Le président du Kazakhstan a accusé lundi des "combattants" étrangers venus d'autres pays d'Asie centrale, d'Afghanistan et du Moyen-Orient d'avoir participé aux récentes émeutes meurtrières qu'il a qualifiées "d'attaque terroriste".
Selon lui, "le préjudice économique pour l'Etat pourrait s'établir à deux-trois milliards de dollars".
Il a une nouvelle fois fait état de "nombreuses victimes parmi les forces de l'ordre et les civils".
Le Kazakhstan n'a toujours pas donné de bilan précis, sinon que des dizaines de personnes ont été tuées, dont seize parmi les forces de l'ordre.
Les autorités kazakhes, soutenues par la Russie, ont accusé des forces "terroristes" internationales d'être derrière ces émeutes sanglantes, mais n'ont cependant jusqu'ici apporté aucun élément précis en ce sens.
Ces troubles, les pires depuis l'indépendance du Kazakhstan de l'URSS en 1991, avaient été précédés d'un mouvement de contestation contre la hausse des prix du carburant, dégénérant en affrontements.
Riche en hydrocarbures et en minerais, cette ex-république soviétique d'Asie centrale est un allié de la Russie. Moscou y a envoyé des troupes à la demande de M. Tokaïev à des fins de "maintien de la paix".
Jouant les équilibristes, le Kazakhstan entretient également jusqu'ici des relations cordiales avec les Européens et les Américains.
AFP
Lire aussi
Commentaires