©Les forces affiliées au gouvernement d'union nationale (GUN) basé à Tripoli se déploient après deux jours d'affrontements meurtriers entre deux groupes rivaux dans la capitale libyenne, le 16 août 2023. (Photo Mahmud TURKIA / AFP)
De violents affrontements ont éclaté de lundi 14 à mardi 15 août entre deux influents groupes armés dans Tripoli, la capitale de la Libye, avec un bilan de plusieurs dizaines de morts et une centaine de blessés. S'ils ont désormais cessé, ces combats illustrent la persistence de nombreuses divisions émaillant la zone tenue par le gouvernement de Tripoli.
Des combats violents qui ont opposé de lundi jusqu'à mardi soir deux influents groupes armés dans la banlieue de la capitale libyenne ont fait au moins 27 morts et plus de 100 blessés, ont indiqué des sources médicales mercredi.
Dans un "bilan provisoire" publié sur Facebook, le Centre de médecine d'urgence qui gère les secours dans l'ouest du pays, a fait état de 27 morts et 106 blessés dans des affrontements entre la "Brigade 444" et la "Force al-Raada", deux importants groupes armés de l'ouest libyen.
Trois hôpitaux de campagne et une soixantaine d'ambulances ont été mobilisés pour secourir les blessés et évacuer les civils vers des zones plus sûres. Les vols ont dû être suspendus à l'aéroport de Mitiga, seul aéroport civil dans la capitale, et les avions évacués provisoirement du tarmac.
Les combats ont démarré après l'arrestation lundi du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la Brigade 444, par la Force al-Radaa. Aucune information n'a été donnée sur les raisons de son arrestation.
Tard mardi, le "conseil social", formé de notables et personnalités influentes de Soug el-Joumaa, secteur du sud-est de Tripoli et fief de la Force al-Radaa, a annoncé être parvenu à un accord avec le chef du gouvernement siégeant à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, pour transférer le colonel Mahmoud Hamza à une "partie neutre", sans la nommer.
Dans un communiqué lu à la télévision par son doyen, ce conseil a indiqué qu'une désescalade et un cessez-le-feu suivront cette mesure, ce qui a permis un retour au calme dans la nuit de mardi à mercredi à Tripoli.
Les combats à l'arme lourde et à l'arme automatique avaient éclaté dans la nuit de lundi à mardi et se sont poursuivis jusqu'à mardi soir entre la Brigade 444 et la Force al-Radaa, dans plusieurs secteurs des banlieues sud-est de la capitale libyenne avec des tirs aveugles qui ont touché des zones habitées.
Ces deux groupes sont parmi les plus influents à Tripoli où siège l'un des deux gouvernements qui se disputent le pouvoir dans un pays miné, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, par des divisions alimentées par la prolifération de groupes armés aux allégeances mouvantes.
La Libye tente de s'extraire de plus d'une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, minée par les divisions et les ingérences étrangères.
Deux gouvernements s'y disputent le pouvoir depuis plus d'un an: l'un installé à Tripoli (ouest) dirigé par M. Dbeibah et reconnu par l'ONU, l'autre dans l'Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.
Malo Pinatel, avec AFP
Des combats violents qui ont opposé de lundi jusqu'à mardi soir deux influents groupes armés dans la banlieue de la capitale libyenne ont fait au moins 27 morts et plus de 100 blessés, ont indiqué des sources médicales mercredi.
Dans un "bilan provisoire" publié sur Facebook, le Centre de médecine d'urgence qui gère les secours dans l'ouest du pays, a fait état de 27 morts et 106 blessés dans des affrontements entre la "Brigade 444" et la "Force al-Raada", deux importants groupes armés de l'ouest libyen.
Trois hôpitaux de campagne et une soixantaine d'ambulances ont été mobilisés pour secourir les blessés et évacuer les civils vers des zones plus sûres. Les vols ont dû être suspendus à l'aéroport de Mitiga, seul aéroport civil dans la capitale, et les avions évacués provisoirement du tarmac.
Les combats ont démarré après l'arrestation lundi du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la Brigade 444, par la Force al-Radaa. Aucune information n'a été donnée sur les raisons de son arrestation.
Tard mardi, le "conseil social", formé de notables et personnalités influentes de Soug el-Joumaa, secteur du sud-est de Tripoli et fief de la Force al-Radaa, a annoncé être parvenu à un accord avec le chef du gouvernement siégeant à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, pour transférer le colonel Mahmoud Hamza à une "partie neutre", sans la nommer.
Dans un communiqué lu à la télévision par son doyen, ce conseil a indiqué qu'une désescalade et un cessez-le-feu suivront cette mesure, ce qui a permis un retour au calme dans la nuit de mardi à mercredi à Tripoli.
Les combats à l'arme lourde et à l'arme automatique avaient éclaté dans la nuit de lundi à mardi et se sont poursuivis jusqu'à mardi soir entre la Brigade 444 et la Force al-Radaa, dans plusieurs secteurs des banlieues sud-est de la capitale libyenne avec des tirs aveugles qui ont touché des zones habitées.
Ces deux groupes sont parmi les plus influents à Tripoli où siège l'un des deux gouvernements qui se disputent le pouvoir dans un pays miné, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, par des divisions alimentées par la prolifération de groupes armés aux allégeances mouvantes.
La Libye tente de s'extraire de plus d'une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, minée par les divisions et les ingérences étrangères.
Deux gouvernements s'y disputent le pouvoir depuis plus d'un an: l'un installé à Tripoli (ouest) dirigé par M. Dbeibah et reconnu par l'ONU, l'autre dans l'Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.
Malo Pinatel, avec AFP
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