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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/08/Les-partis-Europe-Ecologie-Les-Verts-EELV-et-La-France-insoumise-LFI-font-face-a-des-pressions.mp3"][/audio]
Les partis Europe Écologie-Les Verts (EELV) et La France insoumise (LFI) font face à des pressions croissantes pour annuler la participation du rappeur Médine à leurs réunions estivales, à la suite d'accusations d’antisémitisme, d’homophobie et de communautarisme à son encontre.
Malgré la controverse, les Verts maintiennent leur invitation à Médine pour un débat le 24 août au Havre, et LFI le convie également à ses réunions le 26 août dans la Drôme. La leader d’EELV, Marine Tondelier, a défendu la décision de son parti en mettant en lumière l’évolution de Médine qu’elle décrit comme une figure qui a «ouvert les yeux sur ses erreurs» au fil du temps. Selon elle, la lutte contre les intolérances implique l’engagement de personnes ayant pris conscience de leurs erreurs passées et ayant fait un travail de réflexion.
La réputation controversée de Médine, notamment en raison de la réalisation de la «quenelle», un geste antisémite popularisé par l’humoriste Dieudonné, a alimenté les critiques contre les deux partis de gauche. Cependant, le rappeur, originaire du Havre, a toujours nié être antisémite, sans revenir explicitement sur ses gestes ou déclarations.
Un récent message posté par Médine sur le réseau X (anciennement Twitter) a suscité une nouvelle vague d’indignation. Il y qualifiait l’artiste et essayiste franco-gambienne Rachel Khan de «resKHANpée», une expression que le ministre des Transports, Clément Beaune, et d’autres ont qualifiée d’«abjecte». Le jeu de mots a également été comparé à l’infâme «Durafour crématoire» lancé par Jean-Marie Le Pen dans les années 1980.
En réponse à la polémique, plusieurs députés du parti présidentiel Renaissance ont condamné l’attaque comme «antisémite indéniable et intolérable» et ont exhorté à désinviter Médine. La Licra a également accusé les Verts d’«ambiguïtés trop récurrentes» sur l’antisémitisme.
Tondelier insiste cependant sur la nécessité de maintenir le dialogue et affirme que la lutte contre l’antisémitisme est une «bataille culturelle» à mener partout. D’autres personnalités politiques, dont le président des Républicains, Eric Ciotti, ont exprimé leur indignation et appelé à l’annulation de la participation de Médine.
Face à la pression, Médine a présenté ses excuses à Rachel Khan, reconnaissant que la formulation n’était «pas adaptée». Malgré ses excuses, le rappeur reste confronté à des critiques pour ses prises de position passées et certaines de ses chansons perçues comme hostiles à la laïcité ou proches des idées islamistes. Dans une interview récente, Médine a cependant exprimé son opposition à toute forme de discrimination et son engagement pour la justice sociale, la lutte contre l’extrême droite et la fin des mécanismes d’oppression.
Avec AFP
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Les partis Europe Écologie-Les Verts (EELV) et La France insoumise (LFI) font face à des pressions croissantes pour annuler la participation du rappeur Médine à leurs réunions estivales, à la suite d'accusations d’antisémitisme, d’homophobie et de communautarisme à son encontre.
Malgré la controverse, les Verts maintiennent leur invitation à Médine pour un débat le 24 août au Havre, et LFI le convie également à ses réunions le 26 août dans la Drôme. La leader d’EELV, Marine Tondelier, a défendu la décision de son parti en mettant en lumière l’évolution de Médine qu’elle décrit comme une figure qui a «ouvert les yeux sur ses erreurs» au fil du temps. Selon elle, la lutte contre les intolérances implique l’engagement de personnes ayant pris conscience de leurs erreurs passées et ayant fait un travail de réflexion.
La réputation controversée de Médine, notamment en raison de la réalisation de la «quenelle», un geste antisémite popularisé par l’humoriste Dieudonné, a alimenté les critiques contre les deux partis de gauche. Cependant, le rappeur, originaire du Havre, a toujours nié être antisémite, sans revenir explicitement sur ses gestes ou déclarations.
Un récent message posté par Médine sur le réseau X (anciennement Twitter) a suscité une nouvelle vague d’indignation. Il y qualifiait l’artiste et essayiste franco-gambienne Rachel Khan de «resKHANpée», une expression que le ministre des Transports, Clément Beaune, et d’autres ont qualifiée d’«abjecte». Le jeu de mots a également été comparé à l’infâme «Durafour crématoire» lancé par Jean-Marie Le Pen dans les années 1980.
En réponse à la polémique, plusieurs députés du parti présidentiel Renaissance ont condamné l’attaque comme «antisémite indéniable et intolérable» et ont exhorté à désinviter Médine. La Licra a également accusé les Verts d’«ambiguïtés trop récurrentes» sur l’antisémitisme.
Tondelier insiste cependant sur la nécessité de maintenir le dialogue et affirme que la lutte contre l’antisémitisme est une «bataille culturelle» à mener partout. D’autres personnalités politiques, dont le président des Républicains, Eric Ciotti, ont exprimé leur indignation et appelé à l’annulation de la participation de Médine.
Face à la pression, Médine a présenté ses excuses à Rachel Khan, reconnaissant que la formulation n’était «pas adaptée». Malgré ses excuses, le rappeur reste confronté à des critiques pour ses prises de position passées et certaines de ses chansons perçues comme hostiles à la laïcité ou proches des idées islamistes. Dans une interview récente, Médine a cependant exprimé son opposition à toute forme de discrimination et son engagement pour la justice sociale, la lutte contre l’extrême droite et la fin des mécanismes d’oppression.
Avec AFP
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