©Un photomontage montrant la Tchèque Marketa Vondrousova (à gauche) et la Tunisienne Ons Jabeur. Crédit photo: Sébastien Bozon/AFP
C'est donc à Wimbledon, dans le temple du tennis, que la Tunisienne Ons Jabeur ou la Tchèque Marketa Vondrousova décrochera samedi ce premier titre du Grand Chelem tant rêvé.
L'expérience
Toutes deux ont déjà atteint la finale d'un Majeur: à Roland-Garros en 2019 pour Vondrousova, à Wimbledon et à l'US Open l'an dernier pour Jabeur.
Depuis sa finale, la Tchèque a été opérée deux fois au poignet gauche (2019 et 2022) si bien qu'elle a manqué deux éditions de Wimbledon (2020 et 2022). Quatorzième mondiale à son plus haut après Roland-Garros 2019, elle est brièvement ressortie du Top 100 en fin de saison dernière et joue à Londres en tant que 42e. Si elle a atteint les 8es de finale sur le dur à l'Open d'Australie et à l'US Open, ses résultats sur le gazon londonien étaient bien moins brillants: en quatre participations, elle n'a atteint qu'une fois le deuxième tour (2021) sans aller au-delà. À 24 ans, Vondrousova n'a remporté qu'un titre sur le circuit (Biel 2017). Que rêver de mieux que Wimbledon pour en décrocher un second?
En face, il y aura Jabeur, première joueuse arabe à avoir atteint les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem (Australie 2020) et première joueuse arabe à avoir joué la finale à Wimbledon (2022). La Tunisienne, actuellement 6e joueuse mondiale après avoir atteint le 2e rang WTA en juin 2022, est également la première joueuse à enchaîner deux finales à Wimbledon depuis Serena Williams (2018 et 2019). Surtout, son jeu en toucher fait des miracles sur le gazon (elle y a remporté deux de ses quatre titres, Birmingham 2021 et Berlin 2022): aucune joueuse n'a remporté plus que ses 28 victoires sur cette surface depuis 2021 et la dernière à en avoir gagné autant en trois ans est Maria Sharapova (2004 à 2006). "J'ai plus d'expérience (que l'an dernier), je sais mieux gérer les différentes situations pendant le match", souligne-t-elle. "Je pense aussi que je frappe mieux, j'ai plus confiance en mes coups. Quant à mon service, il s'améliore", ajoute-t-elle. Les faits lui donnent raison: elle est la troisième joueuse à avoir réalisé le plus d'aces depuis le début du tournoi (29) derrière Elena Rybakina (33) et Aryna Sabalenka (45)... deux joueuses qu'elle a battues en quarts puis en demies.
Le parcours
Jabeur peut se targuer d'avoir battu successivement quatre lauréates de Grand Chelem: Bianca Andreescu (US Open 2019), Petra Kvitova (Wimbledon 2011 et 2014), Elena Rybakina (Wimbledon 2022) et Aryna Sabalenka (Australie 2023). "Je veux que mon parcours soit récompensé (...). Alors, je vais y aller à fond et j'espère que cette fois ça passera", a lancé la Tunisienne.
Vondrousova s'est faufilée en écartant des joueuses a priori supérieures comme Veronika Kudermetova (12e), Donna Vekic (21e) et Jessica Pegula (4e), avant de mettre un terme brusque à l'épopée de l'Ukrainienne Elina Svitolina, demi-finaliste 2019. "J'ai battu Kudermetova et Vekic, qui sont très bonnes sur gazon. Alors, je me suis dit: OK, peut-être que je vais m'améliorer et que je pourrai faire quelque chose ici", raconte-t-elle.
L'état d'esprit
Après avoir maîtrisé deux joueuses ultra puissantes et droitières comme elle (Rybakina et Sabalenka), Jabeur va cette fois affronter une adversaire au jeu plus comparable au sien (Vondrousova aime faire des amorties et des slices), mais gauchère. "Je vais essayer de prendre ma revanche. Je ne l'ai pas battue cette année", annonce Jabeur en référence à ses deux défaites face à Vondrousova à l'Open d'Australie puis à Indian Wells. "Nous aurons toutes les deux faim de victoire", ajoute-t-elle.
