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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/07/Lex-animatrice-de-lemission-Septieme-sens-sur-LBC-publie-son-premier-livre-First-be-a-woman-ou.mp3"][/audio]
L’ex-animatrice de l’émission Septième sens sur LBC publie son premier livre, First be a woman, où elle prône l’autonomisation des femmes pour devenir des créatures accomplies.
Avant tout, soyez une femme. Tel est le titre du premier ouvrage de la coach de vie Giselle Kassatly, First be a woman (paru en anglais en 2021, et en arabe en 2022). «Nombre d'entre nous ont été élevées à faire passer leurs besoins au second plan. Les femmes ont été réprimées pendant des siècles et continuent de l’être», écrit-elle dans l’introduction. «Pourtant, s’écouter, prendre soin de soi n’est pas égoïste. C’est capital pour pouvoir s’occuper des autres. Travailler à son bonheur devrait être une priorité permanente», ajoute-t-elle.
Pendant 10 ans, l’ex-designer de mode, propriétaire de plusieurs boutiques à Toronto, Beyrouth et au Koweit, anime l’émission télévisée Septième sens sur la chaîne libanaise LBC. Dans son programme, elle aborde les problèmes auxquels font face toutes les femmes à un moment de leur vie, en proposant des solutions basées sur les médecines douces tels que le reiki, la méditation, le yoga, l’exercice physique, et un régime alimentaire sain. Elle soulève aussi certaines questions passées sous silence. «La ménopause est un sujet tabou pour beaucoup femmes. Elles gardent leur mal-être pour elles, et souffrent en silence sans comprendre ce qui arrive à leur corps, explique-t-elle lors d’un entretien. Pourtant, il existe des remèdes naturels efficaces pour le corps et l’esprit, comme par exemple les hormones bio-identiques.»
Travailler pour devenir libre
Giselle Kassatly est elle-même passée par des étapes critiques tout au long de sa vie. Elle souhaite faire profiter des enseignements tirés pour éviter à d’autres bien des difficultés, et aussi aider les moins fortunées. Après dix ans d’un mariage précoce à l’aube de la vingtaine, la jeune femme au foyer décide de divorcer. «Je viens d’un milieu très conservateur, confie-t-elle. Tout ce qui importait à mon père, c’était le qu’en dira-t-on. Il disait à son entourage que sa fille était morte, car j’avais amené le déshonneur à la famille.»
Émigrée au Canada au début de la guerre civile (1975-1990), la jeune trentenaire traverse alors une période des plus compliquées de sa vie. Après la séparation physique, elle doit assumer le déménagement et la charge financière de ses deux enfants, jongler entre la vie professionnelle pour garder ses commerces actifs, et répondre à ses propres besoins en plus de ceux de ces fils. «J’ai fini par gagner mon indépendance et par retrouver ma dignité, affirme-t-elle. Dans la société moyen-orientale, ce n’est pas acquis d’être respectée. Il faut beaucoup travailler pour exister en tant que femme libre.»
Une fois cela acquis, plus question de se remarier. Pendant dix ans, Giselle parcoure le monde à la recherche d’autres modes de vie et de pensée. Ses périples sont autant de voyages intérieurs qui la poussent à l’introspection. Lorsqu’elle gravit l’Himalaya en deux semaines avec des moyens rudimentaires, elle se confronte à l’extrême. «J’ai mille fois pensé renoncer, moi la fille de la ville habituée à tout avoir à ma disposition, se souvient-elle. Mais cette épreuve, aussi rude soit-elle, m’a rendue invincible. J’ai appris que rien n’était impossible.»
La connaissance, clé de tout
Sa quête spirituelle la mène à lire Bhagavad Gita, le texte sacré hindou. L’ex-styliste devient alors maître de la méditation transcendantale et du reiki, une technique japonaise basée sur la canalisation des énergies. «La méditation n’a rien à voir avec la religion, elle calme l’esprit et aide à devenir maître de soi, écrit Giselle Kassatly dans son livre. Derrière chaque grande femme, il y a elle-même. Les personnes les plus attrayantes sont celles qui ont connu la défaite, la souffrance, le désespoir et le manque, puis ont trouvé le chemin vers la profondeur.»
Cependant, si l’on connaît mal ses problèmes, le développement personnel ne peut se suffire à lui-même. «Il vaut mieux être accompagnée par un psychologue capable d’identifier les causes profondes et de traiter les traumas», conseille-t-elle. Souvent négligé au profit de l’apparence extérieure, dans une société consumériste dominée par les dictats des réseaux sociaux, le travail sur soi-même s’avère, selon cette coach de vie, indispensable à l’autonomisation des femmes et à leur épanouissement personnel.
«Habillez-vous pour vous plaire à vous-même. L'admiration commence d’abord à l'intérieur avant de se refléter à l'extérieur», prône la designer de mode à la retraite. En sirotant son verre, Giselle Kassatly semble avoir trente ans. La phrase de l’auteur indo-américain New Age, Deepak Chopra, Choisis un âge et gardes-le, elle en a fait sa devise.
Il y a cinq ans, Giselle apprend que son fils aîné est atteint d’un cancer. «Cette expérience dévastatrice m’a rendue plus forte. J’ai réalisé à quel point il fallait se battre, car la vie est faite de problèmes, souligne-t-elle. Alors je vis chaque jour comme si c’était le dernier. Nos existences sont de plus en plus difficiles, et cela impose de simplifier les choses». Pour rester épanouie, la life coach préconise des remèdes aussi simples que la lecture, l’écriture, l’engagement émotionnel, les sorties en ville ou dans la nature, la danse, le chant, et surtout… le rire.
