©(Photo by Olga MALTSEVA/AFP)
Les autorités du Bélarus ont évoqué les "menaces et les défis" aux frontières avec des commandants du groupe Wagner. Afin de répondre à ces menaces, ils ont élaboré un "plan d'action clair" pour la formation de l'armée par Wagner.
Les autorités du Bélarus ont indiqué lundi avoir évoqué les "menaces et les défis" aux frontières de leur pays limitrophe de l'Ukraine et la Pologne avec le groupe paramilitaire Wagner qui s'y est exilé après sa rébellion avortée en Russie.
Le ministre bélarusse de l'Intérieur, Ivan Koubrakov, a rencontré des commandants de Wagner dans un centre de formation et élaboré avec eux "un plan d'action clair" pour la formation des forces de Minsk par les paramilitaires russes.
"Compte tenu de la situation difficile près des frontières de la république, il est particulièrement important d'être prêt à répondre aux éventuels défis et menaces", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de son ministère.
Il a vanté "l'expérience pratique" des combattants de Wagner, qui ont été notamment engagés pendant des mois dans la bataille particulièrement longue et meurtrière pour Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine.
Si le Bélarus, allié de Moscou, ne participe pas directement au conflit en Ukraine, l'armée russe s'était servie de son territoire et de ses aérodromes comme base arrière pour son attaque sur Kiev en 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné fin juin de renforcer la frontière avec le Bélarus, après l'annonce de l'arrivée de Wagner dans ce pays.
Le Belarus accuse aussi régulièrement la Pologne de provocations à leur frontière commune. Varsovie a estimé que la présence de Wagner au Bélarus constituait une "menace potentielle" pour les pays voisins et indiqué sa volonté de renforcer son flanc oriental.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a assuré ce weekend devant Vladimir Poutine "garder" Wagner dans le centre de son pays et "contrôler" la situation.
"Ils ont commencé à nous fatiguer. Ils demandent à +aller vers l'ouest+ (...) à Varsovie, Rzeszów", avait lancé M. Loukachenko à propos des combattants de Wagner.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Les autorités du Bélarus ont indiqué lundi avoir évoqué les "menaces et les défis" aux frontières de leur pays limitrophe de l'Ukraine et la Pologne avec le groupe paramilitaire Wagner qui s'y est exilé après sa rébellion avortée en Russie.
Le ministre bélarusse de l'Intérieur, Ivan Koubrakov, a rencontré des commandants de Wagner dans un centre de formation et élaboré avec eux "un plan d'action clair" pour la formation des forces de Minsk par les paramilitaires russes.
"Compte tenu de la situation difficile près des frontières de la république, il est particulièrement important d'être prêt à répondre aux éventuels défis et menaces", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de son ministère.
Il a vanté "l'expérience pratique" des combattants de Wagner, qui ont été notamment engagés pendant des mois dans la bataille particulièrement longue et meurtrière pour Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine.
Si le Bélarus, allié de Moscou, ne participe pas directement au conflit en Ukraine, l'armée russe s'était servie de son territoire et de ses aérodromes comme base arrière pour son attaque sur Kiev en 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné fin juin de renforcer la frontière avec le Bélarus, après l'annonce de l'arrivée de Wagner dans ce pays.
Le Belarus accuse aussi régulièrement la Pologne de provocations à leur frontière commune. Varsovie a estimé que la présence de Wagner au Bélarus constituait une "menace potentielle" pour les pays voisins et indiqué sa volonté de renforcer son flanc oriental.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a assuré ce weekend devant Vladimir Poutine "garder" Wagner dans le centre de son pays et "contrôler" la situation.
"Ils ont commencé à nous fatiguer. Ils demandent à +aller vers l'ouest+ (...) à Varsovie, Rzeszów", avait lancé M. Loukachenko à propos des combattants de Wagner.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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