De son côté, la Tchèque reconnaît que ce qui lui arrive "est fou". "Mais tout est possible dans le tennis", relève-t-elle. Pour la finale, elle aura en outre un renfort moral de poids dans les tribunes en la personne de son mari, obligé jusque-là de rester à la maison pour garder le chat. "On a envoyé un message au cat-sitter et il va venir à la maison", a-t-elle annoncé.
L'expérience
Toutes deux ont déjà atteint la finale d'un Majeur: à Roland-Garros en 2019 pour Vondrousova, à Wimbledon et à l'US Open l'an dernier pour Jabeur.
Depuis sa finale, la Tchèque a été opérée deux fois au poignet gauche (2019 et 2022) si bien qu'elle a manqué deux éditions de Wimbledon (2020 et 2022). Quatorzième mondiale à son plus haut après Roland-Garros 2019, elle est brièvement ressortie du Top 100 en fin de saison dernière et joue à Londres en tant que 42e. Si elle a atteint les 8es de finale sur le dur à l'Open d'Australie et à l'US Open, ses résultats sur le gazon londonien étaient bien moins brillants: en quatre participations, elle n'a atteint qu'une fois le deuxième tour (2021) sans aller au-delà. À 24 ans, Vondrousova n'a remporté qu'un titre sur le circuit (Biel 2017). Que rêver de mieux que Wimbledon pour en décrocher un second?
En face, il y aura Jabeur, première joueuse arabe à avoir atteint les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem (Australie 2020) et première joueuse arabe à avoir joué la finale à Wimbledon (2022). La Tunisienne, actuellement 6e joueuse mondiale après avoir atteint le 2e rang WTA en juin 2022, est également la première joueuse à enchaîner deux finales à Wimbledon depuis Serena Williams (2018 et 2019). Surtout, son jeu en toucher fait des miracles sur le gazon (elle y a remporté deux de ses quatre titres, Birmingham 2021 et Berlin 2022): aucune joueuse n'a remporté plus que ses 28 victoires sur cette surface depuis 2021 et la dernière à en avoir gagné autant en trois ans est Maria Sharapova (2004 à 2006). "J'ai plus d'expérience (que l'an dernier), je sais mieux gérer les différentes situations pendant le match", souligne-t-elle. "Je pense aussi que je frappe mieux, j'ai plus confiance en mes coups. Quant à mon service, il s'améliore", ajoute-t-elle. Les faits lui donnent raison: elle est la troisième joueuse à avoir réalisé le plus d'aces depuis le début du tournoi (29) derrière Elena Rybakina (33) et Aryna Sabalenka (45)... deux joueuses qu'elle a battues en quarts puis en demies.
Le parcours
Jabeur peut se targuer d'avoir battu successivement quatre lauréates de Grand Chelem: Bianca Andreescu (US Open 2019), Petra Kvitova (Wimbledon 2011 et 2014), Elena Rybakina (Wimbledon 2022) et Aryna Sabalenka (Australie 2023). "Je veux que mon parcours soit récompensé (...). Alors, je vais y aller à fond et j'espère que cette fois ça passera", a lancé la Tunisienne.
Vondrousova s'est faufilée en écartant des joueuses a priori supérieures comme Veronika Kudermetova (12e), Donna Vekic (21e) et Jessica Pegula (4e), avant de mettre un terme brusque à l'épopée de l'Ukrainienne Elina Svitolina, demi-finaliste 2019. "J'ai battu Kudermetova et Vekic, qui sont très bonnes sur gazon. Alors, je me suis dit: OK, peut-être que je vais m'améliorer et que je pourrai faire quelque chose ici", raconte-t-elle.
L'état d'esprit
Après avoir maîtrisé deux joueuses ultra puissantes et droitières comme elle (Rybakina et Sabalenka), Jabeur va cette fois affronter une adversaire au jeu plus comparable au sien (Vondrousova aime faire des amorties et des slices), mais gauchère. "Je vais essayer de prendre ma revanche. Je ne l'ai pas battue cette année", annonce Jabeur en référence à ses deux défaites face à Vondrousova à l'Open d'Australie puis à Indian Wells. "Nous aurons toutes les deux faim de victoire", ajoute-t-elle.
De son côté, la Tchèque reconnaît que ce qui lui arrive "est fou". "Mais tout est possible dans le tennis", relève-t-elle. Pour la finale, elle aura en outre un renfort moral de poids dans les tribunes en la personne de son mari, obligé jusque-là de rester à la maison pour garder le chat. "On a envoyé un message au cat-sitter et il va venir à la maison", a-t-elle annoncé.
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