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L’ex-animatrice de l’émission Septième sens sur LBC publie son premier livre, First be a woman, où elle prône l’autonomisation des femmes pour devenir des créatures accomplies.
Avant tout, soyez une femme. Tel est le titre du premier ouvrage de la coach de vie Giselle Kassatly, First be a woman (paru en anglais en 2021, et en arabe en 2022). «Nombre d'entre nous ont été élevées à faire passer leurs besoins au second plan. Les femmes ont été réprimées pendant des siècles et continuent de l’être», écrit-elle dans l’introduction. «Pourtant, s’écouter, prendre soin de soi n’est pas égoïste. C’est capital pour pouvoir s’occuper des autres. Travailler à son bonheur devrait être une priorité permanente», ajoute-t-elle.
Pendant 10 ans, l’ex-designer de mode, propriétaire de plusieurs boutiques à Toronto, Beyrouth et au Koweit, anime l’émission télévisée Septième sens sur la chaîne libanaise LBC. Dans son programme, elle aborde les problèmes auxquels font face toutes les femmes à un moment de leur vie, en proposant des solutions basées sur les médecines douces tels que le reiki, la méditation, le yoga, l’exercice physique, et un régime alimentaire sain. Elle soulève aussi certaines questions passées sous silence. «La ménopause est un sujet tabou pour beaucoup femmes. Elles gardent leur mal-être pour elles, et souffrent en silence sans comprendre ce qui arrive à leur corps, explique-t-elle lors d’un entretien. Pourtant, il existe des remèdes naturels efficaces pour le corps et l’esprit, comme par exemple les hormones bio-identiques.»
Travailler pour devenir libre
Giselle Kassatly est elle-même passée par des étapes critiques tout au long de sa vie. Elle souhaite faire profiter des enseignements tirés pour éviter à d’autres bien des difficultés, et aussi aider les moins fortunées. Après dix ans d’un mariage précoce à l’aube de la vingtaine, la jeune femme au foyer décide de divorcer. «Je viens d’un milieu très conservateur, confie-t-elle. Tout ce qui importait à mon père, c’était le qu’en dira-t-on. Il disait à son entourage que sa fille était morte, car j’avais amené le déshonneur à la famille.»
Émigrée au Canada au début de la guerre civile (1975-1990), la jeune trentenaire traverse alors une période des plus compliquées de sa vie. Après la séparation physique, elle doit assumer le déménagement et la charge financière de ses deux enfants, jongler entre la vie professionnelle pour garder ses commerces actifs, et répondre à ses propres besoins en plus de ceux de ces fils. «J’ai fini par gagner mon indépendance et par retrouver ma dignité, affirme-t-elle. Dans la société moyen-orientale, ce n’est pas acquis d’être respectée. Il faut beaucoup travailler pour exister en tant que femme libre.»
Une fois cela acquis, plus question de se remarier. Pendant dix ans, Giselle parcoure le monde à la recherche d’autres modes de vie et de pensée. Ses périples sont autant de voyages intérieurs qui la poussent à l’introspection. Lorsqu’elle gravit l’Himalaya en deux semaines avec des moyens rudimentaires, elle se confronte à l’extrême. «J’ai mille fois pensé renoncer, moi la fille de la ville habituée à tout avoir à ma disposition, se souvient-elle. Mais cette épreuve, aussi rude soit-elle, m’a rendue invincible. J’ai appris que rien n’était impossible.»
La connaissance, clé de tout
Sa quête spirituelle la mène à lire Bhagavad Gita, le texte sacré hindou. L’ex-styliste devient alors maître de la méditation transcendantale et du reiki, une technique japonaise basée sur la canalisation des énergies. «La méditation n’a rien à voir avec la religion, elle calme l’esprit et aide à devenir maître de soi, écrit Giselle Kassatly dans son livre. Derrière chaque grande femme, il y a elle-même. Les personnes les plus attrayantes sont celles qui ont connu la défaite, la souffrance, le désespoir et le manque, puis ont trouvé le chemin vers la profondeur.»
Cependant, si l’on connaît mal ses problèmes, le développement personnel ne peut se suffire à lui-même. «Il vaut mieux être accompagnée par un psychologue capable d’identifier les causes profondes et de traiter les traumas», conseille-t-elle. Souvent négligé au profit de l’apparence extérieure, dans une société consumériste dominée par les dictats des réseaux sociaux, le travail sur soi-même s’avère, selon cette coach de vie, indispensable à l’autonomisation des femmes et à leur épanouissement personnel.
«Habillez-vous pour vous plaire à vous-même. L'admiration commence d’abord à l'intérieur avant de se refléter à l'extérieur», prône la designer de mode à la retraite. En sirotant son verre, Giselle Kassatly semble avoir trente ans. La phrase de l’auteur indo-américain New Age, Deepak Chopra, Choisis un âge et gardes-le, elle en a fait sa devise.
Il y a cinq ans, Giselle apprend que son fils aîné est atteint d’un cancer. «Cette expérience dévastatrice m’a rendue plus forte. J’ai réalisé à quel point il fallait se battre, car la vie est faite de problèmes, souligne-t-elle. Alors je vis chaque jour comme si c’était le dernier. Nos existences sont de plus en plus difficiles, et cela impose de simplifier les choses». Pour rester épanouie, la life coach préconise des remèdes aussi simples que la lecture, l’écriture, l’engagement émotionnel, les sorties en ville ou dans la nature, la danse, le chant, et surtout… le rire.
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