Trois semaines après la mort de Lynn Taleb, décédée à l’âge de cinq ans à la suite de viols répétés, la mère et le grand-père maternel de la petite ont été arrêtés. L’enquête se poursuit à leur encontre, le dossier ayant été transmis à la première juge d'instruction du Liban-nord, Samaranda Nassar. Cela est intervenu après une enquête préliminaire menée par la procureure Matilda Touma, qui a tenu pour coupables les deux personnes susmentionnées et a demandé que des tests d’ADN soient effectués du côté des familles paternelle et maternelle de la petite fille.
D’après Amer Taleb, le cousin du père de Lynn, aucun élément ne permet encore de prouver que le grand-père est coupable des agressions sexuelles subies par la victime. Interrogé par Ici Beyrouth, il explique cependant que « la magistrate n’aurait pas ordonné l’arrestation d’une personne innocente et qu’elle a sûrement dû se baser sur des preuves spécifiques». D’ailleurs, et toujours selon M. Taleb, les rapports du médecin n’excluent pas la responsabilité du grand-père. Quant à la mère, « elle chercherait plutôt à étouffer le scandale, parce qu’à moins qu’une maman ait des troubles psychologiques, l’on ne peut imaginer qu’elle puisse causer du mal à sa propre fille », affirme-t-il.
Dans les faits, « Lynn a demandé à son père, Omar Taleb, de passer la fête de l’Adha, avec sa mère, Waad Bou Khalil, à Tripoli », comme le relate Amer Taleb. Le 19 juin, elle y est déposée. Nul ne savait ce qui allait s’ensuivre, puisque lors de ses séjours précédents chez les Bou Khalil, la famille paternelle n’a jamais constaté de comportements étranges concernant Lynn. « Si ce que la maman dit est vrai, et que sa fille semblait terrorisée à son arrivée chez elle le 19 juin, elle aurait pu nous contacter pour nous demander des explications, ce qu’elle n’a pas fait », commente M. Taleb.
Dix jours plus tard, la petite Lynn est transportée à l’hôpital gouvernemental, ayant refusé, pendant plusieurs jours de manger et de boire et vomissant sans cesse. Après examens et hospitalisation, l’enfant perd la vie. Le médecin légiste, dont la venue a été demandée par la procureure Touma, révèle les faits : Lynn a été violée. Depuis, les deux familles échangent les accusations.
D’après Amer Taleb, le cousin du père de Lynn, aucun élément ne permet encore de prouver que le grand-père est coupable des agressions sexuelles subies par la victime. Interrogé par Ici Beyrouth, il explique cependant que « la magistrate n’aurait pas ordonné l’arrestation d’une personne innocente et qu’elle a sûrement dû se baser sur des preuves spécifiques». D’ailleurs, et toujours selon M. Taleb, les rapports du médecin n’excluent pas la responsabilité du grand-père. Quant à la mère, « elle chercherait plutôt à étouffer le scandale, parce qu’à moins qu’une maman ait des troubles psychologiques, l’on ne peut imaginer qu’elle puisse causer du mal à sa propre fille », affirme-t-il.
Dans les faits, « Lynn a demandé à son père, Omar Taleb, de passer la fête de l’Adha, avec sa mère, Waad Bou Khalil, à Tripoli », comme le relate Amer Taleb. Le 19 juin, elle y est déposée. Nul ne savait ce qui allait s’ensuivre, puisque lors de ses séjours précédents chez les Bou Khalil, la famille paternelle n’a jamais constaté de comportements étranges concernant Lynn. « Si ce que la maman dit est vrai, et que sa fille semblait terrorisée à son arrivée chez elle le 19 juin, elle aurait pu nous contacter pour nous demander des explications, ce qu’elle n’a pas fait », commente M. Taleb.
Dix jours plus tard, la petite Lynn est transportée à l’hôpital gouvernemental, ayant refusé, pendant plusieurs jours de manger et de boire et vomissant sans cesse. Après examens et hospitalisation, l’enfant perd la vie. Le médecin légiste, dont la venue a été demandée par la procureure Touma, révèle les faits : Lynn a été violée. Depuis, les deux familles échangent les accusations.
Lire aussi
Commentaires