Les JO de Paris entrent officiellement mercredi dans leur dernière année avant une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine, une ultime ligne droite que les organisateurs anticipent "sous pression", tout en affichant leur confiance.
La France "sera prête à coup sûr" pour accueillir les Jeux, a assuré mercredi matin le président Emmanuel Macron en marge de sa visite en Nouvelle-Calédonie, tout en reconnaissant "un défi d'organisation", en matière d'hébergement, de transports, de sécurité.
Le président du CIO Thomas Bach s'est aussi dit "très très confiant" après avoir officiellement lancé les invitations aux différents comités olympiques.
Les Russes et les Bélarusses, comme attendu, n'ont pas été invités, le CIO ne s'étant toujours pas prononcé sur leur participation à Paris (26 juillet-11 août).
Interrogé sur le timing de la décision très attendue du CIO, Thomas Bach est resté flou, rappelant sa recommandation depuis plusieurs mois: un retour des Russes et Bélarusses dans les compétitions sous bannière neutre et sous certaines conditions, laissant les fédérations internationales décider du sort de ces athlètes. "Nous regardons de près ce qui se passe dans les compétitions et les qualifications", a assuré Thomas Bach, sans s'avancer sur un quelconque calendrier.
Le sujet est sensible, avec le risque d'un boycott de l'Ukraine, qui pourrait être imité par des pays alliés, en cas de présence de sportifs russes. Kiev n'a pas encore annoncé de décision sur ce point. Mardi à Milan, aux Mondiaux d'escrime, Igor Reizlin qui avait hérité comme adversaire du Russe Vadim Anokhin, a déclaré forfait, fidèle à la ligne décidée par Kiev.
Planètes alignées
En ouverture de la semaine, la conclusion lundi de l'accord de sponsoring avec le groupe de luxe LVMH, synonyme d'apport de 150 millions d'euros selon une source proche des négociations, a permis aux organisateurs de quasiment boucler leur budget et de faire taire les doutes nés d'une attente de plusieurs mois. Reste à trouver "quelques dizaines de millions d'euros pour atteindre le budget fixé, mais clairement c'est une très bonne chose, même si nous étions assez confiants", a confié lundi un des cadres du comité d'organisation.
"Je n'ai pas de grosse inquiétude. Je suis plutôt très satisfait de la manière avec laquelle ce projet continue d'avancer", assure à l'AFP Tony Estanguet. "Alors oui, il y a des sujets tous les jours qui restent à régler, mais c'est pour ça que les Jeux ne sont pas en 2023 et qu'ils sont en 2024."
Si certains sondages font état d'une légère érosion de l'adhésion du public à ces futurs JO, ils n'entament pas l'enthousiasme de l'écosystème olympique qui insiste sur un alignement des planètes positif.
Les chantiers olympiques, du village jusqu'aux sites de compétition, avancent a priori sans retard. "Nous sommes dans les temps", avait assuré le patron de la Solideo Nicolas Ferrand il y a plusieurs jours.
Le président du CIO a d'ailleurs visité mardi le chantier du village. "Les athlètes seront très heureux ici", a-t-il assuré.
Si le budget du Cojo est pratiquement bouclé, les organisateurs savent qu'il leur faudra rester vigilants jusqu'au bout en raison des risques de dérapages. "On ne veut pas laisser d'ardoise", résume Tony Estanguet.
Sur les défis des transports, sans doute le plus gros, "les choses avancent dans le bon sens", assure une source proche des arcanes olympiques. L'ancien premier ministre Jean Castex, désormais président de la RATP, se veut rassurant en affirmant que les transports seront "prêts", malgré nombre de ratés constatés sur le réseau francilien depuis des mois.
Le chantier sécuritaire occupe également les esprits. La sécurisation de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade, avec près de 500.000 personnes attendues, dont 100.000 sur les quais au ras du fleuve, préoccupe depuis des mois les autorités.
"Epée de Damoclès" –
"Clairement, on ne l'a jamais fait. Sécuriser près de six kilomètres de parcours avec autant de monde, c'est un vrai défi", résume un haut-fonctionnaire sous couvert d'anonymat.
Le recours à l'armée pour pallier le déficit attendu du contingent de la sécurité privée devrait être officialisé "dans les semaines qui viennent".
Reste que ce tableau comporte une ombre dont les organisateurs se seraient bien passés. Deux enquêtes conduites par le Parquet national financier (PNF) sur de possibles marchés frauduleux ont conduit à des perquisitions aux sièges du Cojo et de la Solideo fin juin.
