©Le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi (à droite), rencontre le président français Emmanuel Macron (à gauche) au Palais de l'Élysée après le sommet Tech for Good, à Paris, en France, le 23 mai 2018.
Le rapport final d'une commission d'enquête parlementaire française, publié mardi, a mis en lumière une relation "opaque" et "privilégiée" entre Emmanuel Macron et la plateforme américaine Uber.
Le rapport final d'une commission d'enquête parlementaire française pointe du doigt une relation "opaque" et "privilégiée" nouée par Emmanuel Macron avec la plateforme américaine Uber.
"La confidentialité et l’intensité des contacts entre Uber, M. Emmanuel Macron et son cabinet témoignent d’une relation opaque mais privilégiée", y compris depuis son accession à la présidence de la République en 2017, selon le rapport.
Le président, ministre de l'Economie de 2014 à 2016, à l'époque des faits, avait passé un "deal secret" avec la société américaine pour qu'elle renonce à son application controversée Uber Pop en échange de la simplification des conditions nécessaires à l'obtention d'une licence de Voiture de transport avec chauffeur (VTC), poursuit le document
Parmi les membres de la commission d'enquête, douze députés d'opposition -allant de la gauche à l'extrême droite- ont validé le rapport final- mais les dix députés macronistes et un de la droite classique se sont abstenus.
La commission d'enquête, lancée il y a six mois, a auditionné 120 personnes dont deux anciens Premiers ministres, Bernard Cazeneuve et Emmanuel Valls, ainsi que d'anciens dirigeants d'Uber pour tenter de cerner les agissement d'Uber en France entre 2014 et 2017.
L'affaire a été déclenchée par la révélation des "Uber Files", soit la fuite de 124.000 documents internes recueillis par Mark McGann, ancien lobbyiste pour le compte d'Uber, et communiqués au journal britannique The Guardian.
Selon des éléments mentionnés dans le document par la rapporteure Danielle Simonnet (LFI, gauche radicale), Uber a eu également "34 échanges avec les services du Président de la République entre 2018 et 2022".
Les conclusions du rapport ont été sévèrement critiquées par le président macroniste de la commission d'enquête, Benjamin Haddad, qui a reproché à Danielle Simonnet de politiser l'affaire.
Pierre Daccache, avec AFP
Le rapport final d'une commission d'enquête parlementaire française pointe du doigt une relation "opaque" et "privilégiée" nouée par Emmanuel Macron avec la plateforme américaine Uber.
"La confidentialité et l’intensité des contacts entre Uber, M. Emmanuel Macron et son cabinet témoignent d’une relation opaque mais privilégiée", y compris depuis son accession à la présidence de la République en 2017, selon le rapport.
Le président, ministre de l'Economie de 2014 à 2016, à l'époque des faits, avait passé un "deal secret" avec la société américaine pour qu'elle renonce à son application controversée Uber Pop en échange de la simplification des conditions nécessaires à l'obtention d'une licence de Voiture de transport avec chauffeur (VTC), poursuit le document
Parmi les membres de la commission d'enquête, douze députés d'opposition -allant de la gauche à l'extrême droite- ont validé le rapport final- mais les dix députés macronistes et un de la droite classique se sont abstenus.
La commission d'enquête, lancée il y a six mois, a auditionné 120 personnes dont deux anciens Premiers ministres, Bernard Cazeneuve et Emmanuel Valls, ainsi que d'anciens dirigeants d'Uber pour tenter de cerner les agissement d'Uber en France entre 2014 et 2017.
L'affaire a été déclenchée par la révélation des "Uber Files", soit la fuite de 124.000 documents internes recueillis par Mark McGann, ancien lobbyiste pour le compte d'Uber, et communiqués au journal britannique The Guardian.
Selon des éléments mentionnés dans le document par la rapporteure Danielle Simonnet (LFI, gauche radicale), Uber a eu également "34 échanges avec les services du Président de la République entre 2018 et 2022".
Les conclusions du rapport ont été sévèrement critiquées par le président macroniste de la commission d'enquête, Benjamin Haddad, qui a reproché à Danielle Simonnet de politiser l'affaire.
Pierre Daccache, avec AFP
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