bozon/AFP
"Pas contente"
Encore raté en revanche pour Swiatek, clairement moins à l'aise sur le gazon que sur les autres surfaces: lauréate à Roland-Garros (2020, 2022, 2023) et à l'US Open (2022), elle disputait pour la première fois les quarts à Wimbledon. "J'ai perdu et je ne suis pas contente. Je sais que j'ai tout donné. Je n'ai peut-être pas joué à mon meilleur niveau, mais Elina a vraiment très bien joué", a commenté la perdante, estimant avoir du travail à faire pour "mieux jouer dans les années qui viennent".
Une chose est sûre, elle va soutenir Svitolina dans la suite du tournoi car "si l'on regarde sa carrière, ce serait vraiment bien pour elle qu'elle remporte un titre du Grand Chelem". Il faudra dans un premier temps battre jeudi l'inattendue Tchèque Marketa Vondrousova (42e mondiale) pour tenter de se hisser pour la première fois en finale d'un tournoi du Grand Chelem. Vondrousova, finaliste à Roland-Garros en 2019 mais qui n'avait jamais dépassé le deuxième tour à Wimbledon, a battu mardi l'Américaine Jessica Pegula (4e) 6-4, 2-6, 6-4. Dans la foulée, la Tchèque s'est retirée du tournoi de double en prétextant une blessure à la cheville. Rien n'avait laissé supposer une telle blessure durant son simple.
"C'est dingue"
"J'ai toujours aimé jouer ici, même si mes résultats n'étaient pas bons (...). Alors ces deux semaines, cette année, sont incroyables. En venant, je m'étais juste dit de jouer du mieux possible. Et maintenant, voilà! C'est dingue...", a commenté la Tchèque qui n'est pas revenue sur sa cheville devant les journalistes.
Dans le tableau masculin, le premier à s'être qualifié pour le dernier carré est Jannik Sinner (8e) qui a mis un terme à l'étonnant parcours du surprenant russe Roman Safiullin (92e) 6-4, 3-6, 6-2, 6-2. Quart de finaliste à l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open en 2022, Sinner a enfin passé ce cap. "Cela signifie beaucoup pour moi parce qu'on a beaucoup travaillé, beaucoup, beaucoup d'heures, y compris hors des courts. Il y a eu beaucoup de sacrifices pour en arriver là", a-t-il commenté en reconnaissant avoir été à la limite mentalement dans le deuxième set. "J'ai un peu flanché mentalement, c'est un domaine sur lequel on travaille beaucoup et je suis évidemment très content de la façon dont j'ai réagi sur les deux derniers sets", a-t-il souligné.
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