©Black Lights Mathilde Monnier 2023 © Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon
Dans le cadre du prestigieux Festival d'Avignon, la chorégraphe Mathilde Monnier brise le silence sur la violence ordinaire infligée aux femmes à travers sa pièce vibrante et percutante, Black Lights, une démonstration impressionnante de force féminine. Invitée par Tiago Rodrigues, le directeur du festival et un collaborateur de longue date, Monnier, actuelle directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier et figure notable de la danse contemporaine en France, dévoile une production profondément marquante.
Black Lights s'inspire du recueil H24 - 24 heures dans la vie d'une femme, qui rassemble 24 nouvelles écrites par des auteurs contemporains comme Lola Lafon, Alice Zeniter et Sofi Oksanen. Sorti à l'automne 2021, ce livre, qui a également été adapté en une série télévisée éponyme diffusée sur Arte, examine les impacts physiques et mentaux de la violence.
«J'ai trouvé qu'il était nécessaire de faire entendre ce type de textes, ils pourraient être des textes de tragédie», confie Mathilde Monnier à l'AFP. La scène du cloître des Carmes, avec son décor rempli de souches de vieux oliviers, renforce cette impression de tragédie grecque, comme l'observe la chorégraphe.
Huit danseuses comédiennes ou huit comédiennes danseuses, de 24 à 50 ans, issues de cultures variées, animent la pièce, interprétant les textes avec une danse tantôt préalable, tantôt ultérieure ou simultanée à la narration. «Parfois la danse est dansée par une autre» que la narratrice, précise Mathilde Monnier.
La chorégraphe, qui a déjà collaboré avec l'autrice Christine Angot pour la pièce La Place du singe (2005), insiste sur le fait que «la danse porte un récit du corps qui parle, traverse, transpose, parfois dépasse le texte». L'objectif est d'illustrer comment ces femmes vivent avec les répercussions de la violence et comment elles parviennent à les surmonter.
Pour Monnier, il ne s'agit pas de victimisation. «Ce sont des femmes qui se réapproprient leur histoire et qui sont capables de la retourner», une «manifestation de puissance féminine», comme elle l'assure.
La chorégraphe se défend de militer sur scène, préférant une approche de témoignage, de partage et d'émotion. Monnier promet des moments de «joie», de «puissance», de «choralité» et de «sororité» dans sa pièce, et une «fin exutoire».
Black Lights s'inspire du recueil H24 - 24 heures dans la vie d'une femme, qui rassemble 24 nouvelles écrites par des auteurs contemporains comme Lola Lafon, Alice Zeniter et Sofi Oksanen. Sorti à l'automne 2021, ce livre, qui a également été adapté en une série télévisée éponyme diffusée sur Arte, examine les impacts physiques et mentaux de la violence.
«J'ai trouvé qu'il était nécessaire de faire entendre ce type de textes, ils pourraient être des textes de tragédie», confie Mathilde Monnier à l'AFP. La scène du cloître des Carmes, avec son décor rempli de souches de vieux oliviers, renforce cette impression de tragédie grecque, comme l'observe la chorégraphe.
Huit danseuses comédiennes ou huit comédiennes danseuses, de 24 à 50 ans, issues de cultures variées, animent la pièce, interprétant les textes avec une danse tantôt préalable, tantôt ultérieure ou simultanée à la narration. «Parfois la danse est dansée par une autre» que la narratrice, précise Mathilde Monnier.
La chorégraphe, qui a déjà collaboré avec l'autrice Christine Angot pour la pièce La Place du singe (2005), insiste sur le fait que «la danse porte un récit du corps qui parle, traverse, transpose, parfois dépasse le texte». L'objectif est d'illustrer comment ces femmes vivent avec les répercussions de la violence et comment elles parviennent à les surmonter.
Pour Monnier, il ne s'agit pas de victimisation. «Ce sont des femmes qui se réapproprient leur histoire et qui sont capables de la retourner», une «manifestation de puissance féminine», comme elle l'assure.
La chorégraphe se défend de militer sur scène, préférant une approche de témoignage, de partage et d'émotion. Monnier promet des moments de «joie», de «puissance», de «choralité» et de «sororité» dans sa pièce, et une «fin exutoire».
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