Les détails du viol et du meurtre de l'enfant Lynn Taleb ont été dévoilés après que la première juge d'instruction du nord, Samaranda Nassar, a pu démêler l'affaire et élucider les faits. Nader Bou Khalil, l'oncle maternel de l'enfant, a été inculpé d'agression sexuelle. Selon l'enquête, le viol de sang-froid a été commis à son domicile cinq jours avant le décès de la victime. En outre, sa sœur, ou la mère de l'enfant, et ses grands-parents maternels ont participé au crime en tentant de dissimuler les faits et les preuves, et en empêchant de dévoiler l’identité de l’auteur du viol ainsi que son arrestation. Ils ont de surcroît refusé de conduire l'enfant à l'hôpital pour qu'elle soit soignée.
D'après des sources bien informées sur le déroulement de l'enquête, «l'oncle a profité de la présence de sa nièce chez lui pour l'enfermer et la violer. Pendant ce temps, sa propre femme accouchait de leur premier enfant à l'hôpital». Et la source de confirmer que «les échantillons prélevés sur les sous-vêtements de l'enfant correspondent aux analyses ADN de l'oncle suspect, qui prétendait que les traces retrouvées sur ses vêtements proviennent de l’enfant lorsqu’il la transportait à l'hôpital le jour de sa mort.»
«Cette version a révélé les mensonges de l'oncle maternel, car il s'est avéré que c'était l’oncle paternel de sa mère et son épouse qui l'avaient transportée, tandis que l'oncle maternel s’est contenté d’observer de loin ce qui se passait, tout en œuvrant avec sa sœur (la mère de l'enfant) et ses parents pour dissimuler son crime», affirme-t-on de mêmes sources. De plus, d’après les informations, «l'oncle a violé l'enfant dans la salle de bain de sa maison, ce qui explique qu'elle a refusé d'entrer dans la salle de bain pendant cinq jours. Chaque fois qu'ils essayaient de la faire entrer pour faire ses besoins, l’enfant faisait une crise de nerf et refusait de s'approcher de la porte de la salle de bain. Sans compter qu’elle refusait catégoriquement de manger et de boire, et souffrait d'une forte fièvre, ce qui a provoqué une septicémie, entraînant une insuffisance rénale et hépatique et pour finir un arrêt cardiaque.»
Bien que la mère de l'enfant et ses grands-parents assurent n’avoir eu connaissance du viol qu’après le décès de la petite, ces derniers étaient au courant, assure-t-on de sources fiables, puisqu'ils ont emmené Lynn chez un pédiatre qui leur a indiqué qu'elle était dans un état critique et devait immédiatement être transportée à l'hôpital. Le médecin a d’ailleurs refusé d'accéder à leur demande de lui donner des calmants pour la soulager, eu égard de la nécessité de l’hospitaliser. Au lieu de suivre les recommandations du pédiatre dont ils ont fait fi, ils ont recouru à un cheikh qui l’a traitée en récitant des versets du Coran. Toutes ces démarches ont été entreprises pour éviter que l'hôpital ne révèle la vérité sur les sévices subis par l’enfant.
La négligence de la famille ne s'est pourtant pas arrêtée là. Ils ont ignoré l’aggravation de son état de santé. En effet, l’enfant a commencé à vomir du sang à trois heures du matin, soit cinq heures avant sa mort, et ils l'ont laissée dans cet état jusqu'à son décès à 8 heures du matin. Ensuite, elle a été transportée à l'hôpital par l'oncle paternel de sa mère et son épouse. La température du corps de la victime était de 40,5 degrés même après sa mort. C’est à ce moment-là que la principale cause du décès a été identifiée, alors que sa famille s’activait à nettoyer les draps et couvertures qui étaient empreints du sang de l'innocente enfant pour éloigner les soupçons et leur responsabilité dans l’affaire, sans mentionner leur négligence quant à son état de santé. Selon ces mêmes sources, le plus choquant dans cette funeste histoire, c'est que «les membres de la famille impliqués dans le crime ont commencé à diffuser des photos de l'enfant sur WhatsApp, annonçant son décès et prétendant qu'elle était morte après avoir été heurtée par une voiture». Ce qui a renforcé les soupçons d'une implication collective de la famille dans le crime, plaçant la famille face à une qualification criminelle différente. Partant, la famille se retrouve accusée du meurtre prémédité de Lynn, en vertu de l'article 547 du Code pénal, et passible d'une peine de vingt ans de travaux forcés.
