Dominé et battu (1-0) il y a une semaine à l'aller à Athènes, l'OM devra s'imposer mardi face au Panathinaïkos au 3e tour préliminaire retour de la Ligue des Champions, pour ne pas mettre fin abruptement à son parcours en C1, important pour l'équilibre sportif et économique du club.
Lundi en début d'après-midi, le nouvel entraîneur marseillais Marcelino a quitté le stade Vélodrome seul et en civil, un polo de l'OM sous le bras, l'air encore un peu perdu dans son nouvel environnement.
"Je ne connais que la Commanderie", a-t-il expliqué à deux journalistes, avant de faire quelques photos avec des passants, tout surpris de le croiser déambulant en bermuda et t-shirt sur le boulevard Michelet.
S'il ne connait de Marseille que le centre d'entraînement et les abords du stade, c'est parce que comme il le répète à chaque conférence de presse, l'affable Marcelino n'a pas eu beaucoup de temps.
Arrivé début juillet, il n'a eu qu'un petit mois pour prendre l'OM en mains, intégrer les nombreuses recrues, chambouler dans les grandes largeurs le système et la philosophie de jeu, avant d'aller à Athènes affronter le Panathinaïkos et le traquenard des tours préliminaires.
Le piège était évident mais l'OM est tombé dedans, battu 1-0 par une équipe qui avait déjà franchi un tour préliminaire en Ligue des Champions et était donc mieux préparée.
Dans l'urgence
A l'aller, Marseille a en effet semblé très loin du compte, à la peine physiquement, très scolaire tactiquement et en manque de complicités techniques entre joueurs.
"Il est impossible d'être à 100% en un mois. En tous cas, nous on ne sait pas le faire", a dit Marcelino lundi en réponse à une question sur les crampes ressenties par certains joueurs à Athènes ou samedi lors du succès 2-1 enregistré contre Reims.
"Il est évident qu'on n'est pas à 100%. Ni physiquement, ni tactiquement, ni offensivement, ni défensivement. C'est un processus, une construction", a-t-il ensuite développé.
L'argument est tout à fait valable mais se heurte à la réalité de l'urgence: s'il ne s'impose pas demain contre le "Pana", l'OM en aura déjà fini, dès le 15 août, avec la Ligue des Champions.
Au club, on s'efforce à faire passer l'idée qu'une participation à la Ligue Europa plutôt qu'à la très rémunératrice Ligue des Champions ne mettrait pas spécialement les finances du club en péril.
Méthode Coué
Pas de drame donc, la saison marseillaise ne se joue pas au 15 août. Mais elle pourrait tout de même changer de visage et les dirigeants reconnaissent en revanche que pour installer plus solidement l'OM dans le paysage européen, une troisième participation en quatre ans à la phase de poules de la C1 serait bienvenue.
"Je suis toujours optimiste, toujours. Si le coach est pessimiste, il transmet du pessimisme à ses joueurs. Je crois qu'on est capable de surpasser les difficultés, de gagner et de se qualifier. J'en suis sûr", a en tous cas assuré Marcelino lundi.
"C'est un match décisif, à aborder en pensant qu'on va gagner, que le public va nous aider, même si bien sûr il y aura des moments de souffrance. Mais on y croit tous et on pense qu'on sera au tour suivant", a-t-il aussi lancé.
Présent lui-aussi en conférence de presse, Jordan Veretout l'a suivi dans cette forme de méthode Coué: "C'est un match très important pour notre saison. On n'a malheureusement pas fait le job chez eux, à nous de le faire à la maison, où on veut être forts cette saison. Ça va être dur mais on va le faire", a expliqué le milieu de terrain international.
La victoire de samedi contre Reims, au bout d'une prestation moins pauvre que celle d'Athènes à défaut d'être totalement satisfaisante, a donné quelques motifs d'espoir, du talent d'Ounahi à l'état d'esprit de Vitinha. Surtout, le Vélodrome a répondu présent, comme il le fera encore mardi.
Lundi en début d'après-midi, le nouvel entraîneur marseillais Marcelino a quitté le stade Vélodrome seul et en civil, un polo de l'OM sous le bras, l'air encore un peu perdu dans son nouvel environnement.
"Je ne connais que la Commanderie", a-t-il expliqué à deux journalistes, avant de faire quelques photos avec des passants, tout surpris de le croiser déambulant en bermuda et t-shirt sur le boulevard Michelet.
S'il ne connait de Marseille que le centre d'entraînement et les abords du stade, c'est parce que comme il le répète à chaque conférence de presse, l'affable Marcelino n'a pas eu beaucoup de temps.
Arrivé début juillet, il n'a eu qu'un petit mois pour prendre l'OM en mains, intégrer les nombreuses recrues, chambouler dans les grandes largeurs le système et la philosophie de jeu, avant d'aller à Athènes affronter le Panathinaïkos et le traquenard des tours préliminaires.
Le piège était évident mais l'OM est tombé dedans, battu 1-0 par une équipe qui avait déjà franchi un tour préliminaire en Ligue des Champions et était donc mieux préparée.
Dans l'urgence
A l'aller, Marseille a en effet semblé très loin du compte, à la peine physiquement, très scolaire tactiquement et en manque de complicités techniques entre joueurs.
"Il est impossible d'être à 100% en un mois. En tous cas, nous on ne sait pas le faire", a dit Marcelino lundi en réponse à une question sur les crampes ressenties par certains joueurs à Athènes ou samedi lors du succès 2-1 enregistré contre Reims.
"Il est évident qu'on n'est pas à 100%. Ni physiquement, ni tactiquement, ni offensivement, ni défensivement. C'est un processus, une construction", a-t-il ensuite développé.
L'argument est tout à fait valable mais se heurte à la réalité de l'urgence: s'il ne s'impose pas demain contre le "Pana", l'OM en aura déjà fini, dès le 15 août, avec la Ligue des Champions.
Au club, on s'efforce à faire passer l'idée qu'une participation à la Ligue Europa plutôt qu'à la très rémunératrice Ligue des Champions ne mettrait pas spécialement les finances du club en péril.
Méthode Coué
Pas de drame donc, la saison marseillaise ne se joue pas au 15 août. Mais elle pourrait tout de même changer de visage et les dirigeants reconnaissent en revanche que pour installer plus solidement l'OM dans le paysage européen, une troisième participation en quatre ans à la phase de poules de la C1 serait bienvenue.
"Je suis toujours optimiste, toujours. Si le coach est pessimiste, il transmet du pessimisme à ses joueurs. Je crois qu'on est capable de surpasser les difficultés, de gagner et de se qualifier. J'en suis sûr", a en tous cas assuré Marcelino lundi.
"C'est un match décisif, à aborder en pensant qu'on va gagner, que le public va nous aider, même si bien sûr il y aura des moments de souffrance. Mais on y croit tous et on pense qu'on sera au tour suivant", a-t-il aussi lancé.
Présent lui-aussi en conférence de presse, Jordan Veretout l'a suivi dans cette forme de méthode Coué: "C'est un match très important pour notre saison. On n'a malheureusement pas fait le job chez eux, à nous de le faire à la maison, où on veut être forts cette saison. Ça va être dur mais on va le faire", a expliqué le milieu de terrain international.
La victoire de samedi contre Reims, au bout d'une prestation moins pauvre que celle d'Athènes à défaut d'être totalement satisfaisante, a donné quelques motifs d'espoir, du talent d'Ounahi à l'état d'esprit de Vitinha. Surtout, le Vélodrome a répondu présent, comme il le fera encore mardi.
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