©(Photo de Chris Setian/Jordanian Royal Palace/AFP)
Les dirigeants égyptien, jordanien et palestinien se sont réunis dans la ville égyptienne d'Al-Alamein afin d'évoquer les efforts américains visant à une normalisation des relations entre l'Arabie Saoudite et Israël.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu lundi les dirigeants jordanien et palestinien dans la ville égyptienne d'Al-Alamein (nord), a annoncé la présidence égyptienne, dans un contexte marqué par des spéculations sur une possible normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël.
M. Sissi a d'abord rencontré séparément le roi Abdallah II de Jordanie avant de conduire une réunion tripartite avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué la présidence dans deux communiqués distincts.
Les trois dirigeants ont évoqué "l'évolution de la question palestinienne", appelé à la fin de "l'occupation israélienne" et réitéré leur soutien à une "solution à deux États" avec Jérusalem Est comme capitale d'un "État palestinien souverain et indépendant".
Si la présidence égyptienne ne mentionne pas la normalisation, une source palestinienne proche du dossier a affirmé à l'AFP que le sommet "vise à discuter des efforts américains visant à parvenir à la normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël et des exigences de l'Autorité palestinienne dans la cadre de la signature d'un tel accord".
L'Égypte et la Jordanie, premiers pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël, respectivement en 1979 et en 1994, sont les grands alliés régionaux de Ryad.
L'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël et n'a pas adhéré aux accords d'Abraham de 2020, négociés par les États-Unis, qui ont permis à l'État israélien de normaliser ses relations avec notamment deux voisins du royaume, les Émirats arabes unis et Bahreïn.
Ryad a nommé samedi un ambassadeur non-résident pour les territoires palestiniens, qui sera également consul général à Jérusalem, alors que le dossier des territoires palestiniens était traditionnellement géré par l'ambassade d'Arabie saoudite à Amman.
Une nomination vue comme un "message public de soutien" à l'Autorité palestinienne, selon des experts, quelques jours après que le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, a affirmé que "la paix entre Israël et l'Arabie saoudite est une question de temps".
Ryad a déclaré à plusieurs reprises qu'il s'en tenait à la position de la Ligue arabe, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à ne pas établir de liens officiels avec Israël tant que le conflit avec les Palestiniens n'est pas résolu.
L'Égypte, sa diplomatie et surtout ses services de renseignement, sont régulièrement sollicités pour intervenir dans la question palestinienne : voisin de la bande de Gaza, le pays reçoit tout autant les chefs de gouvernement israéliens que les dirigeants des différents partis palestiniens.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu lundi les dirigeants jordanien et palestinien dans la ville égyptienne d'Al-Alamein (nord), a annoncé la présidence égyptienne, dans un contexte marqué par des spéculations sur une possible normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël.
M. Sissi a d'abord rencontré séparément le roi Abdallah II de Jordanie avant de conduire une réunion tripartite avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué la présidence dans deux communiqués distincts.
Les trois dirigeants ont évoqué "l'évolution de la question palestinienne", appelé à la fin de "l'occupation israélienne" et réitéré leur soutien à une "solution à deux États" avec Jérusalem Est comme capitale d'un "État palestinien souverain et indépendant".
Si la présidence égyptienne ne mentionne pas la normalisation, une source palestinienne proche du dossier a affirmé à l'AFP que le sommet "vise à discuter des efforts américains visant à parvenir à la normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël et des exigences de l'Autorité palestinienne dans la cadre de la signature d'un tel accord".
L'Égypte et la Jordanie, premiers pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël, respectivement en 1979 et en 1994, sont les grands alliés régionaux de Ryad.
L'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël et n'a pas adhéré aux accords d'Abraham de 2020, négociés par les États-Unis, qui ont permis à l'État israélien de normaliser ses relations avec notamment deux voisins du royaume, les Émirats arabes unis et Bahreïn.
Ryad a nommé samedi un ambassadeur non-résident pour les territoires palestiniens, qui sera également consul général à Jérusalem, alors que le dossier des territoires palestiniens était traditionnellement géré par l'ambassade d'Arabie saoudite à Amman.
Une nomination vue comme un "message public de soutien" à l'Autorité palestinienne, selon des experts, quelques jours après que le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, a affirmé que "la paix entre Israël et l'Arabie saoudite est une question de temps".
Ryad a déclaré à plusieurs reprises qu'il s'en tenait à la position de la Ligue arabe, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à ne pas établir de liens officiels avec Israël tant que le conflit avec les Palestiniens n'est pas résolu.
L'Égypte, sa diplomatie et surtout ses services de renseignement, sont régulièrement sollicités pour intervenir dans la question palestinienne : voisin de la bande de Gaza, le pays reçoit tout autant les chefs de gouvernement israéliens que les dirigeants des différents partis palestiniens.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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