Les organisateurs vont devoir vivre cette dernière année avec "une épée de Damoclès" judiciaire "au-dessus de leur tête", résume une source politique.
La France "sera prête à coup sûr" pour accueillir les Jeux, a assuré mercredi matin le président Emmanuel Macron en marge de sa visite en Nouvelle-Calédonie, tout en reconnaissant "un défi d'organisation", en matière d'hébergement, de transports, de sécurité.
Le président du CIO Thomas Bach s'est aussi dit "très très confiant" après avoir officiellement lancé les invitations aux différents comités olympiques.
Les Russes et les Bélarusses, comme attendu, n'ont pas été invités, le CIO ne s'étant toujours pas prononcé sur leur participation à Paris (26 juillet-11 août).
Interrogé sur le timing de la décision très attendue du CIO, Thomas Bach est resté flou, rappelant sa recommandation depuis plusieurs mois: un retour des Russes et Bélarusses dans les compétitions sous bannière neutre et sous certaines conditions, laissant les fédérations internationales décider du sort de ces athlètes. "Nous regardons de près ce qui se passe dans les compétitions et les qualifications", a assuré Thomas Bach, sans s'avancer sur un quelconque calendrier.
Le sujet est sensible, avec le risque d'un boycott de l'Ukraine, qui pourrait être imité par des pays alliés, en cas de présence de sportifs russes. Kiev n'a pas encore annoncé de décision sur ce point. Mardi à Milan, aux Mondiaux d'escrime, Igor Reizlin qui avait hérité comme adversaire du Russe Vadim Anokhin, a déclaré forfait, fidèle à la ligne décidée par Kiev.
Planètes alignées
En ouverture de la semaine, la conclusion lundi de l'accord de sponsoring avec le groupe de luxe LVMH, synonyme d'apport de 150 millions d'euros selon une source proche des négociations, a permis aux organisateurs de quasiment boucler leur budget et de faire taire les doutes nés d'une attente de plusieurs mois. Reste à trouver "quelques dizaines de millions d'euros pour atteindre le budget fixé, mais clairement c'est une très bonne chose, même si nous étions assez confiants", a confié lundi un des cadres du comité d'organisation.
"Je n'ai pas de grosse inquiétude. Je suis plutôt très satisfait de la manière avec laquelle ce projet continue d'avancer", assure à l'AFP Tony Estanguet. "Alors oui, il y a des sujets tous les jours qui restent à régler, mais c'est pour ça que les Jeux ne sont pas en 2023 et qu'ils sont en 2024."
Si certains sondages font état d'une légère érosion de l'adhésion du public à ces futurs JO, ils n'entament pas l'enthousiasme de l'écosystème olympique qui insiste sur un alignement des planètes positif.
Les chantiers olympiques, du village jusqu'aux sites de compétition, avancent a priori sans retard. "Nous sommes dans les temps", avait assuré le patron de la Solideo Nicolas Ferrand il y a plusieurs jours.
Le président du CIO a d'ailleurs visité mardi le chantier du village. "Les athlètes seront très heureux ici", a-t-il assuré.
Si le budget du Cojo est pratiquement bouclé, les organisateurs savent qu'il leur faudra rester vigilants jusqu'au bout en raison des risques de dérapages. "On ne veut pas laisser d'ardoise", résume Tony Estanguet.
Sur les défis des transports, sans doute le plus gros, "les choses avancent dans le bon sens", assure une source proche des arcanes olympiques. L'ancien premier ministre Jean Castex, désormais président de la RATP, se veut rassurant en affirmant que les transports seront "prêts", malgré nombre de ratés constatés sur le réseau francilien depuis des mois.
Le chantier sécuritaire occupe également les esprits. La sécurisation de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade, avec près de 500.000 personnes attendues, dont 100.000 sur les quais au ras du fleuve, préoccupe depuis des mois les autorités.
"Epée de Damoclès" –
"Clairement, on ne l'a jamais fait. Sécuriser près de six kilomètres de parcours avec autant de monde, c'est un vrai défi", résume un haut-fonctionnaire sous couvert d'anonymat.
Le recours à l'armée pour pallier le déficit attendu du contingent de la sécurité privée devrait être officialisé "dans les semaines qui viennent".
Reste que ce tableau comporte une ombre dont les organisateurs se seraient bien passés. Deux enquêtes conduites par le Parquet national financier (PNF) sur de possibles marchés frauduleux ont conduit à des perquisitions aux sièges du Cojo et de la Solideo fin juin.
Les organisateurs vont devoir vivre cette dernière année avec "une épée de Damoclès" judiciaire "au-dessus de leur tête", résume une source politique.
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