À la suite de l’annonce lundi par la Russie de la suspension de sa participation à l'accord d'exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, les prix du blé ont commencé à augmenter sur les marchés mondiaux, l'Ukraine étant l'un des principaux exportateurs mondiaux de blé et d'huiles végétales.
Concernant le potentiel impact de cette suspension sur le Liban, le ministre sortant de l’Économie Amine Salam a affirmé que «les répercussions de la fin de l’accord sur les céréales ne sont pas encore claires» et qu’il reste «essentiel de savoir si la Russie poursuivra ses exportations ou entravera totalement le processus», en raison de la situation actuelle.
Dans une interview accordée au quotidien libanais an-Nahar, Amine Salam a évoqué le scénario le plus grave qui consisterait dans le blocage des exportations ukrainiennes par la Russie. Ce qui aurait, selon lui, un impact sur les marchés mondiaux, étant donné que «les prix du blé augmenteront mondialement» et que «le Liban sera donc affecté».
Il a cependant assuré qu’aucune pénurie n'est attendue sur les marchés locaux, car le Liban «a récemment diversifié les sources d'importation de son blé». Le ministre sortant a toutefois expliqué que l'importation à partir de ces sources peut prendre plus de temps que l'importation depuis l'Ukraine.
«Le Liban manque de silos, nous comptons donc désormais sur les capacités du secteur privé. Les quantités disponibles actuellement sont suffisantes pour environ deux à trois mois maximum» en cas de prolongation de la crise, a souligné Amine Salam .
De son côté, le président de l'Association des importateurs de denrées alimentaires au Liban, Hani Bohsali, a affirmé que la crise n’a pas pour le moment d’impact au Liban puisque l'importation de blé du pays en provenance de l'Ukraine via la mer Noire est modeste, compte tenu de la diversification des sources d’importation.
Dans une interview également accordée au quotidien an-Nahar, il a assuré que «les prix au Liban n'augmenteront pas du jour au lendemain, mais que les autorités compétentes doivent prendre les mesures nécessaires avant que l'impact réel ne se fasse sentir».
Concernant le potentiel impact de cette suspension sur le Liban, le ministre sortant de l’Économie Amine Salam a affirmé que «les répercussions de la fin de l’accord sur les céréales ne sont pas encore claires» et qu’il reste «essentiel de savoir si la Russie poursuivra ses exportations ou entravera totalement le processus», en raison de la situation actuelle.
Dans une interview accordée au quotidien libanais an-Nahar, Amine Salam a évoqué le scénario le plus grave qui consisterait dans le blocage des exportations ukrainiennes par la Russie. Ce qui aurait, selon lui, un impact sur les marchés mondiaux, étant donné que «les prix du blé augmenteront mondialement» et que «le Liban sera donc affecté».
Il a cependant assuré qu’aucune pénurie n'est attendue sur les marchés locaux, car le Liban «a récemment diversifié les sources d'importation de son blé». Le ministre sortant a toutefois expliqué que l'importation à partir de ces sources peut prendre plus de temps que l'importation depuis l'Ukraine.
«Le Liban manque de silos, nous comptons donc désormais sur les capacités du secteur privé. Les quantités disponibles actuellement sont suffisantes pour environ deux à trois mois maximum» en cas de prolongation de la crise, a souligné Amine Salam .
De son côté, le président de l'Association des importateurs de denrées alimentaires au Liban, Hani Bohsali, a affirmé que la crise n’a pas pour le moment d’impact au Liban puisque l'importation de blé du pays en provenance de l'Ukraine via la mer Noire est modeste, compte tenu de la diversification des sources d’importation.
Dans une interview également accordée au quotidien an-Nahar, il a assuré que «les prix au Liban n'augmenteront pas du jour au lendemain, mais que les autorités compétentes doivent prendre les mesures nécessaires avant que l'impact réel ne se fasse sentir».
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