A la veille de l'arrivée à Paris, la 20e étape du Tour de France propose samedi un ultime toboggan de cols dans les Vosges sur un parcours propice à une grande bataille, à défaut de suspense pour la victoire finale.
L'immense avance du maillot jaune Jonas Vingegaard (7:35 sur Tadej Pogacar) a annihilé le scénario de rêve d'un ultime combat des chefs entre Belfort et Le Markstein.
Mais le profil de cette étape très compacte reste extrêmement attractif. Elle partira au pied du lion de Belfort pour se terminer au Markstein, en empruntant le Ballon d'Alsace, les cols de la Croix des Moinats, de Grosse Pierre, de la Schlucht, du Petit Ballon et du Platzerwasel.
Soit six ascensions répertoriées pour un dénivelé positif de 3.500 mètres sur 133,5 km de course. Un format condensé, ultradynamique et très accidenté, au lendemain d'une étape de transition courue à toute allure, la cinquième plus rapide de l'histoire du Tour.
"On essaie de proposer quelque chose en avant-dernière étape qui pourrait encore chambouler les classements. C'est du costaud, du rugueux, propice aux attaques et à la haute intensité", souligne le traceur du Tour, Thierry Gouvenou.
Après une ascension du Ballon d'Alsace par son versant le moins difficile (11,5 km à 5,2%), l'étape devrait s'animer dans le col de la Croix des Moinats (5,2 km à 7,1%). Et surtout le Col de Grosse Pierre où les organisateurs ont déniché une alternative - la traverse de la Roche - proposant un raidard terrible de 1,2 km à 12,2% de moyenne avec des passages à 18% où le peloton avait explosé en 2014.
L'explication définitive devrait avoir lieu dans les deux dernières ascensions, du Petit Ballon (9,3 km à 8,1% avec un revêtement très rugueux) et du Platzerwasel (7,1 km à 8,4%), un enchaînement emprunté en 2022 par le Tour de France féminin, avant l'arrivée en plateau au Marktstein.
"L'enchaînement Petit Ballon/Platzerwasel fait très mal", explique Thibaut Pinot, le régional de l'étape qui connaît chaque centimètre de ces cols où il peut s'attendre à un accueil volcanique du public.
Si Vingegaard a presque victoire assurée, il devra se méfier de la descente du Petit Ballon, très technique. C'est ici que l'Espagnol Alberto Contador s'était fracturé le tibia en 2014 dans une chute.
"Elle est très piégeuse", confirme Pinot.
Le format d'une course en ligne à la veille de l'arrivée, plutôt que le traditionnel contre-la-montre, avait déjà été expérimenté à plusieurs reprises, surtout dans les Alpes dernièrement, comme à Val Thorens en 2019, Morzine en 2016 et l'Alpe d'Huez en 2015.
Départ de Belfort à 14h30 (Beyrouth), arrivée au Markstein à 18h05 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h)
L'immense avance du maillot jaune Jonas Vingegaard (7:35 sur Tadej Pogacar) a annihilé le scénario de rêve d'un ultime combat des chefs entre Belfort et Le Markstein.
Mais le profil de cette étape très compacte reste extrêmement attractif. Elle partira au pied du lion de Belfort pour se terminer au Markstein, en empruntant le Ballon d'Alsace, les cols de la Croix des Moinats, de Grosse Pierre, de la Schlucht, du Petit Ballon et du Platzerwasel.
Soit six ascensions répertoriées pour un dénivelé positif de 3.500 mètres sur 133,5 km de course. Un format condensé, ultradynamique et très accidenté, au lendemain d'une étape de transition courue à toute allure, la cinquième plus rapide de l'histoire du Tour.
"On essaie de proposer quelque chose en avant-dernière étape qui pourrait encore chambouler les classements. C'est du costaud, du rugueux, propice aux attaques et à la haute intensité", souligne le traceur du Tour, Thierry Gouvenou.
Après une ascension du Ballon d'Alsace par son versant le moins difficile (11,5 km à 5,2%), l'étape devrait s'animer dans le col de la Croix des Moinats (5,2 km à 7,1%). Et surtout le Col de Grosse Pierre où les organisateurs ont déniché une alternative - la traverse de la Roche - proposant un raidard terrible de 1,2 km à 12,2% de moyenne avec des passages à 18% où le peloton avait explosé en 2014.
L'explication définitive devrait avoir lieu dans les deux dernières ascensions, du Petit Ballon (9,3 km à 8,1% avec un revêtement très rugueux) et du Platzerwasel (7,1 km à 8,4%), un enchaînement emprunté en 2022 par le Tour de France féminin, avant l'arrivée en plateau au Marktstein.
"L'enchaînement Petit Ballon/Platzerwasel fait très mal", explique Thibaut Pinot, le régional de l'étape qui connaît chaque centimètre de ces cols où il peut s'attendre à un accueil volcanique du public.
Si Vingegaard a presque victoire assurée, il devra se méfier de la descente du Petit Ballon, très technique. C'est ici que l'Espagnol Alberto Contador s'était fracturé le tibia en 2014 dans une chute.
"Elle est très piégeuse", confirme Pinot.
Le format d'une course en ligne à la veille de l'arrivée, plutôt que le traditionnel contre-la-montre, avait déjà été expérimenté à plusieurs reprises, surtout dans les Alpes dernièrement, comme à Val Thorens en 2019, Morzine en 2016 et l'Alpe d'Huez en 2015.
Départ de Belfort à 14h30 (Beyrouth), arrivée au Markstein à 18h05 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h)
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