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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/08/La-derniere-publication-de-lassociation-Beirut-for-the-Ethical-Treatment-of-Animals-BETA-sur.-1.mp3"][/audio]
La dernière publication de l’association Beirut for the Ethical Treatment of Animals (BETA) sur les réseaux sociaux a suscité l’émoi de nombreux Libanais. Et pour cause ! L’ONG, fondée en 2004, a annoncé lundi qu’elle était contrainte de «fermer officiellement» ses portes à tout nouvel animal. «Notre pire cauchemar est à présent une réalité», peut-on lire dans le communiqué de l’association.
Plusieurs raisons auraient mené à cette triste fermeture. D’abord, le Canada et les États-Unis ont émis des mesures d’interdiction sur l’importation des chiens, alors que ces deux pays étaient des destinations majeures d’adoption pour les chiens de l’association. Ensuite, comme pour l’ensemble des Libanais, la crise économique a frappé BETA de plein fouet. Le nombre d’adoptions a en effet beaucoup diminué vu que les frais d’alimentation, de soins et d’entretien des animaux de compagnie sont devenus trop exorbitants pour la population. C’est cela qui avait d’ailleurs poussé l’association à trouver de plus en plus d’adoptants à l’étranger, mais l’interdiction émise par les pays d’Amérique du Nord rend la situation difficile. En raison de la crise, les donations ont également diminué proportionnellement au nombre de ceux, de moins en moins nombreux, qui ont les moyens financiers de faire des dons.
À cause de ces éléments, l’association se retrouvait dernièrement à accueillir beaucoup plus de chiens qu’elle ne parvenait à en placer dans des foyers d’adoption, ce qui a provoqué une surpopulation animale dans les différents refuges de BETA. La situation, aujourd'hui devenue intenable, a poussé l’ONG à déclarer: «À moins qu’un animal ne soit à l'article de la mort, nous n’avons simplement plus la place ou les moyens de l'héberger.»
Plus de 960 chiens sont aujourd'hui sous la protection de BETA. «Nous leur avons fait la promesse d’être l’abri dont ils ont besoin et la maison temporaire qu’ils méritent jusqu’à leur obtenir la chance d’une fin heureuse, sachant que les probabilités pour ces animaux d’être adoptés localement sont hélas très faibles, voire nulles», lit-on sur le compte Instagram de l’ONG. «Pour le moment, nous avons donc décidé de nous concentrer sur eux, parce qu’il nous faut tenir cette promesse et nous assurer qu’ils sont bien traités», écrit l’association.
Seules des adoptions plus fréquentes pourront inverser le sort de BETA, qui garde l’espoir de rouvrir ses portes et demande entre-temps pardon à tous les animaux qu’elle ne pourra pas sauver. Depuis sa création, l’association a secouru plus de 5.500 chiens, chats, ânes, chevaux, singes et oiseaux.
* Pour plus d’informations ou pour soutenir BETA, cliquez-ici.
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La dernière publication de l’association Beirut for the Ethical Treatment of Animals (BETA) sur les réseaux sociaux a suscité l’émoi de nombreux Libanais. Et pour cause ! L’ONG, fondée en 2004, a annoncé lundi qu’elle était contrainte de «fermer officiellement» ses portes à tout nouvel animal. «Notre pire cauchemar est à présent une réalité», peut-on lire dans le communiqué de l’association.
Plusieurs raisons auraient mené à cette triste fermeture. D’abord, le Canada et les États-Unis ont émis des mesures d’interdiction sur l’importation des chiens, alors que ces deux pays étaient des destinations majeures d’adoption pour les chiens de l’association. Ensuite, comme pour l’ensemble des Libanais, la crise économique a frappé BETA de plein fouet. Le nombre d’adoptions a en effet beaucoup diminué vu que les frais d’alimentation, de soins et d’entretien des animaux de compagnie sont devenus trop exorbitants pour la population. C’est cela qui avait d’ailleurs poussé l’association à trouver de plus en plus d’adoptants à l’étranger, mais l’interdiction émise par les pays d’Amérique du Nord rend la situation difficile. En raison de la crise, les donations ont également diminué proportionnellement au nombre de ceux, de moins en moins nombreux, qui ont les moyens financiers de faire des dons.
À cause de ces éléments, l’association se retrouvait dernièrement à accueillir beaucoup plus de chiens qu’elle ne parvenait à en placer dans des foyers d’adoption, ce qui a provoqué une surpopulation animale dans les différents refuges de BETA. La situation, aujourd'hui devenue intenable, a poussé l’ONG à déclarer: «À moins qu’un animal ne soit à l'article de la mort, nous n’avons simplement plus la place ou les moyens de l'héberger.»
Plus de 960 chiens sont aujourd'hui sous la protection de BETA. «Nous leur avons fait la promesse d’être l’abri dont ils ont besoin et la maison temporaire qu’ils méritent jusqu’à leur obtenir la chance d’une fin heureuse, sachant que les probabilités pour ces animaux d’être adoptés localement sont hélas très faibles, voire nulles», lit-on sur le compte Instagram de l’ONG. «Pour le moment, nous avons donc décidé de nous concentrer sur eux, parce qu’il nous faut tenir cette promesse et nous assurer qu’ils sont bien traités», écrit l’association.
Seules des adoptions plus fréquentes pourront inverser le sort de BETA, qui garde l’espoir de rouvrir ses portes et demande entre-temps pardon à tous les animaux qu’elle ne pourra pas sauver. Depuis sa création, l’association a secouru plus de 5.500 chiens, chats, ânes, chevaux, singes et oiseaux.
* Pour plus d’informations ou pour soutenir BETA, cliquez-ici.
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