La juge Nassar poursuivra ses audiences demain, jeudi, où elle entendra plusieurs témoins, dont un agent de sécurité suspecté d'avoir aidé la famille à dissimuler ses actes. Selon certaines sources, «l'audience déterminera le statut juridique de ce témoin. Soit il restera témoin s'il fournit des informations véridiques, soit il deviendra un accusé s'il s'avère que ses déclarations contredisent la vérité.»
D'après des sources bien informées sur le déroulement de l'enquête, «l'oncle a profité de la présence de sa nièce chez lui pour l'enfermer et la violer. Pendant ce temps, sa propre femme accouchait de leur premier enfant à l'hôpital». Et la source de confirmer que «les échantillons prélevés sur les sous-vêtements de l'enfant correspondent aux analyses ADN de l'oncle suspect, qui prétendait que les traces retrouvées sur ses vêtements proviennent de l’enfant lorsqu’il la transportait à l'hôpital le jour de sa mort.»
«Cette version a révélé les mensonges de l'oncle maternel, car il s'est avéré que c'était l’oncle paternel de sa mère et son épouse qui l'avaient transportée, tandis que l'oncle maternel s’est contenté d’observer de loin ce qui se passait, tout en œuvrant avec sa sœur (la mère de l'enfant) et ses parents pour dissimuler son crime», affirme-t-on de mêmes sources. De plus, d’après les informations, «l'oncle a violé l'enfant dans la salle de bain de sa maison, ce qui explique qu'elle a refusé d'entrer dans la salle de bain pendant cinq jours. Chaque fois qu'ils essayaient de la faire entrer pour faire ses besoins, l’enfant faisait une crise de nerf et refusait de s'approcher de la porte de la salle de bain. Sans compter qu’elle refusait catégoriquement de manger et de boire, et souffrait d'une forte fièvre, ce qui a provoqué une septicémie, entraînant une insuffisance rénale et hépatique et pour finir un arrêt cardiaque.»
Bien que la mère de l'enfant et ses grands-parents assurent n’avoir eu connaissance du viol qu’après le décès de la petite, ces derniers étaient au courant, assure-t-on de sources fiables, puisqu'ils ont emmené Lynn chez un pédiatre qui leur a indiqué qu'elle était dans un état critique et devait immédiatement être transportée à l'hôpital. Le médecin a d’ailleurs refusé d'accéder à leur demande de lui donner des calmants pour la soulager, eu égard de la nécessité de l’hospitaliser. Au lieu de suivre les recommandations du pédiatre dont ils ont fait fi, ils ont recouru à un cheikh qui l’a traitée en récitant des versets du Coran. Toutes ces démarches ont été entreprises pour éviter que l'hôpital ne révèle la vérité sur les sévices subis par l’enfant.
La négligence de la famille ne s'est pourtant pas arrêtée là. Ils ont ignoré l’aggravation de son état de santé. En effet, l’enfant a commencé à vomir du sang à trois heures du matin, soit cinq heures avant sa mort, et ils l'ont laissée dans cet état jusqu'à son décès à 8 heures du matin. Ensuite, elle a été transportée à l'hôpital par l'oncle paternel de sa mère et son épouse. La température du corps de la victime était de 40,5 degrés même après sa mort. C’est à ce moment-là que la principale cause du décès a été identifiée, alors que sa famille s’activait à nettoyer les draps et couvertures qui étaient empreints du sang de l'innocente enfant pour éloigner les soupçons et leur responsabilité dans l’affaire, sans mentionner leur négligence quant à son état de santé. Selon ces mêmes sources, le plus choquant dans cette funeste histoire, c'est que «les membres de la famille impliqués dans le crime ont commencé à diffuser des photos de l'enfant sur WhatsApp, annonçant son décès et prétendant qu'elle était morte après avoir été heurtée par une voiture». Ce qui a renforcé les soupçons d'une implication collective de la famille dans le crime, plaçant la famille face à une qualification criminelle différente. Partant, la famille se retrouve accusée du meurtre prémédité de Lynn, en vertu de l'article 547 du Code pénal, et passible d'une peine de vingt ans de travaux forcés.
La juge Nassar poursuivra ses audiences demain, jeudi, où elle entendra plusieurs témoins, dont un agent de sécurité suspecté d'avoir aidé la famille à dissimuler ses actes. Selon certaines sources, «l'audience déterminera le statut juridique de ce témoin. Soit il restera témoin s'il fournit des informations véridiques, soit il deviendra un accusé s'il s'avère que ses déclarations contredisent la vérité.»
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